LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Archives > X-Files > Saison 1 > And so, it begins...

1.23 - The Erlenmeyer Flask

And so, it begins...

Les Hybrides

mercredi 17 décembre 2003, par Sullivan

Printemps 1994, c’est la panique aux bureaux de production de la toute jeune 1013, qui produit la non moins jeune X-Files. En effet, alors que la série n’est même pas installée ...

... vient de tomber LA mauvaise nouvelle du siècle : Gillian Anderson est enceinte. Et bien vous savez quoi ? C’est toujours dans la panique qu’on écrit les meilleures histoires.



La grossesse d’Anderson a en effet eu une conséquence directe : Carter ne souhaitant pas intégrer la grossesse à la série (qui ne s’y prête pas), il va devoir se passer de sa co-actrice principale pendant quelques épisodes. Il va falloir trouver quelque chose d’assez gros pour le justifier. C’est dans ces circonstances et pour ces motifs que furent posées les grandes lignes de la mythologie de la série, se basant sur les épisodes à extraterrestres qui revenaient régulièrement depuis le début de la saison, et autour de laquelle la série tendait de toute façon à s’articuler.
Si les dits épisodes brassaient beaucoup de vent, The Erlenmeyer Flask est la première vraie brique de la mythologie, et en introduit de nombreux éléments récurrents.


C’est à nouveau Gorge Profonde qui pousse Mulder à s’intéresser à la disparition d’un homme après une course-poursuite avec la police. Peu à peu, les deux agents prennent conscience qu’ils ont mis le nez dans une nouvelle sombre affaire de conspiration gouvernementale. Hybrides humano-extraterrestres au sang vert, base d’ADN inédites, et fœtus alien sont au programme. De quoi renforcer les convictions de Mulder, et faire chanceler celles de Scully.
De quoi, aussi, faire passer un très bon moment au spectateur devant ce thriller d’excellente facture qui clôt de manière brillante la première saison et fournit enfin un véritable enjeu à la série.


The Erlenmeyer Flask a en outre la particularité de changer de signification lorsqu’on le revoit en connaissant la suite de la série. On se rend alors compte que les clefs du mystères y sont presque toutes livrées (le programme de mise au point d’un hybride par thérapie génique grâce au fœtus extraterrestre de Fort Marlene est en effet le but final du Projet ; et Scully pénètre dans les lieux en parlant de Purity Control, Purity étant le nom de l’Huile Noire).


La saison 1 se termine sur l’un de ses tout meilleurs épisodes. Un suspense fort et riche d’enjeu, qui implique fortement nos personnages et annonce l’évolution de la série dans sa seconde saison.