Accueil > Critiques > Critiques en Cours > Desperate Housewives > In memoriam
1.03 - Pretty little picture
In memoriam
mardi 13 septembre 2005, par
Teri Hatcher nue à l’écran pendant cinq minutes... Qui a dit que Marc Cherry n’était pas prêt a tous les coups marketing pour s’assurer du succès de la série ?
« Après ma mort, » raconte Mary-Alice, « j’ai commencé à rendre les parts de moi qui n’étaient plus nécessaires. Mes désirs, croyances, ambitions, doutes... toute trace de mon humanité fut démantelée. J’ai découvert que lorsqu’on s’avance vers l’éternité, ça aide de voyager léger. En fait, je ne me suis raccroché qu’à une chose : mes souvenirs. Ce qui est incroyable quand je regarde en arrière vers le monde que j’ai laissé derrière moi, c’est que je me souviens de tout. Chaque petit détail. Comme mon amie, Bree Van de Kamp. Je me souviens de son sourire qui invite à la confidence. L’élégance douce de ses mouvements. La chaleur réconfortante de sa voix. Mais ce dont je me souviens le plus à propos de Bree, c’est de la peur dans son regard. Le monde de Bree était en train de se retourner, et pour une femme qui déteste les choses inachevées, c’était inacceptable. »
A cinq heures et demie du matin, Bree est allongée les yeux grands ouverts dans son lit. Elle se lève et va réveiller Rex dans le canapé-lit du salon. Il faut que tout soit rangé avant que les enfants ne soient levés afin qu’ils ne suspectent rien. Rex a très mal dormi dans cette literie inconfortable. Il admet que même s’il ne le veut pas, s’il continue comme ça, il va devoir réintégrer le lit conjugal à force de fatigue.
« Oui, Bree avait peur de beaucoup de choses. Mais s’il y en avait une qui ne l’effrayait pas, c’était le challenge. »
Bree se le tient pour dit, et prend sur elle de découper les tiges de métal et de diriger les pointe vers le matelas...
In memoriam
« La journée à Wisteria Lane commença comme tous les autres, avec une tasse de café et le journal du matin. Et tandis que Lynette lisait la section business, que Gabrielle étudiait les collections d’automne, et que Bree cherchait des idées de décoration, Susan jeta un œil sur la une et vit quelque chose qui attrapa son regard... »
En fixant la date du jour, quelque chose revient à l’esprit de Susan. Elle se dirige vers son calendrier affiché dans la cuisine et arrache le post-it collé dessus à la date du lendemain : un dîner était prévu chez Mary-Alice Young.
Susan, Bree, Lynette et Gabrielle se retrouvent ensemble pour en discuter et il est décidé de maintenir ce dîner malgré tout. Il se tiendra chez les Van de Kamp en l’honneur de Mary-Alice.
Chez les Young, le petit-déjeuner est tendu : Zach en veut à son père de n’avoir pas publié d’éloge funèbre en l’honneur de sa mère, comme une voisine le lui a fait remarquer. Plus tard, Zach découvre dans la garage une boite à chaussure qui contient le revolver avec lequel sa mère a mis fin à ses jours. Une explication s’en suit entre l’adolescent, jouant avec le revolver, et son père. Elle est interrompue par Bree qui vient les inviter au dîner. Zach est très touché qu’elles fassent ainsi quelque chose en la mémoire de sa mère. Son père en profite pour s’approcher et lui prendre le revolver des mains tout en s’excusant auprès de Bree de ne pas pouvoir être présents.
Paul administre des tranquillisants à son fils. La nuit venue, alors qu’il s’est endormi la télé allumée sur la canapé du salon, Paul s’approche de lui. Son attention est tout-à-coup attiré par la télévision. Le journal révèle que la Police vient de retrouver un coffre à jouet d’enfant dans une rivière. Le coffre contenait des restes humains.
