FBI quel beau métier

Greg Pritchard un père de famille exemplaire s ?en va au travail en déposant sa fille à l ?école et embrasse sa femme avant de partir ? Sa fille n ?arrivera jamais à école et lui jamais au boulot.

Une enquête plutôt banale voir classique qui au premier coup d ??il fait penser à celle du polygame d ?il y a quelques épisodes. Danny commence à avoir la puce à l ?oreille quand il découvre que Greg Pritchard n ?existe pas avant 1991 et que sa soi disant maîtresse est un agent fédéral ? Greg Pritchard est en fait un témoin sous protection et il possède donc une fausse identité. Ce dernier avait témoigné en tant que témoin dans un procès et avait envoyé les coupables en prison. Aujourd ?hui rejugé, Greg doit à nouveau témoigner mais il refuse. Afin de le persuader le bureau du marshall lui fait croire que des hommes sont à ses trousses et donc il s ?enfuit avec sa fille. Malheureusement, Malone et son équipe prennent l ?affaire en main comme une simple histoire de disparition et le visage de Pritchard s ?affiche partout et un contrat est vraiment mis sur sa tête. L ?enquête suit son cours et la fillette est retrouvée chez sa grand mère paternelle et Greg est retrouvé en Alaska où il comptait se cacher. Après le procès, Greg est abattu par un tireur d ?élite ? Mais tout cela n ?était qu ?une mise en scène de rompre le contrat mis sur sa personne, dans un an sa femme et sa fille pourront le rejoindre pour à nouveau vivre ensemble et on l ?espère heureux.

Maintenant, on en a l ?habitude, on nous mène en bateau dans des chemins sinueux pour nous amener là où on ne l ?aurait jamais imaginé. Au départ rien ne laissait penser à un tel dénouement, on pensait à un kidnapping dû à un mariage malheureux, pédophilie, bigamie mais certainement pas à l ?hypothèse d ?un homme bénéficiant du programme de protection des témoins. L ?histoire est donc vraiment bien ficelée et bien menée mais (et oui il y a un mais) là où le bas blesse c ?est sur la fin, le coup de la fausse mort était un peu gros. Notre cher ami témoin s ?en sortant avec une troisième identité sur le dos. Tout cela bien sûr à la gloire du FBI présenté comme une agence toute gentille et faisant bien son boulot de manière à la fois professionnelle et humaine. Après tout ce n ?est pas pour rien qu ?à la toute fin du générique de fin on a un « La production remercie la ville de New York et le FBI ? ». Loin de montrer une image critique et trouble de l ?agence fédérale, la série reste très politiquement correcte et sert en quelque sorte à un peu redorer l ?image du FBI auprès du public après les terribles attentats du 11 septembre. Propagande américaine quand tu nous tient ?