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3.18 - Chapter 62

Raging Bull

Chapitre 62

dimanche 18 janvier 2004, par LordOfNoyze

Le fils prodigue est de retour !! Le créateur lâcheur de la série, David E.Kelley, est revenu écrire le temps d’un épisode pour sa série mal-aimée (numéro 3 après "Snoops" et "Girls Club"), et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça part...plutôt bien. Effectivement, deux idiots filment avec une caméra numérique un combat de boxe entre sans-abris, se soldant par la mort d’un des deux combattants.

Premier problème : ce qui suit est le mauvais générique. On n’aurait pas dû voir le générique de "Boston Public", mais celui de "The Practice", car c’est effectivement dans un tribunal que la majorité de l’épisode va se passer. Et c’est l’occasion de sortir du placard la nouvelle principale adjointe, débauchée pour l’occasion pour plaider la cause des deux idiots : j’ai nommé Ronnie Cooke. Donc on nous ressort le "j’y crois plus, quand je vois ces deux gamins, je me demande ce que je leur ai appris comme prof", et au procès, le "c’est pas leur faute, c’est la société qui les a conditionné". Très beau, prévisible en diable, joué avec les pieds, mais efficace pour réintroduire pour de bon Jeri Ryan.

Puisqu’on est dans les problèmes extrascolaires, aucune raison de ne pas retrouver la BCBG maquée avec Henson, et humaniste du fond de son coeur, puisqu’elle commence à s’impliquer un peu trop dans la vie de la nièce de son Henson de copain, j’ai nommé Allison. Problème : elle est retournée voir son ex-junkie de mère, qui voit (à juste titre) d’un très mauvais oeil l’organisation luxuriante d’une fête d’anniversaire pour son Allison chérie, et ne manquera pas de le lui faire savoir à la fin de l’épisode. Donc je ne sais pas si Katims a compris que c’est clairement une très mauvaise intrigue, je ne sais pas trop non plus quel public il cherche à contenter, mais toujours est-il qu’il aurait dû se contenter de l’escapade comique du sale gosse chez Henson d’il y a 2 épisodes.

Le seul problème vraiment interne à Winslow High est une affaire très basique de triche, et le mystère de la semaine est comment Pratt 2.0 l’élève flemmard, fait pour avoir toutes ses interrogations justes ? La question énerve fortement Guber, qui va jouer de sa personne avec un ridicule déguisement de rabbin (musique à l’appui), qui nous fait assez moyennement rire, même venant de Guber. On sent qu’en coulisses Kelley et Katims jouent leurs dernières cartes pour éviter l’annulation (n’oublions pas que chaque année, "Boston Public" n’évite que de peu le couperet de l’annulation, via des critiques et un accueil public clément sans être pour autant très populaire), résultat : on s’ennuie. Et la réponse donnée, celle du nain (Verne Troyer, Mini Me dans "Austin Powers" 2 et 3)génie qui truque les interros pour dénoncer un système scolaire ne pouvant accepter les profs (?!?) comme lui n’est qu’une manière de plus de se rendre compte que Kelley a vraiment abusé de substances illicites ces dernières années.


Voilà, je ne ferai pas de bilan de cette review, vous avez très bien compris mon point de vue : un épisode de plus pour faire un épisode de plus, du remplissage pré-season finale auquel on va, hélas, avoir droit dans les semaines à venir. Je mets évidemment la mention "hors sujet" au simulacre de procès qui ne sert qu’à donner un beau rôle à une Ronnie Cooke décidément très peu intéressante, et aux possibilités de développement quasi-nulles.

Pour conclure, je vais mettre au grand jour un secret de Polichinelle : même si France 2, comme annoncé, diffuse la saison 4 à la suite de cette saison, je ne continuerai pas les reviews de "Boston Coeurs à Vif". Les raisons seront largement évoquées lors du "season finale".