Paul éteint brusquement la télévision et quitte la pièce. Zach ouvre les yeux, il ne dormait pas...
Lynette
Tom n’est pas exactement ravi à l’idée de se rendre à un dîner le lendemain soir. Il vient de rentrer et veut passer une soirée tranquille chez lui. ‘‘Tu te souviens de ce que c’est de travailler une semaine de 60 heures ?’’ demande-t-il à sa femme. Bizarrement Lynette, qui a ce moment précis à une bassine pleine de linge sale dans les mains, le prend assez mal.
Mais quand Lynette tombe sur des photos d’un voyage de travail de Tom où, en compagnie de deux collègues, il porte sombrero sur la tête et verre de marguarita à la main, elle est encore moins disposée à laisser passer ça. Tom abdique et accepte qu’ils aillent ensemble à ce dîner. Mais c’est trop tard, Lynette a déjà annulé la baby-sitter. Elle a une autre idée. Elle ira dîner... pendant que Tom gardera les enfants. Dans la mesure où Tom a du mal à ouvrir ses yaourts sans Lynette, on s’interroge.
Avant de partir, Lynette est bien décidée à ce que cette soirée soit sa petite vengeance. Elle donne ainsi aux garçon un paquet de cookie, sachant que le sucre avalé après 5 heures les rend hyper-actifs...
Gabrielle
Carlos n’est pas exactement ravi à l’idée de se rendre à un dîner le lendemain soir. Gabrielle part au quart de tour et s’énerve. Carlos lui recommande de se détendre. Gabi le prend au mot et, à peine a-t-il quitté la maison, elle appelle John et lui demande de passer la voir dans l’après-midi.
Le moment de détente est vite compromis, cependant, quand elle aperçoit une petite fille qui la regarder embrasser John à travers les carreaux de la porte d’entrée...
Gabrielle apprend que la fillette est leur nouvelle voisine. Elle lui offre une poupée en lui expliquant que les baisers sont quelque chose qui se font entre amis, aussi. Au moment où elle s’éloigne, la gamine se retourne vers elle et lui indique que ce dont elle a vraiment envie, c’est d’un vélo. Gabrielle le lui achète et se retrouve bien vite à la pousser en courrant derrière le vélo en talons hauts pour lui apprendre à en faire.
Bree
Rex n’est pas exactement ravi à l’idée de se rendre à un dîner le lendemain soir. Encore moins s’il a lieu chez eux. Mais les choses sont décidées, et Bree a même des instructions : il lui est interdit de boire une goutte d’alcool. En effet, saoul il devient bavard et il n’est pas question que qui que ce soit sache qu’ils vont chez un conseiller matrimonial. On apprend même que Rex doit, pour justifier ses absences, dire à ses collègues que lui et Bree prennent des cours de Tennis...
Rex a demandé au Dr. Goldfine qu’ils se rencontrent lors de sessions privées. Bree est contre, mais doit si plier. ‘‘Si ce qu’il a à vous dire concerne l’adultère, la prostitution ou la pornographie sur Internet, j’aimerais que vous teniez une ligne morale,’’ dit elle en quittant la pièce, sa raquette de tennis sous le bras.
Susan
Susan demande à son ex, Karl, de garder Julie un jour de plus pour qu’elle puisse se rendre au dîner le lendemain soir. Karl n’est pas exactement ravi. Pendant la conversation tendue, Brandy (l’ex secrétaire de Karl, si vous suivez) les regarde de loin en sirotant une canette. Au moment de partir, elle jette la canette à la poubelle mais la manque, celle-ci roule sur le sol devant les pieds de Susan. Sans s’en préoccuper, Brandy s’apprête à remonter dans la voiture quand Susan l’interpelle. Suit un psychodrame mené par Susan à ce sujet, et la canette finie jetée aux pieds de Mike Delfino qui demande s’il faut qu’il la ramasse...
