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10.13 - Get Carter
Revenge is a bitch
Docteur Schweitzer
dimanche 17 octobre 2004, par
La vengeance est un plat qui se mange froid, et Kerry Weaver le sait. Elle en fait la preuve dans cet épisode, pendant que Carter essaye de contrôler sa femme et que Susan vomit dans le couloir.
Merci tout d’abord à Kerry pour nous avoir offert ce grand moment, je parle de la vengeance post-mortem ultime. Pour rendre « hommage » à Romano, notre chère Kerry, n°1 des « bitches » toute catégorie confondue, décide d’utiliser l’argent que Robert a légué à l’hôpital pour créer le premier service pour homo, lesbienne, transsexuel(lle) et bi. Connaissant l’homophobie prononcée de Romano, on peut dire que c’est plutôt cruel de faire ça. Et oui, elle est comme ça Kerry, elle ne doute de rien, même de faire bondir Romano dans sa tombe. J’avoue que j’ai trouvé la blague à mourir de rire, si ce n’est que comme tout amateur d’Urgences, je regrette la mort de Romano , tout comme le départ de Benton... Il manque des personnages forts, des ennemis qu’on aime détester, des méchants qui se révèlent de temps en temps plus humains que ce qu’on imagine. Il y a Kerry bien sûr, mais elle n’est pas très présente depuis le début de la saison. Ensuite, il y a Franck, de l’accueil, mais lui, il n’a pas tellement le pouvoir d’emmerder le monde, il sert juste à sortir quelques répliques racistes de temps en temps... Il n’est pas ce qu’on pourrait appeler très charismatique...
Tout comme Carter d’ailleurs, qui, malgré s’être laissé pousser la barbe en signe de changement et d’évolution dans sa vie, continue à rester aussi charismatique qu’un sous-bock. Heureusement, il est aidé par sa nouvelle conquête, la délicieuse Kem, interprétée par la non-moins délicieuse Thandie Newton (mais je me répète). Elle a une présence certaine et son personnage, qui met son nez partout et n’hésite pas à confronter les gens à leurs contradictions, est un contre-poids à l’apathie de Carter, béni oui-oui faisant des courbettes à Weaver dès qu’il en a l’occasion. Et une carte de crédit ne suffit pas à Kem pour s’éloigner de ce qui est sa passion : les services de santé. Elle est bien cette petite.
Carter a bien du mal à garder Kem en dehors des Urgences, et globalement, elle n’en fait qu’à sa tête. Des patients d’un immeuble sont susceptibles de souffrir de la coqueluche ? Elle va les chercher et les ramène aux urgences, contre l’avis de Carter qui serait d’avis de les laisser venir d’eux-mêmes. Oui mais quand une population, par crainte ou par ignorance (ou les deux, ça va souvent ensemble ces choses là), ne va pas voir de médecin, il faut bien palier à ce problème d’une façon ou d’une autre. Même Weaver semble d’accord avec Kem ! Décidément, elle est vraiment parfaite cette petite (si ce n’est que sa voix en VF est beaucoup trop grave par rapport à sa voix en VO, fluette et tellement sexy ...).
Pendant que Kem met son nez un peu partout et n’hésite pas à l’ouvrir, Gallant fait son stage chez les ambulanciers et s’occupe plutôt bien d’un petit garçon terrorisé qui était prêt à tirer sur son père pour protéger sa mère contre les coups. Gallant est beaucoup plus humain et beaucoup plus fin psychologue que Pratt (mais on pouvait s’en douter) qui ne trouve rien d’autre à dire au petit garçon que : « tu sais petit, la vie, parfois, elle est méchante ». Je caricature mais c’est un peu ça. Le pauvre Pratt n’est même pas d’humeur à folâtrer, il doit faire un rapport sur le garçon dont il a brisé le cou en essayant de l’intuber, et en plus, il manque de confiance en lui... A un moment donné, j’ai bien essayé de compatir. Si si, j’vous jure, j’ai essayé ! Je me suis mis à sa place et j’ai essayé de sympathiser. Ben j’ai pas réussi. Il a vu une infirmière, l’a dragué avec ses gros sabots, et paf, il est redevenu le Pratt insupportable qu’on se farcit depuis déjà plus d’un an... En plus, Carter est là pour lui remonter le moral et l’aider à passer le cap de la défaillance et de la culpabilité... Pfff t’es nul Carter, fallait le virer, comme l’aurait fait Romano !! En plus il lui dit que c’est un bon médecin, on croit rêver... Abby c’est un bon médecin, mais lui, lui, c’est un cow-boy de mauvais western, un mec qui pense que la médecine va lui permettre de se faire toutes les nanas de la ville ! Et qu’ils n’essayent pas de nous montrer à quel point ce cher Pratt a eu une enfance difficile et comment il s’est battu pour en arriver là, parce que je sens que ça va m’énerver...
Donc Pratt est reparti comme en 40, toujours aussi sûr de lui et toujours aussi arrogant. Grâce à qui ? A Carter bien sûr !
Pendant ce temps, aux urgences, Sam apprend que Kovac a eu moultes liaisons avec moultes infirmières, dont Abby, qui s’empresse de prendre la défense de son Lukas adoré. De toutes façons, si on en croit ce que dit Sam à Abby, elle se fait très bien au célibat, et elle n’a pas envie d’homme dans sa vie. Enfin, si elle pouvait avoir des relations sexuelles régulières, ça lui irait quand même, avoue-t-elle... Et Abby se contenterait de relations sexuelles occasionnelles, c’est pour vous dire à quel point elle en est rendue la pauvre... En même temps, après Carter, je vois mal avec qui elle pourrait sortir à l’hôpital... Je la verrai bien avec un flic moi...
Elizabeth a au moins 5 minutes d’antenne dans cet épisode ! 5 minutes pour nous montrer la relation naissante entre elle et le père divorcé d’une amie d’Ella, et sa rencontre avec un nouveau cardiologue plutôt taquin... Hum, passionnant, j’en baillerais presque... Il ne se passe donc rien en chirurgie ??
Un épisode ni trop bon, ni trop mauvais... Un bon épisode d’Urgences en somme ! Et puis rien que pour la vengeance de Kerry, je dis que cet épisode mérite un 7. Ah oui, j’ai failli oublier : Chen justifie sa présence au générique en appelant Pratt pour lui annoncer la mort de sa mère. A quand son retour ?
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires