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1 pédophile, encore un !

Une Petite Ville Bien Tranquille

dimanche 12 octobre 2003, par tao of myself

Annie Miller et Sioban Arrintero sont deux jeunes adolescentes inséparables habitant Ravenwood en banlieue de New York. Pour passer leur temps elles créent le Annie et Sioban Show, une vraie fausse émission de télé, mais l’une des 2 fillettes disparait...

Annie Miller et Sioban Arrintero sont deux jeunes adolescentes inséparables habitant Ravenwood en banlieue de New York. Pour passer leur temps, elles réalisent des vidéos en présentant leur propre émission fictive de télévision le « Annie et Sioban show », jusqu ?au jour où Annie disparaît sur le chemin qui la mène de chez elle à l ?arrêt de bus.

Toute la petite communauté est en émoi et cela encore plus quand c’est au tour de Sioban de disparaître et au corps d ?Annie d ?être retrouvé. Sam passe tout l’épisode a regardé le « Annie et Sioban Show » à la recherche du moindre indice. L’une des séquences vidéos attire son attention quand les deux filles parlent d ?un binoclard, d ?un monsieur « je te dévore des yeux ». Même s ?il ne porte pas de lunettes c ?est vers le parrain d’Annie que se porte tout les soupçons car son alibi ne tient pas la route mais il est innocenté quand le maire de la ville avoue qu ?il était avec lui dans un motel à l’heure de l’enlèvement. La piste de Sam est la bonne et elle finit par découvrir le fameux binoclard triste et pathétique sur l’une des vidéos, celui ci étant un employé du père de Sioban. Il n’y a ensuite plus qu’à suivre le poisson pour retrouver Sioban en vie.


Une enquête très réaliste qui fait retentir chez nous le nom d ?autres adolescentes (bien réelles cette fois) disparues, retrouvées en vie, morte ou pas du tout. L’enquête montre toute la difficulté à trouver un suspect alors que dans une telle petite ville tout le monde peut l ?être et où l’on n’hésite pas à fouiller dans la vie de tout le monde à l’affût du moindre indice pour parfois ne tomber que sur des histoires sans rapport avec l’enquête (ici la relation homosexuel entre le maire et l ?un de ses amis).

Néanmoins en 9 épisodes, c’est tout de même la troisième histoire de pédophilie que l’on nous sort. Sur des histoires bien différentes mais au final on en arrive toujours au pervers qui a kidnappé un gosse. Le moins que l’on puisse dire c’est que les scénaristes sont doués, alors je ne pense pas que c ?est par manque d’inspiration que ce thème revient constamment mais peut être pour inspirer une sorte de psychose, de peur. Car que nous disent les trois épisodes sur la pédophilie ? Méfiez vous d ?Internet refuge de tout les malades mentaux ! Méfiez vous des professeurs de vos enfants, des adultes constamment au contact des jeunes, c’est louche ! Méfiez vous de vos voisins, du gars d ?à côté, de vos employés ! De façon unitaire, ça passe mais quand on met ces épisodes en parallèles, ça fait tout de même beaucoup. Oui, il y a des malades qui se baladent dans la nature, oui c ?est une série policière donc il faut bien qu ?il y ait un criminel mais trop c’est trop. Après l’épisode sur les islamistes où l’on nous dit de nous méfier d’eux, voilà un autre message de peur et de rejet de l’autre que nous donne Without a trace. Oui c’est une bonne série, efficace dans son scénario et dans sa mise en scène mais si on creuse un peu celle ci, elle nous donne une vision du monde effrayante poussant les gens au repli sur eux même.


Bon dans sa structure, bien découpé, bien filmé, bien joué. Mais un thème bien trop répétitif. On a compris le message, passons à autre chose.