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1.04 - Throne for a Loss
Le retour de la dame bleue et de l’homme à grosse moustache tressée !
mardi 15 juin 2004, par
La numérotation des premiers épisodes est pendant longtemps resté un mystère pratiquement aussi insoluble que celui de l’Atlantide. Ce profond mystère tenait au fait que les épisodes ont été tournés par paquet de deux pour des raisons de budget. Il semblerait qu’actuellement la tendance veuille qu’on place Throne for a loss en second. J’aime mieux le placer en quatrième, pour la simple raison que je trouve que I, ET est mieux en second, mais ce n’est pas le sujet.
Alors qu’est ce qu’il se passe dans cet épisode ?
Eh bien somme toute, il faut bien dire que l’intrigue est des plus simples. John et Aeryn se tapent dessus pour une sombre histoire de Tavleks (ou est-ce une sombre histoire de Tavloids ?) venus commercer pendant que D’Argo tape sur Rygel pour une sombre histoire de nourriture (qui dans ce coin de la galaxie se consomme exclusivement sous forme cubique). Finalement les Tavleks en question ont une notion bien particulière du commerce et kidnappent Rygel pour demander une rançon. Au cours d’une bagarre particulièrement foutoir D’Argo enfile le bracelet magique des Tavleks et agresse tout le monde. Après divers plans tous plus foireux les uns que les autres et des suggestions d’abandon de Dominar, Crichton et Aeryn parviennent à détacher D’Argo du bracelet magique qui donne la même sensation de puissance que celle que doit avoir un mec qui conduit une grosse voiture. Ils apprennent alors que Rygel a piqué un cristal nécessaire au bon fonctionnement de Moya, ils se retrouvent donc obligés d’aller chercher Kermit. Après divers plans foireux, ils récupèrent le machin pendant que, sur Moya, Zhaan fait ami-ami avec un Tavlek.
Mouais bon, et on voit quoi de beau ?
A moins d’être amateur de femme bleue nue, on peut à loisir admirer des méchants Tavleks à gueule de Robocop, un Alien vert à grands bras et aux yeux aussi rouges qu’une guirlande de Noël, ou encore une planète où les feuilles des arbres sont en plastique bleu et tellement belles que même dans Stargate ils en ont pas des comme ça pour leur décor en carton. Rien de bien glorieux de ce côté là donc.
Ah ouais... mais on apprend des choses au moins ?
On apprend que Rygel est aussi prompt à se la péter que D’Argo à s’énerver ou que Moya à tomber en panne. On apprend aussi que Zhaan est nettement plus cool qu’Aeryn et que John aime bien mettre sur pied des plans tous plus abracadabrants les uns que les autres et qui finissent pourtant par fonctionner, aussi dingue que ça puisse paraître.
Pour faire un peu plus spécifique, on apprend que quand un Luxan se blesse il faut taper dessus pour que son sang devienne clair, faute de quoi il s’intoxique avec. Fun non ?
Sinon, pour être un minimum sérieux (sisi) John a une grosse tendance à faire beaucoup de référence à la pop culture. Bien sûr, personne ne comprend ses références et il passe systématiquement soit pour un con, soit pour un taré ou pire, pour une humain ! Mais il est pas si abruti que ça l’humain, il se rend bien compte qu’il passe pour un demeuré avec ses phrases que personne ne comprend, seulement faire en permanence des références à la Terre est un moyen comme un autre de s’en rapprocher (ou, pour être plus exacte, de ne pas s’en éloigner d’avantage), de ne pas perdre de vue son objectif (c’est à dire rentrer chez lui pour ceux qui n’ont pas suivi). Mais enfin à part ça, soyons francs, cet épisode sert à absolument que dalle.
La pensée du jour
Pas par le père Fourras, mais par Aeryn :
« A world full of Crichton, how useless that must be. » Je savais pas que les Peacekeepers savaient faire des bons mots.
Un scénario limite barbant et ridicule sauvé par quelques dialogues marrants, mais certainement pas par les décors plus laids que que ceux de Stargate... En fait je sais pourquoi il ne faut pas mettre cet épisode en deuxième, il est assez mauvais pour faire fuir un gros paquet de spectateurs.
4/10
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires