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4.22 - The Price of Nobility
La Mort à Toutes Jambes
Le Prix de la Noblesse
dimanche 29 août 2004, par
Tandis que Bosco se la joue Boscon, et plus que jamais, Alex se fait plaisir dans une dernière partie de jambes en l’air...
(copyright Alexxx pour le titre de la morkitue)
(ceux qui sont intéressés par l’épisode et pas du tout par l’auteur de cette critique peuvent directement passer au paragraphe « Le 4.22 »)
C’est de mes petites mains tremblantes que je tiens le crayon chut-pas-de-marque avec lequel je vais rédiger ma toute première critique pour la LTE. C’est de vos petits yeux tremblants que vous versez les premières larmes qui ne sont hélas que trop révélatrices de la terrible nouvelle : Yerno va sévir sur la LTE. Rassurez-vous, je vais faire mon possible pour ne pas être envahissant.
Comme je n’aime pas la simplicité, ni encore moins la logique, j’ai décidé de commencer par critiquer un season finale. Pour être parfaitement sincère, il s’agissait du seul épisode que j’avais à ma disposition immédiate, donc ma cassette vidéo a largement influencé la destinée. Pour information, une cassette vidéo est un objet de taille relativement conséquente contenant une bande de couleur noire qui, lorsqu’on la place dans un appareil spécialisé, appelé magnétoscope, permet de voir des images et entendre des sons d’une qualité parfois fort discutables. Mais c’est comme les vinyles, on n’y résiste pas...
Je m’apprête donc à faire une critique d’un season finale... Mais lequel, me direz-vous ? Cela dit, si vous avez cliqué sur le lien de cette critique, vous le savez déjà et. Pardon, je m’étais promis de ne pas boulettiser. Il s’agit donc du final de la saison 4, celui où Alex Taylor... non, pardon, je ne puis prononcer ce mot, ma peine est encore trop récente, la blessure ne s’est pas refermée. Mais c’est aussi l’épisode où Maurice (...) Boscorelli, plus communément appelé Bosco (allez savoir pourquoi certains scénaristes trouvent plus simple de trouver un diminutif sympa à l’un de leurs personnages et de les affubler d’un prénom ridicule plutôt que de leur donner dès le départ un prénom potable) (cette parenthèse était longue, vous ne trouvez pas ?), atteint le paroxysme de la boulettude. Hélas, je crois que je suis l’une des rares personnes à détester ce personnage. Et à penser qu’il est en partie responsable de l’arrêt de la série, mais je m’égare...
Le 4.22 - à prononcer avec solennité.
Les mouchoirs sont prêts - promis, je vais tenter de rester insensible par souci d’objectivité durant la scène de... nan, oubliez.
Cet épisode est étrange. Parce qu’il est énorme. Je veux dire, c’est une succession d’aberrations scénaristiques... Certes, l’intrigue est plutôt bien ficelée, la storyline intéressante, mais elle manque cruellement de réalisme, les réactions des personnages sont bancales, certaines vont même carrément à l’encontre des capacités du cerveau humain. Je ne parlerai même pas des lois de la gravité. Et pourtant, j’ai aimé cet épisode. Peut-être parce qu’il m’a touché, peut-être parce que je suis masochiste... Mais voir son personnage préféré mourir, ça fait un choc, et le choc était, en un sens, positif.
Mais procédons par ordre. L’épisode s’ouvre sur une impressionnante course poursuite, entre les cascades de Bosco, que ce soit sa manière... disons discutable de monter à bord d’une voiture, ou son impressionnante aptitude à prendre des virages à 90 degrés alors qu’il roule probablement largement au-dessus de la limite autorisée - le tout justifié par un « coup de bol », entre l’espèce de truc barbare qui rappelle vaguement un propulseur (!) dans la voiture de Bufford, le poursuivi, et surtout la manière dont tout cela se termine. Bufford serait-il le nouveau McGyver ? Ou bien il a voulu se faire un trip K2000, toujours est-il que non, ça n’est pas du tout surréaliste. D’un autre côté, la suite montrera que Bufford aime les grandes mises en scène, donc après tout, ça ne rentre pas en contradiction avec « l’esprit » du personnage. Il veut marquer son temps.
