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1.20 - Phantom at the Opera

Amour impossible

Le Fantôme de l’opéra

lundi 11 octobre 2004, par Speedu

Dans 42 minutes, cet amour s’auto détruira.

Gary se sent seul. D’ailleurs, il est seul avec sa main droite comme seule compagne de jeu. Et il s’est engueulé avec elle apparement ou bien la lassitude l’a frappé. Quoiqu’il en soit, il cherche l’amuuuuuur. Et il est le seul à Chicago à ne pas l’avoir trouvé apparement vu la quantité de couples se bécottant dans cet épisode. D’ailleurs que des couples blancs hétérosexuels et apparemment pas pauvres. Hum ...

Bref, heureusement, le journal va mettre Emma Shaw sur sa route. Une jeune peintre en charge de la réfection des tableaux au musée de Chicago. Gary intervient pour la sauver alors que le tableau qu’elle restaure va être volé et elle tuée par ce voleur. Il la sauve et coince le voleur. La jeune artiste gauche comme c’est pas possible tombe sous le charme et Gary itou.

On enchaine les repas désastreux à cause du journal mais ils finissent ensemble finalement. Mais elle ne souhaite pas aller trop vite à cause de son précédent amour mort il y a 7 ans déjà. Gary l’accepte et se contentera d’une soirée à l’opéra avec Emma plutôt que d’une soirée dans la chambre avec elle. Manque de bol, le journal annonce qu’elle va y retrouver son amour qui n’était pas mort finalement. Comment est ce possible alors qu’elle n’est pas de Chicago et lui non plus ? Simple : le voleur arrêté avait un garage rempli de tableaux et les autorités appellent les familles pour qu’elles récupèrent leurs oeuvres et l’ancien amoureux est là pour ça. Et ils vont se croiser à l’opéra parce que c’est lors d’une représentation de cet opéra à Paris que fut leur soirée la plus romantique. Ils y allaient tous deux en souvenir de cette soirée. Voilà, Gary cède sa place en galant homme et retourne voir sa chère compagne toujours aussi attachée à sa petite personne.

Episode qui m’a déplu, je le dis tout de suite. C’est une comédie romantique et je n’aime pas ça ou alors très très rarement. Genre Love Actually que j’ai aimé et je sais pas pourquoi. Donc je ne suis pas impartial sur cet épisode puisque je suis prédisposé à ne pas l’aimer. Et je ne dois pas être le seul à ne pas l’avoir aimé. IL est faible, très faible. Pas de Chuck, pas de Marissa, pas de guests. 42 minutes sur Gary et Emma et force est de constater que seul, Gary tient un épisode, avec une guest, c’est moins évident. Je n’ai rien à reprocher à l’interprète d’Emma mais cela ne passe pas. Je trouve qu’il n’y a aucune alchimie entre Gary et Emma Pour être franc, on s’ennuie devant ce couple et devant cet épisode.
En plus, il pullule d’invraisemblances comme les empêchements au dîner normal au "palace du falafel" Je ne comprends pas pourquoi Chuck ne s’en est pas chargé tout seul laissant Gary en tête à tête romantique.
Dans le même ordre d’idées, Gary et Emma se vouvoyent toujours après leur baiser passionné. Pourtant, un peu plus tard, ils se mettent à se tutoyer après la soirée ciné-pop corn chez Gary. Ca me rappelle la phrase explicative de Guillaume Orsat (acteur et comédien de doublage : Nate Fischer dans Six Feet Under ou Sandy Cohen dans The OC/Newport Beach) au choix vouvoiements/tutoiements : Tant qu’ils n’ont pas couché ensemble, deux personnages se vouvoient. Après les galipettes, c’est le tutoiement. Sacré coquin de Gary.
Enfin, le coté ultra soap du retour du petit copain mort ... C’est vraiment too much ça. Mais c’était obligé pour pouvoir faire reset à la fin de l’épisode.

Bon, je ne vois pas quoi dire d’autre. Pas de myhtologie. Peut-être une morale : l’amour véritable est éternel. Mouais, vive le monde en rose bonbon.


On s’ennuye devant cet épisode ennuyeux axé comédie romantique. Mais la comédie marche mal et trop peu et le romantique, ce n’est pas ça non plus. Il ne se passe rien, on remplit 42 minutes comme on peut et nous, on baille. A oublier.