Que c’est bon entre mecs...

Un homme est retrouvé mort sur une plateforme pétrolière dans l’espace maritime du Mexique. Nos agents seraient de nouveau sur le dossier de la fameuse huile noire mais Kersh a envoyé Doggett à la place de Mulder. Quelque chose en relation avec cette huile noire, pourrait confirmer les pires peurs de l’agent Mulder...

« Vienen », soit « Ils arrivent » en espagnol est sans conteste l’épisode mythologique de la saison qui m’a le plus emballé ! Les scénaristes continuent leur exploration des possibilités qu’offre le trio (voir quator) avec Scully/Doggett/Mulder (voir même Skinner) pour notre plus grand bonheur ! Y a de l’action, un décor atypique pour la série, une excellente interaction Doggett/Mulder, de la mythologie, des pressions politiques, bref que du bon.


Tout d’abord la scène d’ouverture est plutôt pas mal on se demande ce qui se passe, puis on retrouve notre fameuse huile noire. Ca faisait bien longtemps qu’on ne l’avait pas revu dans la série depuis « Patient X » quand même, ça fait un bail quoi. Et puis quel bonheur d’entendre Doggett résumer l’affaire « Piper Maru ». En revenant comme ça sur des affaires vraiment vécues par nos 2 agents, ça les fait vraiment "rentrer dans la légende" (côté encore plus accentué dans « Alone »), et ça fait vraiment plaisir. Ceci dit on retrouve vraiment notre Mulder ici : casse-pied, pot de colle, sûr de lui. Aaaaah le FBI peut pas s’en débarrasser comme ça. Lorsque lui et Doggett sont dans le bureau, on en vient presque à se demander qui est de trop lorsqu’ils ont tous les 2 le réflexe de décrocher le téléphone qui sonne. Puis ensuite grosse réunion dans le bureau de Kersh «  comme au bon vieux temps » lance t’il à Scully. Le voilà notre Mulder, même s’il est toujours un peu déboussolé d’être mis au rencard des X-Files au profit de ce Doggett envers qui il a tout de même encore quelques méfiances. On le retrouve là notre Mulder avec ses combines en douce, il force la main au FBI à mener une enquête, il part sur les lieux de l’enquête à la surprise de tout le monde. Il ira même jusqu’à ne pas prévenir Scully de son départ, Mulder est donc désormais un cavalier seul ayant Doggett pour partenaire occasionnel. Par tout ça on comprend bien qu’on ne reverra plus le duo Mulder et Scully en action, d’ailleurs toute référence à cette forme de leur partenariat est évoqué au passé, passé révolu. Cette fois X-files c’est Doggett, avec la fameuse scène de fin où Mulder lui dit qu’il est viré et qu’il lui donne sa « bénédiction » pour reprendre le service. Le passage du relais se fait sereinement. Mulder s’en va vers d’autres aventures, sans doute différentes.


En ce qui concerne l’huile noire on peut se poser quelques questions. Comme comment se fait il que des humains, des indiens soient naturellement immunisé contre le virus alien parce que leur patrimoine génétique n’a pas été mélangé avec d’autres peuples. Un peu étrange comme raison ça, ils auraient put émettre une hypothèse furtive comme quoi ces indiens étaient réputés pour avoir des contes et légendes en rapport avec de certains « homme de l’espace ». Sinon on est à fond dans la mythologie, huile noire, parano, pression politique (Kersh assure dans ce rôle), d’ailleurs les sceptiques peuvent voir un complot économique et politique comme explication dans toute cette histoire, alors qu’une autre explication est envisageable : le surnaturel ! Du X-Files pur jus en somme. Sinon on peut se demander ce que veut dire cette histoire : les aliens (les gris dont l’essence est l’huile noire) aurait décidé de changer de plan d’invasion : à l’aide de pétrole ils pourraient répandre le virus alien dérivé de l’huile noire pour contaminer le monde. C’est une bonne idée. Il a bien fallu qu’ils trouvent un autre moyen, puisque raisonnablement le projet avec les abeilles a dût être abandonnée suite à la dissolution du consortium (au sens figuré comme propre) par les rebelles. Les Gris colonisateurs doivent donc être assez affaiblis pour envisager un plan de rechange de ce genre. Mulder et Doggett ont donc apporté un sursis supplémentaire au monde.


Par contre le coup de l’explosion vers la fin avec le saut de Mulder et Doggett VERY TOO MUCH, mais bon on va pas refaire le monde ;)

Pour conclure, je dirai que le petit nouveau là nous a écrit un très bon scénario, d’ailleurs c’est la première fois qu’un scénariste hors équipe régulière, écrive un épisode mythologique. Le laisse pas partir celui-là Carter : il est bon. Histoire bien rythmée, tous les personnages très bien utilisés, très bonne maîtrise des éléments qui forment la toile de fond de la série, non vraiment rien à redire.