Pas de bras, pas de chocolat

Où Dutch fait preuve de trop d’assurance et laisse s’échapper un couple de psychopathes, où Claudette remet petit à petit les pièces du puzzle "Mackey-Tio" en place, et où Mackey affronte plus borderline que lui : son ancien partenaire, Joe.

Après que sa femme soit partie avec ses enfants, que Tio se soit fait brûler vif, qu’il ait torturé Armadillo, que son équipe ait fait preuve d’une certaine incompétence, Vic Mackey décide de prendre un jour de congé pour retrouver sa femme et s’assurer que ses enfants sont en sécurité. Shane se comporte toujours comme un adolescent cherchant à la fois l’admiration de son père, en agissant comme il le ferait. Mais n’est pas Vic Mackey qui veut. Et Shane n’a jamais été à la hauteur. Plus boulet que fidèle serviteur, Vic décide de le remettre, lui et les deux autres toutous de la Strike Team, à David Aceveda.
Au commissariat, Vic aura la visite de son ancien partenaire, Joe. Ils partagent tous les deux les mêmes méthodes, et la même vie. Joe est divorcé ; il sur-vit dans un minuscule appartement, et s’est fait virer des forces de police à cause d’un certain Fleetwood. Il aimerait d’ailleurs que Vic l’aide à se venger. Si Vic est d’abord réticent (peut-être en a-t-il marre de se mettre dans des affaires douteuses), mais il accepte, pour aider son ami. Au moment où ils s’apprêtent à arrêter Fleetwood, Vic a un appel de sa femme, qui lui annonce qu’elle revient à la maison avec les enfants. Vic est heureux, mais dans sa liste de priorité, celle d’arrêter un trafiquant vient avant le fait de retrouver ses enfants et sa femme. Evidemment, l’arrestation se passera mal, et Vic sera blessé à la jambe, et manquera même de se faire tuer.
Arrivé à l’hôpital, on lui apprend qu’il doit se faire opérer. Il décidera, alors que sa blessure saigne encore, d’aller embrasser ses enfants avant de passer sur le billard, comme si de rien n’était, comme pour les rassurer.
La volonté qu’a Vic Mackey de vouloir avant tout protéger ses enfants de la souffrance est proportionnelle à sa facilité à s’empêtrer dans des affaires louches et surtout très dangereuses, qui le mettent lui et sa famille en danger. Néanmoins, il semblerait qu’un petit ange surveille notre officier "borderline", car l’opération se passe bien.
Shane et le reste de la Strike Team ont fait leur propre enquête, pour retrouver le tireur qui a failli tuer leur "chef", leur "père", leur "parrain". Autant dire qu’ils sont en colère. Et Shane de faire son Shane, encore une fois. Après les violences racistes, l’épisode "je pisse sur les gens pour les humilier", le voilà prêt à violer la copine du tireur. De pire en pire... Il aura ses infos, bien sûr, et l’équipe arrivera à temps pour empêcher Joe de se faire tuer. Mais à quel prix ?

Pendant ce temps, Claudette cherche toujours à remettre les pièces du puzzle en place, et veut vérifier le compte en banque de Mackey. Elle pense (à raison), que Vic est le "Landlord", le propriétaire qui apparait dans le cahier des comptes de Tio, le revendeur de drogues. Devant le refus d’Aceveda, Lanie, l’auditrice civile, toujours sur le dos de David et de Vic, essaiera de convaincre Claudette de lui demander son aide afin qu’elle puisse intervenir en sa faveur... Mais ce ne sera pas nécessaire, Aceveda revenant sur sa décision à la fin de l’épisode. Que cherche-t-il à faire ? Claudette va certainement remettre tout en place sans trop de difficultés... Quelles seront les conséquences ?

Heureusement, Claudette et Dutch sont occupés toute la journée par un bras apporté au commissariat et trouvé dans une poubelle. Le bras est encore "frais", si on peut dire, et la personne de qui on l’a coupé peut toujours être en vie. L’enquête de voisinage les amènera à interroger un couple, dont on sait dès le début, grâce à un plan de caméra sur la salle de bain, que ce sont eux qui ont enlevé la jeune femme et lui ont coupé le bras... Elle est baillonnée, et paniquée... Le reste de l’épisode sera d’une incroyable intensité. Dutch et Claudette réussiront-ils à deviner que le couple en question est coupable ? On pouvait parier sur le talent de Dutch pour faire des analyses psychologiques justes de ses suspects, mais il se trouve qu’il fait preuve d’un excès d’assurance et se fait abuser par l’apparente détresse morale de la copine du suspect. Il se trouve qu’en réalité, les deux sont aussi coupables l’un que l’autre, puisque le mari a pensé l’enlèvement, et la femme a eu l’idée du bras coupé... Malheureusement, il sera trop tard quand Dutch s’apercevra de son erreur, et alors qu’il aurait pu sauver la victime, il a retrouvera morte.
Entre ça et la fillette qui s’est faite violée parce qu’il l’a fait venir au commissariat sans penser aux conséquences, on peut dire que Dutch n’est plus aussi chanceux que lorsqu’il a résolu l’affaire des prostituées tuées par le serial-killer... Comment va-t-il affronter ses défaites ?

Danny n’a pas le soutien de Julien à propos de l’accident qui a coûté la vie à un citoyen américain d’origine arabe. Une femme noire et son voisin, arabe, ne cessaient de se chercher querelle, et un soir, leur affrontement a mal tourné : la femme a sorti un gros couteau de cuisine, l’homme a sorti un revolver. Il était très agité, et même s’il n’a pas voulu tirer, Danny l’a pris comme une menace et l’a abattu. Tout s’est passé en quelques secondes, mais au moment où elle a tiré, Julien était en train de raccompagner la femme au couteau dans sa maison.