M. Sentimental

Visiblement pas effrayés par la répétition, les scénaristes nous imposent une nouvelle fois cette saison, après "L’Ombre de la Mort", "Lazare" et "Renaissance", le thème du mort qui revient se venger des vivants.
La variation de la semaine est la presque-mort du sujet, dont le cerveau est en fait cryogénique, et son influence sur son jumeau autiste.

L’enquête en elle-même se trouve donc par définition relativement routinière. Elle est relevée, toutefois, par quelques scènes hautement spectaculaires dans le centre d’essai des réacteurs d’avion, et par quelques idées visuelles fortes (les morceaux éclatés du cadavre glacé ‘‘éclaté’’). Enfin, si on retient quelque chose de cet épisode, c’est son aspect touchant, mis en valeur par le réalisateur David Nutter, qui était surnommé dans l’équipe M. Sentimental.
Le personnage de Roland est ainsi plutôt bien développé et réussi à toucher. Le portrait des autistes qui est ici dressé convainc. Surtout, Zeljko Ivanek (plus connu depuis pour avoir été le fils Drazen dans 24, jour 1) y réalise une prestation époustouflante.