Un peu plus tard, Susan raconte à Lynette que Mike ne lui a pas répondu au téléphone depuis l’incident où elle pense s’être ridiculisée devant lui. Mais dès qu’elle approche de Karl, elle devient folle. Lynette lui dit qu’il va falloir qu’elle fasse la paix avec cette partie de sa vie.
Plus tard, elle repense à cette phrase en se rendant compte qu’elle a découpé toutes les photos de Karl dans les albums de famille. Elle appelle Karl pour lui dire qu’elle voudra lui parler quand il ramènera Julie. A sa surprise, il se rend immédiatement chez elle. Elle est prise au dépourvu, mais finit par expliquer à Karl qu’elle voudrait qu’il s’excuse pour la manière dont il l’a trompé. Immanquablement, le ton monte, et Susan finit par chasser Karl jusqu’à sa voiture en lui hurlant dessus, simplement vêtue d’une serviette puisqu’elle sortait de sa douche. Mais la serviette se prend dans la porte de la voiture, et quand Karl démarre, elle se retrouve bientôt nue sur le trottoir... Avant de découvrir que la porte de la maison s’est claquée derrière elle et qu’elle est enfermée dehors. Elle essaie d’ouvrir une fenêtre et finit par tomber dans un buisson. C’est alors que Mike arrive. Venant de rentrer, il a seulement maintenant eu ses messages et serait ravi e venir si l’invitation tient toujours. Il sera aussi ravi de l’aider à rentrer chez elle, et à s’habiller !...
Chaude ambiance
Susan et Mike arrivent en dernier au dîner. Mike justifie leur retard en disant que Susan a eu du mal à trouver quelque chose à se mettre. Pendant l’apéritif, Carlos approche Rex à propos des cours de tennis qu’il prend et lui demande de lui passer les coordonnées de son professeur. Rex finit par avouer qu’en fait, lui et Bree voient un conseiller matrimonial. Mais Bree se trouvait derrière lui, et un plat d’amuse-gueule s’écrase bruyamment sur le sol, captant l’attention de tout le monde. Rex prend Bree à parti et explique à tout le monde la vérité. ‘‘Le monde s’est-il écroulé ?’’ l’interroge-t-il ensuite. Mais Bree ne lui répond pas. Elle se contente de se fendre d’un large sourire à l’assistance et de les inviter à s’attabler : le dîner est servi.
Autour de la table, l’ambiance est glaciale et on entendrait une mouche voler. Susan finit par prendre la parole. Ils voient un conseiller matrimonial ? Et alors ? En matière d’humiliation, elle-même a fait beaucoup mieux le jour-même, et elle leur raconte sa petite aventure nue... Lynette raconte pour sa part qu’elle et Tom se sont fait mettre dehors de Disneyland pour comportement indécent dans l’une des attractions. Mais Bree prend à son tour la parole, fixant son mari du regard. Sans aucune forme d’introduction, elle lance soudain : ‘‘Rex pleure après avoir éjaculé’’.
Le silence retombe dans la pièce. Rex jette sa serviette sur la table et quitte la maison...
Contre-coups
Quand Mike et Susan quittent la soirée, Mike se demande s’ils ne sont pas partis vite, mais pour Susan c’était déjà trop long. Elle s’excuse devant Mike de son propre comportement face à son ex. Mike lui donne son point de vue : Karl lui a peut-être rendu service. En la quittant il lui a offert la possibilité de trouver quelqu’un qui soit de sa valeur.
Quand il revient, Susan accueille Karl en s’invitant dans la voiture. Elle s’excuse auprès de Brandy pour son comportement et leur explique qu’excuses ou pas excuses, elle va laisser aller la colère qu’elle a accumulé et tourner la page. Elle s’apprête alors à retourner à la maison, mais Brandy sort de la voiture et c’est elle qui lui présente des excuses pour la manière dont sa relation avec Karl a démarré...
