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1.19 - A Voice In Wilderness (Part 2)
La bataille de la planète
Une Voix dans l’Espace (Partie 2)
samedi 28 août 2004, par
Quand je vous disais que les querelles de voisinages c’était l’enfer voilà qu’en plus faut qu’un 3ème larron vienne s’en méler
Le bâtiment est un croiseur de L’alliance terrienne commandé par le capitaine Pierce. Apparemment la Terre pense que le territoire neutre de Babylon 5 ne va pas rester si neutre que cela à cause de la découverte de Sinclair. Toujours en quête de nouvelles technologies, ce gigantesque complexe intéresse l’Alliance et elle veut prendre possession de tous ceci. Pierce à donc ordre de protéger Babylon 5 et Epsilon 3 des autres races qui voudront leurs parts du gâteau.
Sinclair qui a ramené l’alien au Med-Lab est en colère face à ce Patton du pauvre qui arrive en fanfare sur un avant-poste où la diplomatie est de rigueur si l’on ne veut pas faire tous peter. Pas question d’obéir à Pierce, il demande au sénateur Idoshi une confirmation du président Santiago quant à ses pleins pouvoir sur le secteur de Babylon 5 mais ce dernier est trop occupé à gérer la crise sur Mars. Poussé par le Sénat, il vient d’autoriser l’usage de la force à l’encontre des rebelles. Voila une nouvelle qui réjouit certains mais pas d’autre et forcement c’est le clash. Garibaldi fait ainsi un « tour de magie » sur un descendant de S.S.
Pierce décide d’envoyer ses hommes sur Epsilon 3. Pas de bol pour lui, le système de défense redouble d’intensité et plusieurs de ses vaisseaux sont mis hors de combat. Sinclair le bluffe en lui révélant qu’il lui manque un système de brouillage pour atteindre la planète. Ce mensonge lui donnera quelques heures pour régler la situation. Parce que devinez quoi ? C’est de pire en pire. Ivanova à découvert que les tremblements de terre d’Epsilon 3 étaient de plus en plus fort et de plus en plus fréquent. En voulant aller sur la planète en l’absence de son gardien, Pierce a déclenché le système d’auto-destruction. Dans moins de 72 heures la planète s’effondrera sur elle-même détruisant la station.
C’est au tour de Draal d’être appelé par l’alien. Il se réveille au Med-Lab avec Franklin, Delenn et Draal à son chevet. Il leur explique que la machine va exploser si on ne fait rien. Tout le monde est à bout. Garibaldi est en colère car il ne peut rien faire et Sinclair est prêt à abattre l’Hyperion si celui-ci tente de retourner sur Epsilon 3. Vous croyez qu’on à atteint le point de rupture ? Hé ben non ! Voila qu’arrive un autre vaisseau. Son équipage semble appartenir à la même race que le gardien d’Epsilon 3. Ils n’ont pas l’air amical en tous cas. Il pose un ultimatum, si dans dix heures les étrangers ne quittent pas leur planète et ses environs ils tueront tout le monde. Pierce leur lance alors un autre ultimatum. Décamper du secteur avant 9h00 ou bien mourir.
Pendant que le concours de celui qui a la plus grosse continue, Sinclair discute avec Varn, le gardien d’Epsilon3. Il lui révèle qu’il est le gardien de la grande machine depuis plus de 500 ans et qu’il est le dernier de son peuple. Les autres ont étaient bannis à cause de leur violence. Ils ne doivent pas s’emparer de la planète, d’ailleurs personne ne le doit. Varn se meurt c’est pour cela que la planète commençait à trembler. Sa vie est liée à la machine et vice-versa. Sans gardien la planète s’auto-détruira afin que personne ne s’empare de sa technologie. En discutant avec Draal et Delenn, Sinclair se rend compte que Varn a demandé de l’aide à plusieurs habitant de la station. Me devoir le rappelle et il laisse les deux Minbarris à leurs réflexions. Draal à compris ce que veut Varn sans pouvoir le demander. Un nouveau gardien est indispensable à la machine.