5 minutes et 16 secondes après ce début fulgurant arrive enfin le générique... j’ai presque cru qu’ils l’avaient oublié en route ! Et c’est donc dans cet épisode que notre bien-aimée Amy Carlson apparaîtra pour la toute dernière fois... RIP.
Je crois que je vais avoir du mal à parler de la storyline de Bosco, Cruz et toutes leurs déambulations junkies, mais je n’y peux rien, dès que je regarde cet épisode, ma main presse presque malgré moi la touche « Accélérer » de la télécommande dès qu’une scène les mettant en scène démarre, pour arriver plus vite à toutes les scènes qui tournent autour d’Alex. Ca en devient pathétique, quand même... Cependant, comme j’ai une grande conscience professionnelle, je vais être fort et regarder les scènes avec Bosco et Cruz - et Noble, et Faith à l’occasion - et tenter de les commenter sans rien bâcler. Faisons donc le bilan : la course-poursuite officiellement annulée mais qui a tout de même continué a fini en magnifique carambolage au beau milieu d’un carrefour (ça devient un chouïa routinier quand même, faut voir le nombre de carambolages qu’on voit dans Third Watch juste avant le générique), sauf que finalement une bonne partie de l’intrigue sera centrée sur le carambolage. Bosco fait la circulation, ce qui met Cruz en rogne, mais d’un autre côté il est difficile de l’imaginer sans la bave aux lèvres, celle-là... Donc, la routine, en somme. Nos deux acolytes - Bosco et Cruz pour les deux du fond qui suivent pas - finissent par retourner au commissariat pour témoigner dans l’affaire du meurtre commis par Noble mais en fait mis sur le dos de Steevie Numiez, et là Bosco tombe des nues : Cruz s’est toute bien protégée et a mis tout le témoignage au nom de Bosco. En bref, notre play-boy des cavernes est dans une « merde internationale ! » (imaginez-le dire ça, quand même...)
Pendant ce temps, à Vera Cruz... mwaha, pardon, je viens de faire le lien avec Cruz... alors qu’au début, c’était simplement censé être une référence à La cité de- quoi ? moi ? j’avais promis de pas boulettiser ? Ah oui, c’est vrai. Bref, revenons à nos moutons, qui vont finir au hachoir d’ailleurs... Sur les lieux du carambolage provoqué par nos deux acolytes, les pompiers et ambulanciers se précipitent, Kim toute fière parce qu’elle fait partie de la liste des élus - enfin, si Doc refuse, comme il le fait chaque année - pour obtenir une promotion. La scène dans l’ambulance avec Carlos qui soupçonne les deux susnommés (pfou, y’a trop de personnages dans cette série !) d’avoir fait des groupes de travail est savoureuse... c’est que tout ça me rendrait presque shipper Carlos/Kim... lieutenant !
De son côté, Alex (é_è) n’est pas contente parce qu’elle est pompier et que Doc a besoin d’elle comme ambulancière, parce que pour ne pas déroger à la règle, l’administration a déconné et a envoyé le stagiaire à l’autre bout de la ville (je vous l’avais dit : la routine), et elle finit par un laïus pseudo féministe (fallait concentrer tout ce qui faisait qu’on aimait Alex avant qu’elle soit coupée en deux, c’était une manière pour les téléspectateurs de lui faire leurs adieux), ainsi Alex a-t-elle « plus de capacités mais moins de choix, c’est ça être une femme en Amérique ! ». Le seul problème étant que son discours précédent n’a absolument pas impliqué sa féminité et aurait pu tout autant être adaptable à un homme... Mais je critique pour critiquer, c’est mal, parce que j’ai quand même aimé ce discours qui n’est pas faux et plutôt bien tourné, c’est juste qu’il sonne un peu artificiel...
Cependant, arrivé sur les lieux de l’accident, tout s’arrange, si j’ose dire... On oublie les conflits et on est tous là pour aider notre prochain (mince, on dirait une phrase tout droit sortie de « Seventh Heaven »). Alex se fait donc très professionnelle (et très suicidaire) en grimpant sur le coffre d’une voiture en feu dans laquelle il n’y a pas du tout un espèce de truc plein de gaz, tout ça pour sauver deux vieux dans une autre voiture, tout à côté... Et après on me demande pourquoi je suis gérontophobe.