Avant qu’ils ne se couchent, Gabrielle écoute Carlos expliquer durement que jamais il ne laissera une femme l’humilier comme Bree l’a fait avec Rex. Il réagirait avec violence. Gabi se couche l’air inquiète...
En rentrant, Lynette raconte la soirée à Tom, exténué par sa soirée. Il ne se déclare pas surpris. Il n’a jamais vraiment eu l’impression que les Van de Kamp étaient heureux. Lynette s’interroge tout haut : et eux, le sont-ils ?
Le lendemain, Tom décharge Lynette dès qu’elle rentre à la maison. Il lui propose d’occuper la demi-heure de ‘Finding Nemo’ qu’il reste aux garçons pour s’accorder un peu de temps à eux. Ils dansent ensemble, dans la cuisine. Bientôt, les garçons s’asseyent dans l’escalier pour les regarder faire en silence...
Le lendemain du dîner, Bree prépare la valise de Rex, qui va partir à l’hôtel. Elle plaisant qu’elle va dire aux enfants qu’il est parti pour un stage de tennis, et se demande comment ils ont pu en arriver là. ‘‘Parce que tu ne me laisse même pas faire ma propre valise,’’ répond Rex en s’en allant.
Bree se précipite chez le Dr Goldfine, le suppliant de lui répéter les confidences de Rex et de lui accorder un rendez-vous tout de suite. Goldfine se rend dans la salle d’attente et essaye de parler au client qui avait un rendez-vous prévu. Pendant ce temps, Bree se tourne soudain vers le placard dans lequel le Docteur conserve les enregistrements audio des sessions, à la recherche de la cassette de celle de Rex. Ce qu’elle trouve est tout autre : une session au nom de Mary-Alice Young.
La nuit venue, les femmes de Wisteria Lane sont réveillées par le bruits de coups sourds portés à répétition.
« Oui, je me souviens du monde, de chaque détail. Et ce dont je me souviens le plus, c’est à, quel point j’avais peur. Quel gâchis ! Vous voyez, vivre dans la peur, c’est ne pas vivre du tout. J’aimerai pouvoir le dire à ceux que j’ai laissé derrière moi, mais est-ce que cela servirait à quelque chose ? Probablement pas. Je comprends maintenant qu’il y aura toujours ceux qui font face à leurs peurs. Et ceux qui prennent la fuite. »
Le bruit du marteau de Paul avec lequel il plante un panneau au devant de sa maison.
‘‘A vendre’’...
_________
Ce qui, à mon sens, est fascinant avec ces premiers épisodes de Desperate Housewives, c’est qu’on y voit très bien, en raison de la complexité de la structure de la série, la manière dont la formule élaborée de chaque épisode se construit petit à petit. Cela tout en faisant en sorte de permettre aux nouveaux venus de prendre le train en marche, comme on le voit au travers des rappels au début de cet épisode et du précédent sur la nature de la voix-off qui ponctue la série.
Cet épisode est organisé autour de deux thèmes différents, celui de la mémoire et du souvenir des disparus, et celui de la peur et des différentes manières de réagir face à elle. Mais toutes les intrigues de l’épisode ne sont pas nécessairement connectées à ces thèmes.
Mais on retiendra encore surtout, probablement, les séquences comiques de l’épisode. La féminité débordante de Teri Hatcher vaguement dissimulée derrière une plante rachitique (toute notre sympathie à la réalisatrice qui a abattu la lourde tâche de mettre une telle scène en conformité avec les standards de diffusion Américains) ou ce one-liner dévastateur, sorti de nulle part et irrésistible balancée sans aucune forme d’introduction par Bree pendant le repas.
