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6.06 - How The Ghosts Stole Christmas
Joli Cadeau
les Amants Maudits
, par
Carter n’a jamais été un fan d’épisode de Noël. Mis à part Emily où Noël n’était pas vraiment sur le devant de la scène, HTGSC joue la carte de l’ambiance.
Une ambiance particulière car on ressent immanquablement l’atmosphère d’un Noël, une certaine tension distendue, une chaleur humaine palpable bref indescriptible à la lecture de ces mots.

Et là on nous pond une ambiance de maison hantée pour Noël ! Joli choix car X-Files ne s’est pas frotté beaucoup à ça. Et je dois dire que cet épisode en temps fictif réel est un pur régal. A la première vision, je n’avais pas accroché mais par la suite ce fut un bonheur assez immense de voir les deux agents malmenés par deux fantômes en quête d’emmerdements psychologiques. Et c’est à la bonne saison pour remettre les pendules à l’heure entre les noromos et les shippers. Sont-ce des amants maudits ? Est-ce un couple inavoué ? Est-ce une histoire d’amour en devenir ? Réponse a. Cet épisode répond bien à la condition des deux personnages. Nous savons qu’ils sont liés plus ou moins, que ce sont deux faces d’une même pièce. Certains y voient de l’amour, d’autres une forte amitié. Les Amants Maudits nous dit que la présence de l’unr assure l’autre et que jamais la solitude n’est une solution de choix. Matinée d’ambiance de Noël, on fait le parallèle par conséquent entre le fait de passer les fêtes seuls et le fait que le combat que mène Mulder et Scully sera plus facile à deux. Tout comme la vie... Mais là encore, les shippers y verront une apologie de l’amour alors que les noromos y voient toute une symbolique -s’ils veulent bien l’accepter bien entendu, d’où un épisode approuvé ou non- qui conduit vers un épisode en phase avec cette saison 6.
Les deux fantômes magnifiquement interprêtés par Edward Asner et Lily Tomlin jouent les trublions chacun de leurs côtés et les illusions et visions mènent l’épisode de bout en bout. Des moments drôles, effrayants, malicieux, des confrontations intéressantes et utiles se succèdent pendant 40 minutes.
On sort du schéma de l’enquête habituel, des impers et des badges et ça fait du bien. On s’habitue à les voir dans des histoires qui sortent de leur boulot habituel. Les personnages sont débridés et c’est l’occasion d’une introspection analytique de leur relation. Avec Triangle, ce sont deux épisodes en forme de conte ou de "révalité" (terme inventé par moi-même et assumé :) ) qui permettent de voir d’un côté onirique ou illusoire bref en somme une vision décalé de la série qui est souvent décrié. On adhère ou pas.
Un épisode beau et parfaitement maitrisé. Carter nous livre un scénario astucieux et une réalisation bien en phase. Des guests parfaites et une ambiance palpable. Un bon 9/10
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