Draal décide donc de ramener Varn sur Epsilon 3 et de prendre sa place. Mais comment descendre sur une planète qui fait l’objet d’un blocus planétaire. Une aide assez inattendue se manifeste en la personne de Londo Mollari
Londo : « Oui moi aussi il m’a appelé, il m’est apparu comme sortant du néant »
Delenn : « C’est bizarre, pourquoi n’est il apparu qu’a vous, à Draal et au commandant.
Draal : « Peut-être parce que nous connaissons bien le troisième principe de la vie consciente. Vous pouvez nous rendre service ambassadeur si vous êtes disposé à courir un risque. »
Londo : « Vous parlez au Centauris qui a conduit le raid sur Fralis mon ami. Ca ne date pas d’hier bien sur mais le moment est peut-être venu de renouer avec de vieille habitude. »
Delenn : « Ambassadeur je doute que vous compreniez réellement ce que Draal attend de vous. »
Londo : « Je comprends tout. Nous partirons à trois et reviendront à deux c’est ça ? »
Draal : « Ca au moins c’est certain. »
Londo : « A l’époque où j’étais un jeune imbécile je m’étais juré d’affronter la mort debout en accomplissant une œuvre noble et courageuse. En fin de compte mon rêve n’était pas si extravagant ou stupide. C’est mieux que d’attendre l’inévitable. Nous partirons ensemble. »
C’est la dernière ligne droite. Londo, Draal et Delenn enlèvent Varn et partent sur Epsilon 3 dans une navette pilotée par un Londo tout joyeux de retrouver l’excitation d’une bataille. Les aliens ennemis sont furieux et commence à attaquer l’Hyperion et Babylon 5. Pierce et Sinclair coordonnent leurs forces pour contre-attaquer et Garibladi part à la poursuite des ravisseurs de Varns. Qu’elle n’est pas sa surprise en arrivant qu cœur de la planète de trouver deux ambassadeurs alors qu’ils pensaient tomber sur des pillards. Delenn et Londo lui expliquent rapidement la situation.
Alors que la bataille fait rage et que les Terriens commencent à être débordé, une énorme onde d’énergie arrive d’Epsilon 3 et interromps le combat. L’hologramme de Draal apparaît aux belligérants.
Draal : « J’adresse ce message aux trois parties en présence qui se dispute le contrôle de cette planète. Elle n’appartient à aucun de vous, elle n’appartient qu’a elle-même et aux siècles futurs. Commandant Sinclair, les secrets enfouis ici doivent le rester. Ils donneraient à n’importe qu’elle race l’avantage sur toute les autres. Il est dont de l’intérêt de toutes les races qu’aucune n’en obtienne le contrôle exclusif. Pour le maintien de la paix nous nous en remettons au conseil consultatif de Babylon 5. Nous comptons sur votre sagesse commandant et sur l’intérêt du conseil pour veiller que l’on se tienne à l’écart de ce monde tant que l’heure ne sera pas venue. S’il s’avérait qu’un jour l’intérêt commun ne soit plus un argument assez solide, retenez ceci. Maintenant le système de défense de ce monde est tout à fait opérationnel ; n’essayez plus de revenir ici. Nous opposerons une résistance à toute approche, tout vaisseau qui tentera de se poser sera détruit. Quand l’heure viendra, vous nous verrez, nous vous attendrons. Pas avant cet instant là. Au revoir."
Les aliens n’ayant pas fait Minbarris seconde langue ou bien étant très, mais alors très con. Ils foncent vers la planète histoire de se faire pulvériser la gueule et comme Draal est gentil c’est ce qu’il fait. Londo, Garibaldi et Delenn laisse Draal dorénavant gardien de la grande machine d’Epsilon 3. Quelque temps plus tard l’Hypérion repart de Babylon 5 avec à son bord un Pierce tout honteux d’avoir outre passé ses droits en voulant commander Sinclair. Garibaldi arrive enfin à avoir une liaison vers Mars et à des nouvelles de Lise. Il est heureux qu’elle soit vivante mais « légèrement » dégoûté quand il apprend que celle-ci s’est marié et attend un enfant.