De leur côté, Cruz et Bosco continuent leurs élucubrations soporifiques. Mince, j’avais pas aussi promis de l’objectivité ? Ah non, je m’étais rétracté... Cruz amadoue Bosco mais il ne réfléchit pas qu’avec ses attributs virils, malgré les apparences, et ne se laisse pas aussi facilement avoir. Là, il a les nerfs, Maurice. Tu m’étonnes, ça fout les boules d’avoir son nom sur un faux témoignage. Alors voilà, une petite lumière apparaît au-dessus de la tête de Bosco : il vient d’avoir une idée. C’est assez rare pour être signalé. Bosco va aller voir « maman » (dixit Cruz) Faith, et là je dois dire que je suis assez d’accord avec Cruz. Et vas-y que je te supplie Faith qui m’a envoyé chier la première fois mais après tout pourquoi pas... « Aide-moi, pour la dernière fois ! » Moui alors ça permets-moi d’en douter. « J’le jure devant Dieu ! »... là, j’ai envie de prendre le visage de John Cage et de dire « Pleaaaase », mais on ne frappe pas un homme à terre. Faith s’en va, me laissant dans l’espoir qu’elle va refuser et le laisser couler... Mais en même temps je suis d’un optimisme qui frise l’utopie, parfois. Aussi Boscocker obtiendra-t-il sûrement son nonos : l’arme de Noble qui a aidé à commettre un meurtre, quand même. Comme ça on plante un bon coup de couteau dans le dos de Cruz, mais en même temps elle l’a bien cherché.
Parallèlement à ces scènes bavantes et gavantes, un drame se produit sur les lieux du carambolage. Ce qui devait arriver arrive : le propulseur entre en contact avec les flammes du moteur de la voiture sur laquelle était installée Alex Taylor, et là, c’est le drame. La voiture explose, naturellement, brûle le lieutenant Johnson qui avait prêté son manteau ignifugé à un accidenté qui avait froid, et Alex... Alex... c’est là qu’intervient ma grande perplexité. Il fallait marquer le coup. Alors les scénaristes n’ont pas fait les choses à moitié... enfin, tout dépend du point de vue duquel on se place. En un sens, il est bien question de deux moitiés... puisque Alex sera finalement coupée en deux.
Admettons.
Cela dit, ses jambes tombent quand même drôlement longtemps après son torse. En même temps, je ne suis pas un spécialiste de géologie ou autres sciences barbares, peut-être ignoré-je tout des règles de la gravité mais... autant de temps, quand même, ça m’a choqué. Je vous vois venir... non, il n’y a pas que ça qui m’a choqué. Toute la scène m’a estomaqué, et je pense pouvoir d’autant mieux en parler que j’ai eu plusieurs mois pour reregarder cet épisode des dizaines de fois, et bien comprendre tout ce qui se passait, en mesurer toutes les implications. Non parce que vous comprenez, il suffit pas de me montrer une fille coupée en deux pour que j’en déduise tout de suite que sa présence dans les futurs épisodes de Third Watch est quelque peu compromise. Après tout, ils ont bien coupé un bras à Romano, ça l’a pas empêché de tenir une saison et demie de plus dans la série.
La scène de l’explosion est assez flippante... Un gros ralentis avant le drame, histoire que le cœur du téléspectateur se mette à battre plus vite, puis les images des flammes entrecoupées d’images quasi subliminales du visage d’Alex qui réalise ce qui se passe... le tout servi par un son qui donne encore davantage de frissons, le bruit de l’explosion, le début d’une musique à suspens, et surtout le cri lointain d’Alex... Certains n’ont pas apprécié la réalisation de cette scène, pourtant, aussi bâclée que soit la mort de notre bien-aimée Taylor, je l’ai trouvée brillamment tournée. Outre le décalage temporel entre l’arrivée du torse et des jambes, je ne trouverais rien à redire de la scène. Lorsque Kim arrive en hurlant « Alex ! » (c’est là que je me rends encore plus compte que la VO me manque terriblement), lorsque Carlos s’approche, halluciné, et Davis qui paraît... qui paraît quoi, d’ailleurs ? On a du mal à cerner sa réaction, et je pense que lui-même à du mal à y voir clair... Leur relation avec Alex était étrange.
