Harperstar

On le sait depuis quelques épisodes, "Boston Public" a intégré plus qu’une candidate de "American Idol", la 4B (Black Bitch with Big Boobs) Tamyra Gray, mais aussi un peu de ces émissions dans ses intrigues puisque nous suivons chaque semaine d’un oeil tantôt las, tantôt amusé les préparatifs de la comédie musicale que doivent présenter en fin d’année (et de saison) les élèves de Winslow High. Mais la téléréalité n’a aucune limite, et nos regrettables amis scénaristes ont inventé un nouveau concept : le Harperstar. Eh oui, depuis le chapitre 59, un membre de l’Endemol local, c’est-à-dire l’académie de Boston (qui, comme sa transposition médiatique, exige des résultats rapides et à tout prix concernant les notes) a intégré les rangs de Winslow High, et ses méthodes doucereuses et ses courbettes ont convaincu Harper qu’il ne pouvait plus se contenter de Guber, et il a donc lancé un concours pour une place de second proviseur adjoint. Donc comme dans "Popstars", il y a un jury, mais seulement...deux candidates (quelle stratégie de merde ! Ca réduit le suspense, c’est abusé !).

Et c’est l’occasion de revoir un vieux cauchemar évoqué dans quelques épisodes précédents, mais juste en paroles : Marla Hendricks part favorite de Harper et a donc toutes les chances d’avoir un poste important !! Quelle horreur !

Néanmoins comme les scénaristes ne sont pas tout à fait fous, ils tournent la chose à la rigolade, avec l’excitation de Marla puis le discours totalement surréaliste devant les conseillers municipaux. Ce qui équivaut à une disqualification d’office (mais ils sont sous crack ?? Mettez des votes par SMS à 0,34 euros la minutes, je veux influer sur la situation !) , au profît de...

...Ronnie Cooke.

(une minute de silence. En attendant je vais aux toilettes.)

Ne vous inquiétez pas, elle est très compétente, humble (elle avoue qu’elle ne veut pas du poste), elle distribue un plan de "sauvetage" de Winslow High qui sort de nulle part...Mais, voilà, cela ne va pas contribuer à la rendre moins chiante. Ronnie est donc...

...non, j’allais dire une connerie.

Le Spike de "Boston Public", c’est donc bien Henson, qui cette semaine ne part pas en guerre contre les discriminations raciales, rassurez-vous, mais doit faire face à une catastrophe familliale. Alors bien sûr, on nous sort la soeur toxico qui a un look de SDF, mais c’est pas ça le drame. Le drame, c’est...

Maxette la menace. Eh oui, Henson a le malheur d’avoir une nièce (non pas que j’aie quelque chose contre les nièces, moi-même j’en ai une que j’aime beaucoup, hein...) qui est casse-pieds comme on n’en fait pas. D’ailleurs, je me demande si la soeur toxico n’avait pas de la famille chez Rothschild, parce qu’elle préfère des briquettes de jus de pomme à un verre de bon jus d’orange de Floride. Sale gosse, en plus les bocaux de jus de pomme, ça coûte moins cher que les briquettes pour mettre dans le sac. Et les ennuis sont pas finis : voilà que tonton Henson doit l’amener au petit coin à Winslow, déclenchant l’alerte générale au lycée et la venue de Harper (il a décidément beaucoup de temps libre). Malgré les protestations de sa nouvelle petite amie (qui, elle, a bien la fortune des Rothschild), Henson essaiera bien de s’en débarrasser. Mais quand il verra qu’il la refile à des camés, il se dira que c’est indigne de son coeur gros comme ça de réactionnaire, et il reprendra Maxette la Menace. En d’autres termes on en reprend la semaine prochaine.

Et bien sûr, comme j’ai assez passé de temps sur cette review, je vous épargnerai les problèmes de Whittiah avec son petit ami, Monsieur Lourdaud (il s’appelle JT, mais vous savez, moi et les noms...).