Delenn : « Mr Garibaldi »
Garibaldi : « Ambassadeur »
Delenn : « Je vois que vous aussi vous venez vous perdre dans les étoiles »
Garibaldi : « C’est tranquille, j’aime cette tranquillité. Je peux vous poser une question ? Pourquoi avez vous fait cavalier seul ? Quand vous avez compris qu’il fallait quelqu’un pour remplacer Varn pourquoi ce n’est pas à nous que vous vous êtes adressez ? »
Delenn : « Si je l’avais fait, je suis persuadé que le commandant Sinclair serait en bas à l’heure où l’on parle. Il veut donner un sens à sa vie mais son destin est ailleurs. »
Garibaldi : « Et Londo comment avez vous réussi à l’entraînez la dedans ? »
Delenn : « Un échange de promesse maintenant je lui dois un grand service, il saura me le rappeler tôt ou tard. Mais il avait l’air content il à découvert des choses enfouie dans son âme qu’il croyait avoir perdu depuis longtemps, très longtemps. »
Garibaldi : « Hé oui moi je viens de découvrir que certaine choses devaient rester enfouie. »
===> Critique
Il fut un temps où on regardait les films sur de grosses cassettes vhs et non pas sur un joli dvd. Il fut un temps où vendre l’intégrale d’une série télévisée en vidéos semblait relever de la démence. En ce temps là nous découvrions sous notre hexagone des films qui se révélait être en fait le pilote d’une série ou le remontage de plusieurs épisodes. Ainsi le pilote de Code Quantum devint « Course contre le temps », avec un doublage différent que celui que nous connaissons je peut vous dire que ça fait très mal aux oreilles. Pourquoi je vous raconte ça ? Déjà parce que cela fait une bonne entrée en matière et surtout parce que cela explique la forme de ce double épisode qu’est A Voice in Wilderness.
Au vu du succès du pilote The Gathering en vidéo, la Warner demanda à Straczynski de concevoir un épisode en deux partie relativement indépendant afin de pouvoir l’exploiter par la suite en vidéo. Voyant dans cet épisode l’occasion d’un test pour la narration future de Babylon 5 (plus d’épisode indépendant juste des histoire à suivre) JMS accepta le deal en le modifiant un peu. S’il livre bien une histoire en deux partie avec une histoire a priori indépendant il l’intègre totalement à sa série. A Voice in Wilderness est une bonne histoire mais elle n’est pas vraiment exceptionnelle en tant que telle. De plus la fin de l’épisode nous montre vraiment que toute cette histoire n’est finalement qu’un prétexte pour introduire Draal et la grande machine d’Epsilon 3 qui, à n’en pas douter, serviront plus tard.
Ce n’est donc pas dans l’histoire en elle-même que ce double épisode se révèle intéressant mais plutôt dans le développement de ses personnages et de l’univers (hé oui encore une fois). C’est plus particulièrement Sinclair et Londo Mollari qui sont touché. La perpétuelle recherche d’un sens à sa vie motive ici encore Sinclair même si cela nous est surtout présenté par Delenn. L’ambassadeur Mollari lui se révèle magnifiquement ambiguë. Généreux avec Garibaldi à qui il remonte le moral et avec Draal pour qui il risque sa vie, il n’en reste pas moins lucide sur son rôle dans la station. Peu pris au sérieux, il est un gentil bouffon qui s’assume avec une certaine tristesse. Lucide mais aussi tragiquement cynique quand il parle de leurs relation avec les Narns qui, pour lui, se finiront dans le sang. Même si la réparti de Delenn peut nous rassurer on ne doute pas vraiment de l’arrivé d’une telle probabilité. La guerre est au centre de la série. Guerre entre trois partie qui se dispute une planète et sa technologie pour différentes raisons et la guerre sur Mars également. Un conflit civique qui tiens de cadre à l’histoire personnelle de Garibaldi tout en distillant quelques infos croustillant. Un centre secret du Corps Psy se trouve sur Mars, une colonie qui est méprisé par la Terre qui considère ses habitants comme des humains de seconde zone. Bref les germes de la destruction commencent à être semées dans le système solaire et la récolte risque d’être bonne.
A partir d’un impératif commercial, le sieur Straczynski livre une bonne histoire qui n’est finalement qu’un prétexte pour introduire de nouveaux élèments mais qui en profite également pour dévelloper ses personnages. Dont Londo Mollari donc rien que pour ça c’est trés bien
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