You need to be scared of me

Pour sa première opération en tant que chef, Claudette vise la prostitution : nettoyer la rue des filles et arrêter les clients. Le bureau du procureur autorise les flics undercover à montrer leurs parties intimes. « They can look. They can’t touch. » précise Claudette. Et Vic d’ajouter : « They loss. »
La nuit tombée, c’est Tavon qui entre en piste et aborde une prostituée.


 You looking for a date, honey ?

 It’s too nice a night to be lonely.

 You a cop ?

 I look like a cop ?

 Yeah. Let me see your package.

 You gotta promise not to get scared away.

 Go ahead. Frighten me.

 Okay.

 Halloween’s early this year. Want some candy ?

 Well, how do I know you’re not a cop ?

 I am a cop. See my badge ?

Bien sûr, c’est pas son badge qu’elle montre. Tout ça fait éclater de rire Lem et Vic qui entendent la conversation par radio. A ce moment, intervient une rixe entre plusieurs filles. La strike team intervient et arrête plusieurs filles.

De retour au barn, une des filles, nommée Farrah, interpelle Vic, disant le connaître. Mais lui ne la reconnaît pas. Elle lui rappelle qu’elle était avec Connie quand cette dernière s’est fait descendre. Vic baisse les yeux. Farrah insiste, elle supplie Vic de l’aider, « comme il a aidé Connie et son garçon ». Vic s’approche d’elle, calmement, le contraire de l’état de la fille qui est dans la cage, et lui rétorque : « I’m not gonna judge the life you chose, but I’m not gonna get sucked into it either. Good luck. »

Dutch enquête sur un viol. Claudette arrive par la suite et voit sur une étagère la photo d’une femme d’une quarantaine d’années. Elle (et le téléspectateur) s’imagine qu’il s’agit de la femme qui a été violée mais Dutch l’informe que la victime, Isabel Manson, a 73 ans.
Après avoir questionné le voisinage, Dutch interroge Paul Fets, un criminel sexuel connu des services de police. Il le met à l’aise en essayant de comprendre ses actes, en évoquant la boussole morale, soulignant le fait que cette boussole est cassée chez les criminels, que ces derniers n’ont donc pas conscience de faire quelque chose de mal. Paul Fets se met à pleurer, se lamentant sur le fait que sa boussole est cassée. Puis avoue avoir violé Isabel Manson.

Dutch en poussant un peu plus l’interrogatoire et en insistant sur les détails réalise que Paul Fets reste vague sur certains points. Wagenbach a alors l’idée (ingénieuse, dégueulasse, déplacée - à vous de choisir) de montrer deux photos de pénis à Isabel Manson qui n’a pas choisi celui de Paul Fets mais celui de... Holland Wagenbach himself. Claudette lâche immédiatement les photos quand elle se rend compte qu’elle est en train de mater la photo de l’engin de Dutch que ce dernier a prise lui-même.
Dutch repart dans la salle d’interrogatoire et libère Paul. Mais ce dernier est encore secoué par ce que lui a dit l’inspecteur. Il en est presque à lui demander de l’aide. Dutch, et y a pas d’autres termes, se débarrasse de lui. Il lui donne sa carte, qu’il puisse l’appeler en cas de besoin. C’est là qu’on voit les limites du système. Certains diront qu’il ne s’agit plus tellement du rôle de la police. Dutch quitte la salle, se sauve presque, et Paul le regarde partir, l’air hagard.
En rentrant chez lui, Fets est submergé par tous ces mauvais souvenirs qui refont surface. L’issue est dramatique puisqu’il s’en va violer une voisine qu’il avait déjà tenter d’approcher il y a quelques temps de cela. Mais le bonhomme, perturbé comme il est, appelle d’abord Dutch pour le prévenir qu’il ne peut plus tenir, avant de passer à l’acte. Des unités sont envoyés et c’est Julian et Tommy qui l’arrêtent.

Farrah accepte volontiers de collaborer pour faire coincer son mac, Smooth. Vic ne veut pas avoir affaire à elle mais Claudette, étant désormais la chef, l’y oblige.
La strike team met en place un coup monté où Farrah doit dans un premier temps regagner la confiance de Smooth en lui donnant quelques billets pour qu’il la reprenne. Vic, Lem et Tavon sont en renfort. Farrah porte un micro. Vic lui donne les dernières consignes et lui file 600 dollars. Elle affirme que Smooth « prendra ces 600 dollars comme une insulte. » Vic essaie de la calmer en soulignant le fait qu’elle n’a repris du service que depuis quelques heures mais Farrah commence à perdre contrôle et prétend vouloir aller parler à Smooth et évoquer le fait qu’elle a décidé de ne plus collaborer avec la police. Vic la retient, et lui répond clairement qu’elle se fera tuer si elle fait. Farrah se met alors à gueuler sur Vic : « Let go of me ! You don’t give a shit about me ! You’re an asshole ! » Tout ça fait bouillonner Vic qui fait étalage de son autorité dans une séquence de toute beauté où il met son arme dans la bouche de Farrah.

« You think you can just walk away from me ? You made me a promise. You told me you wanted this [...] You need to be scared of me. Take it ! Now ! Smooth’s my bitch, which makes you my bottom bitch. You’re gonna go out there, you’re gonna do what I told you or I swear to God I will hurt you like you’ve never been goddamn hurt before. You understand ? Say it ! »

Ce qu’il vient de faire, comme le dit Vic à Lem, a sauvé la vie de Farrah qui s’en va rencontrer Smooth. Mais ce dernier, comme l’avait prédit Farrah, prend les 600 billets comme une insulte et se met à devenir violent. Vic intervient et fait à Smooth un joli plaquage. Farrah s’imagine déjà que Vic a décidé de la protéger.
De retour au barn, Vic lui rappelle qu’il est temps qu’elle prenne ce bus mais la meuf fait la sourde oreille puis se met à accuser Vic d’avoir provoqué la mort de Connie et d’avoir fait de Brian, son fils, un orphelin.
C’en est trop pour Vic. « You all find ways of killing yourselves. Go find yours. » lui dit-il avant de la virer du poste.
Plus tard, dans la soirée, Farrah, qui s’est calmée, remerciera Vic.

On apprend par ailleurs que Mara est enceinte. Une petite fête est organisée dans la soirée. Par contre, faudra qu’on m’explique comment elle se met à chialer et à vouloir le quitter pour le même motif pour lequel quelques heures après elle fait la fête et veut l’épouser.

Vic ne se trouve pas chez Shane. Il se rend dans la maison d’accueil où se trouve Brian Reisler, le fils de Connie, légèrement pris par les remords, pour vérifier si on s’occupe bien de lui.