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1.22 - Dad

Etagères et Ennuis

Tel Fils, Tel Père

mercredi 13 octobre 2004, par Speedu

A la une du jour : Le père de Gary débarque et les ennuis commencent pour le fiston

Au tout début ...

Dans le prégénérique, Gary s’amuse à "Scream if you know what i did last night in the frightening woods". En effet, le voilà débarquant dans la forêt près d’une voiture où un couple de 20 ans (les gens pas le couple) se pelote. Il vient les prévenir que le père de la fille va venir massacrer le mec d’un accès de protectionnisme. Le mec s’enfuit et Gary se retrouve face au père avec la fille le faisant passer pour son copain. Mais Gary fuit avant qu’il ne soit trop tard et que la batte de base ball parle.
Généralement, ce prégénérique n’a aucune incidence sur l’épisode sauf que là, cela va être le cas par deux fois.

La première fois ...

Papounet Gary, alias Bernie Hobson, débarque en ville à la grande surprise du fiston. Mais pas la notre puisque juste avant Chuck s’étonnait que Gary n’ait pas parlé du journal à ses parents. Donc voilà, pile poil au bon moment, Bernie. Ca discute, ça fait le point, ça ne parle pas du journal. Lois, la mère de Gary, (mais le prénom n’est pas dit dans cet épisode) a flanqué à la porte Bernie qui s’ennuie à la retraite et a insulté la porcelaine de sa femme. Voilà donc Bernie à la recherche de lui-même ayant traversé les USA avec sa caravanne et échouant chez Gary.
Celui-ci suit Gary et tant bien que mal, le fiston fait son boulot sauvant des enfants. Mais voilà t’il pas qu’il croise la fille du bois qui le remercie en citant le journal ("je ne sais pas ce qu’il y avait dedans mais ça m’a bien aidé"). Bernie subtilise le journal et voilà devant lui une prédiction du journal se réaliser.
Gary lui explique tout et voilà un tandem qui se forme, Bernie s’imposant pour aider Gary ou bien agir seul.

La seconde fois

Mais voilà, Gary ne supporte plus son père et le prie de dégager pronto. Et pile à ce moment là, voilà le père de la fille des bois qui enlève Gary dans l’intention de le tuer pour faire une exemple pour sa fille. Heureusement, le chaat est là et Bernie en partance croise la voiture du père et constate que Gary a des problèmes. Grosse course pousuite (berline contre caravane tractée) et finalement, Bernie coince la voiture et s’explique avec le père et tout finit au resto italien.

Mythologie de l’épisode

Pas de mythologie véritablement sauf une spéculation tordue de ma part. J’ai toujours eu l’idée que le journal manipulait les gens pour créer les catastrophes que Gary évite. Et là, je me demande si "ils" n’ont provoqué l’engueulade des parents Hobson. Ainsi, il finit chez Gary, apprend l’existence du journal et le sauve ensuite ainsi que le père qui reçoit une leçon du paternel Hobson. Bon, je sais, ça semble gros mais pourquoi pas ?

Les persos et les acteurs

Chuck (ou Chucky pour Bernie) fait joli tout comme Marissa qui découvre ce père. Le fameux père, alias Bernie est campé par l’excellent William Devane qui s’éclate comme un petit fou dans ce rôle et cela se sent. Il donne au personnage une véritable énergie et un comique qui font mouche tout le temps. Une des meilleures guests de la série si ce n’est la meilleure. Et enfin, on voit Crumb quelques instants ce qui est aussi un régal.

Le thème de l’épisode.

Encore une fois, l’épisode soulève en prime un problème de la société contemporaine. EN fait, deux problèmes même :


- La place des retraités dans la société : que faire quand on a passé sa vie à travailler et que soudainement, on n’a plus rien à faire ? Du moins rien de plus passionant que la confection d’étagères de cuisine pour sa femme ? C’est un problème de plus en plus courant dans notre société et qui va s’amplifier dans les années à venir avec les départs à la retraite en France des enfants du baby boom.


- Les relations parents/enfants. Les séries ne traitent de ces relations que dans un cadre "adulte/enfant". Mais comment ces relations évoluent elles quand l’enfant a 20 ou 30 ans ? Mais surtout quelle est la place des parents face à ces enfants qui ont acquis leur indépendance et n’ont plus besoin des conseils parentaux ?

Voilà les deux problèmes posés et comme intelligemment, les scénaristes évitent de nous donner des réponses toutes cuites, se contentant d’exposer les problèmes sous un ou deux angles (Bernie le père résigné mais content d’avoir un fils bon et l’autre hyper portecteur de sa fille)

Bref que du bon dans cet épisode.


Un excellent épisode qui aurait pu faire office de season finale (mais moins que le précédent (Faith / La foi). On sourit voire rit de bon coeur devant les situations et on reste bouche bée devant la performance de William Devane. De plus, deux problèmes contemporains sont soulevés. Rien à dire, tout est bon ou presque dans cet épisode comique avant tout.