I can’t think of a more undignified one than autoerotic asphyxiation

... cette saison, il va se déchainer ! L’épisode est centré sur l’époustouflant personnade de Clyde Bruckman, interprêté par le non moins époustouflant Peter Boyle, qui a reçu l’Emmy de la Meilleure Guest Star pour ce rôle.
Bruckman est un voyant désabusé qui a la capacité de prédire la mort des gens depuis la mort de The Big Bopper.


Dans un accident d’avion et qui, par ailleurs, vend des assurances vie. Il se trouve lié par une suite de coïncidences à une série de meurtres de voyants, perpétrés par un homme désireux de savoir comment tout cela va finir. Mulder et Scully sont associés à l’enquête, sur laquelle la Police locale a aussi impliqué un Voyant médiatique d’opérette, le Stupéfiant Yappi. Dans ce rôle, on trouve Jaap Broeker, réellement stupéfiant et hilarant (et, à l’époque, doublure lumière de David Duchovny).


Comme toujours dans les épisodes de Darin Morgan, si l’intrigue, les personnages et les répliques sont à mourir de rire, l’ensemble sert un fond très riche, une vraie vision du monde, extrêmement pessimiste. Car le don de Bruckman s’applique aussi à lui-même, comme on s’en rend compte à la fin de l’épisode. Scully, bouleversée, découvre en effet le corps du Voyant qui s’est suicidé, dans la position qu’il lui avait décrite à mots couverts. Le corps a été en partie dévoré par son ignoble petit chien, Queequeg, que Scully décide d’adopter(!).


L’épisode regorge d’in-joke, d’études de caractères fascinantes, de scènes chos (le rêve de la composition de Clyde Bruckman) si bien qu’il fascine toujours après de très multiples vision.