Notons comme les yeux d’Alex sont mis en valeur dans cet épisode. Elle a vraiment un regard... magnifique. Ses yeux sont d’un turquoise à vous faire tomber à la renverse, et c’est d’autant plus flagrant quand son visage exprime tout simplement la peur de la mort. Parce qu’elle a beau dire « j’vais m’en sortir », on sait tous très bien qu’elle pense l’exact contraire. La musique se calme. Silence peut-être d’une demi-seconde, mais le temps semble s’être arrêté. Là, je ne rigole plus du tout. L’heure est grave, sans ironie aucune. Je ne réalise pas. Pas Alex, quoi... Carlos s’approche et se penche sur elle pour l’accompagner dans ces douloureux moments. Et la phrase qui m’a achevé... « Ma maman... dis-lui que j’ai rien senti... ». La réponse de Nieto est simple, sobre, mais. Puissante... quelque part. Je vais sembler pathétique à certains, mais tant pis. « D’accord ». Boum, inondation de mes canaux lacrymaux. Deux portées à cette simple phrase... Alex qui retourne en enfance, quelque part, mais aussi et surtout Alex qui pense à sa mère. Elle ne pense pas à elle au moment de mourir, elle ne pense pas à sa propre souffrance, non, elle pense à sa mère... Sa mère qui a perdu en à peine plus d’un an son mari et sa fille. Sa mère qui se révélera finalement aussi « altruiste » qu’Alex en pensant à Ruth - la femme du lieutenant Johnson - alors qu’elle a bien assez à faire avec la mort de sa fille.
Après cette scène, je deviens totalement aveugle, tout est flou... Entre le « Je parie que je sais où elle est » de Doc, qui croit qu’Alex est en train d’aider les pompiers suite à l’explosion, alors qu’en arrière-plan, on voit un brancard ensanglanté en son milieu grimper dans l’ambulance. On irrigue, encore et encore... Et puis la terrible scène, terrible mais brillante scène. Pas un son, juste une grande musique dramatique en fond sonore. La mère d’Alex regarde la télévision, les informations, qui diffuse des images de l’accident. Elle boit un verre - parce qu’elle a peur ?
Quelques plans sur des photos d’Alex, puis on suppose que quelqu’un frappe à la porte, puisque la mère se lève, pose son verre sur la télévision, va ouvrir la porte. Et Kim, d’un sobre « Madame Taylor. » lui fait tout comprendre. D’ailleurs, notons la performance de Veronica Hamel - l’interprète de ladite Madame Taylor - qui d’un simple regard réussit à nous transpercer le cœur. Puis vient le voyage en voiture, où Beth Taylor nous rappelle l’amour que portait Alex à son père, en faisant plusieurs parallèles pour terminer sur un « Il a fini par se tuer et... ». Et je ne parle même pas de l’arrivée à l’hôpital qui en rajoute encore une couche. Là, je me sens stupide. Je veux dire, tout est fait pour remuer le couteau dans la plaie... C’est tout sauf sobre, c’est déchirant, c’est dramatique, c’est même à la limite du mélodramatique... Mais je suis en larmes. Je suis trop bon public, ça ne va pas du tout... Mais toutes ces scènes sont réussies, et les mettre toutes à deux minutes d’intervalles, entrecoupées d’inutilités bosco-cruziennes, ne pouvait que me mettre dans cet état.
S’ensuit un dialogue encore une fois très émouvant entre Kim et Doc, qui est une forme de conclusion de l’épisode - pour la partie secouristes - et qui fait clairement comprendre au téléspectateur que rien ne sera plus comme avant. Et en effet, si on se place de ma perspective actuelle, à savoir celle d’un téléspectateur qui a vu la saison 5, on comprend que la mort d’Alex ne constitue pas seulement un drame en lui-même, mais va également conduire à des situations extrêmes. Ce n’est pas un carnage que pour le 4.22, ça l’est également pour Doc... Car quelque part, c’est la mort d’Alex qui va le conduire à ce qu’on sait dans la saison 5. Bref, dans la fameuse scène, Doc annonce que finalement si, il prendra la promotion, parce qu’il ne peut plus se permettre d’être dans la rue après ce qui s’est passé... et quelque part, on le comprend bien. Alex était quand même très appréciée, les scénaristes mis à part... je dis ça parce qu’il faut vraiment en vouloir à un personnage pour lui jeter à la gueule une mort aussi bâclée et improbable, malgré tous les compliments que je viens de faire sur cet épisode.