Difficile d’être convaincu par l’intrigue de Gabrielle dans cet épisode. De toute façon, les scénaristes eux-mêmes n’y croient pas beaucoup, vu la manière dont elle ne se conclut pas réellement. Le plus invalidant étant peut-être qu’en l’espace d’une courte scène de dialogue, Carlos, à la fin de l’épisode, fait peser une menace bien plus sérieuse sur cette histoire d’adultère que ne l’aura jamais fait cette gamine invraisemblable. En revanche, j’ai beaucoup aimé les touches apportées par le couple Scavo. Il faut avouer que Felicity Huffman et Doug Savant, dont Melrose Place nous avait pourtant presque persuadé qu’il avait fréquenté la même école d’acteur que Tom Welling, ont une très bonne alchimie ensemble. Ils constituent un couple crédible dont les doutes (et nous, est-ce que nous sommes heureux ?) touchent réellement.
Dans le registre des acteurs qui montrent un autre visage, on mentionnera forcément James Denton, ultra-crédible dans son costume d’homme idéal, lui dont on se souvient d’abord comme le sinistre Mr. Lyle. Ce souvenir est intéressant, et n’est peut-être pas complètement involontaire de la part des directeurs de casting, puisqu’il sert de rappel constant du sombre secret que le personnage cache, lui aussi.
Mise en bouche
Longtemps, la majorité des génériques de série se sera résumé à compiler paresseusement quelques images des épisodes déjà tournés. Même si, dès les années soixante on pouvait trouver ici où là des choses plus originales, telles que le dessin animé qui servait d’ouverture à Ma Sorcière Bien Aimée, cela restait l’exception.
Dans la première moitié des années 90, un mouvement global s’enclencha, au sein duquel X-Files joua les chef d’orchestre, tendant vers une qualité visuelle des séries plus aboutie, plus cinématographique. C’est dans cet élan qu’une plus grande attention fut portée à ce clip de 45 secondes à une minute qui, au delà de porter les crédits, pouvait être mis à profit pour installer l’ambiance dans laquelle on invite les spectateurs à s’installer le temps d’une heure. Cela pouvait se faire au travers d’un tournage d’image spécialement pour cette séquence, où par la mise en œuvre de montages plus élaborés et riches, comme dans les dernières saisons du Caméléon.
Une nouvelle impulsion fut donnée en ce domaine par les séries HBO. Six Feet Under puis Carnivale ont mis à l’antenne des génériques qui constituaient presque des œuvres en elles-mêmes et dont il est presque impossible de se lasser.
C’est dans cette nouvelle tradition qui contamine donc les Networks, que se positionne le générique de Desperate Housewives. Cette séquence a les mêmes avantages et inconvénients associés que ses grandes sœurs de chez HBO : tout parti prix artistique fort va forcément susciter des adhésions... et des rejets. Clairement, les adhésions auront prévalu sur les rejets dans le cas présent. Ce générique évoque la maltraitance quotidienne faite aux femmes à travers les âges, dans les styles graphiques des arts prévalant de cette époque. La séquence s’ouvre et se referme sur une évocation du mythe du péché originel - le mythe qui institue la femme comme la coupable et la pécheresse.
Wisteria Lane’s Gossip
> Permettez-moi de féliciter le service marketing d’ABC (groupe Disney) qui arrive sans problème à caser une référence à son grand succès disponible partout en DVD aussi bien dans Lost que DH, soit ses deux grand hits de l’année. Si vous n’avez pas le DVD de ‘Finding Nemo’ chez vous, c’est que vous êtes vraiment insensible à la publicité (et que vous n’avez pas très bon goût)... Pour faire bonne mesure, cet épisode rajoute même une mention à Disneyland !
> Au terme de ce troisième épisode, les bases posées par le pilote ont déjà été changées puisque Rex quitte le domicile familial des Van de Kamp, concrétisant la séparation du couple.
Les différentes intrigues additionnées dans l’épisode fonctionnent plus ou moins bien, mais la finesse des dialogues et le jeu des comédiens assure à l’ensemble d’être plus que la somme des parties. Quelques unes des scènes les plus tordantes de la série sont de cet épisode. Encore ! Encore !
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires