Devinez quoi ?

Trop c’est trop. J’ai été patient parce que la réalisation est très bien faîtes, les acteurs crédibles mais trop c ?est trop. Car oui on a encore droit à une histoire débouchant sur des actes sexuels sur un gosse. Le plus triste étant qu ?à par cela l ?épisode offre de très bonnes scènes et un Anthony Lapaglia impeccable sur tout les plans.

Notre disparu de la semaine est ici John « Bull » Carver, un militaire qui prend sa retraite (poussé par ses supérieurs à cause d ?attouchements sur une mineure à Manille). Et durant la fête de son départ celui ci disparaît.

D’habitude, je n’accroche pas aux séries policières. Mais ce qui m’a plus dans Trace s’était que l’enquête policière se faisait sur le principe de la disparition d ?une personne et non à cause d’un meurtre dont il faut trouver le coupable. Hors dans cet épisode l’aspect disparition est gommé pour privilégier l ?aspect enquête policière pure et dure étant donné que l ?épisode se focalisera surtout sur la bande d’anciens vétérans du Viêt-Nam dont Bull Carver faisait partie. Sa disparition étant apparemment liée à un évènement du Viêt-Nam où un soldat a trouvé la mort (tué par Bull car il avait découvert ce dernier en train de violer une fillette vietnamienne). 30 ans plus tard et toujours hanté par cette histoire, deux de ses anciens compagnons d’infanterie le tue et font croire à une suicide.

C’est peut être parce que je regardais l’épisode seulement d’un oil passablement ennuyé que j’ai trouvé assez vite très mauvais mais je l’ai trouvé assez confus. Peut être est ce dû à moi ou au fait que les flash backs nous replongeant au Viêt-Nam étaient interprétés par d’autres acteurs pour montrer les personnages plus jeunes. Mais tout cela fait que j’ai vraiment décroché de cet épisode.

Et dans ce brouillard est apparu quelque chose de vraiment incroyable et extraordinaire. Malone cuisine comme un maître le seul suspect restant (l’autre s’étend suicidé) qui lui avoue avoir tué Bull dans sa chambre d’hôtel et lui explique le pourquoi ils en sont arrivé là. Puis Malone ressort de la pièce et quand Vivian lui demande ce qu’il a raconté, il dit purement et simplement qu’il n’a dit que son nom et son matricule. Donc si j’ai tout compris notre cher bon Jack Malone couvre carrément un meurtre jugeant que la victime était un beau salopard qui méritait de mourir. Dans l’absolu, il n’a sans doute par tort sur le fait que Bull Carver était une ordure qui n’a pas hésité à tuer l’un de ses collègues et qui violait des enfants impunément dans les endroits où il était affecté. Mais nous ne sommes pas dans l’absolu et Malone n’a pas à se substituer à un juge. Ce n’est pas lui de choisir qui mérite d’être jugé et qui non. Cela signifierait que certains meurtres sont légitimes et d’autres qui doivent être condamné.

Cette hypothèse du camouflage du meurtre est étayée par le fait que la fin de l ?épisode nous montre un reportage télé où une journaliste dit qu’on vient de retrouver le corps du disparu qui s’est apparemment suicidé. Tout cela apporte un côté beaucoup sombre au boss de l’unité des disparus mais cela est amené dans un épisode tellement nul que ça en est vraiment très dommage. L ?épisode sur le directeur de l ?école privée était à ce titre beaucoup plus inspiré en nous montrant également un côté beaucoup plus hardcore de Jack.

Autre point positif de l’épisode, la rencontre entre Fitzgerald père et fils. Martin et son père ont l ?air de bien s ?entendre malgré quelques distances entre les deux hommes. A nboter que Monsieur Fitzgerald est l ?un des directeurs adjoint du FBI (comme notre bon vieux Walter Skinner d’X-files), ça ne m ?étonne pas du coup que 1) Martin a pu avoir un boulot où il voulait 2) que les autres ne l ?aiment pas pour ses airs de fils à papa.