Du côté de Bosco, Cruz et Faith - maintenant impliquée dans la memerde de son cher co-équipier - on en arrive peu à peu au cliffhanger, qui est bien la seule chose réussie de toute cette storyline lourde à souhait. Faith accepte finalement d’aller rechercher le flingue caché par Noble dans sa chambre d’hôtel, afin de le faire accuser, mais Cruz comprend vite la supercherie... c’est là que je m’interroge. Elle la comprend vite. Oui. Très vite. Très très vite. Trop vite ! En deux minutes elle réussit à comprendre qu’il y a un Balrog dans le potage ! Mais admettons. Certes, on peut accuser Cruz de tout un tas de choses, mais elle est loin d’être idiote - c’est d’ailleurs pour ça qu’elle est si dangereuse. Elle finit donc par quitter le bar où Bosco avait convoqué Noble (j’avoue, j’ai un tout petit peu zappé le passage de Bosco qui dégueule son hamburger, parce que c’est un chouïa glauque. Pour faire une parenthèse géante, en fait, toute la scène du bar m’a gavé... je suis pas contre la glauquitude mais là je n’ai pas du tout accroché... donc voilà, que dire de plus ? j’ai détesté toute cette storyline de drogue et d’écrivain, je n’allais pas aimé ces scènes dans le bar, bien qu’elles fussent nécessaires à l’histoire).
Donc, Cruz arrive dans la chambre d’hôtel et commence un terrible face à face avec Faith et... j’ai adoré ! Tout ce passage dans la chambre est vraiment superbe, bien filmé, efficace, Cruz prend soudainement une autre dimension, on réalise qu’elle fait tout ça finalement pour venger sa petite sœur, dont la mort a été plus ou moins causée par Bufford... Finalement, elle n’est pas si froide - je ne parle pas de la saison 5 où sa soudaine gentillesse n’était même plus crédible, mais bel et bien de cette superbe scène où elle garde son animosité tout en prouvant qu’il y a en quelque sorte un cœur bien caché derrière toute cette agressivité. Le ton monte, Faith et Bosco échangent un regard où ils comprennent tout deux que la situation va déraper, c’est inévitable. Faith tend le flingue à Cruz, et au dernier moment le retourne contre elle. Trois coups de feu partent.
Fin.
Je suis estomaqué.
Au cas où je l’aurais pas assez dit, toute la storyline m’a ennuyé, mais le cliffhanger... le cliffhanger ! Sans doute l’un des mieux réalisés, mieux amenés, s’ancrant parfaitement dans tout le contexte de l’épisode et même des précédents, que j’ai jamais vus ! Absolument superbe, j’en ai encore des frissons... La dernière image, sorte de ralenti qui montre le chiffon qui servait à Faith pour éviter qu’elle dépose ses empreintes sur l’arme, clôture merveilleusement bien un épisode très lourd en émotions fortes.
Je voudrais juste adresser toutes mes plus sincères insultes que je n’écrirais pas ici à France 2 pour n’avoir pas respecté ce cliffhanger comme il se doit en diffusant la suite cinq minutes après, lui enlevant ainsi une grande partie de son intérêt. Mais bon, nous savons quel traitement réserve cette chaîne - ainsi que toutes les autres hertziennes, tout bien réfléchi - aux séries télévisées.
Un épisode avec du bon et du moins bon, mais dont on ressort finalement avec une impression plutôt positive. Les acteurs sont excellents, la mise en scène et la réalisation toujours aussi soignées, l’histoire avance pour s’achever sur un cliffhanger des plus réussis... En dépit de tout ce qui peut faire tiquer dans le traitement des personnages (suivez mon regard), le 4.22 reste un excellent épisode pour clôturer une saison pas très probante, et qui nous donne quand même envie de voir la saison 5.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires