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1.02 - Dead Girl Walking
Days of my after-life
Apprentie faucheur d’âmes
mardi 27 avril 2004, par
Aujourd’hui deux questions capitales : Quel est le meilleur outil pour fracturer un parcmètre ? Quel est le meilleur moyen pour planer 24h sur 24h ? Les réponses dans cette review
La vie, ou l’après vie de Georges, récemment promue au rang de faucheuse par l’intervention providentielle des toilettes de la station spatiale Mir, sans être extrêmement compliqué possède suffisamment de couches et sous couches. C’est pourquoi j’ai décidé d’adopter à partir de cette review (je pourrais changer d’avis pour la prochaine) une présentation découpée en plusieurs chapitres. J’espère que cela rendra les choses plus claires (mais ce n’est pas gagné)
Chez les faucheurs :
George n’est morte que depuis quelques jours et si elle se fait plus ou moins bien à son nouvel état (ce n’est pas facile tous les jours de vivre dans un taudis, parfois c’est bien tentant de le quitter pour aller dormir dans la voiture de ses parents, et puis c’est très désagréable de voir débarquer les parents de l’ancien occupant des lieux alors que l’on fait le point sur sa nouvelle vie assise sur les toilettes), elle à encore du mal à se faire à son rôle de faucheuse. Je voudrais vous y voir vous si du jour au lendemain vous tombiez raide mort suite à un accident idiot et que l’on vous dise qu’à partir de maintenant et pour le reste de votre existence vous allez devoir collecter des âmes de personnes sur le point de mourir. Des gens qui ne vous ont rien fait, qui parfois sont très sympathique.
Mais voilà il n’est pas possible de se défiler. Le rôle des faucheurs est capital. Comme George l’apprend après avoir décidé de ne pas se rendre à un rendez-vous. Ne pas prendre une âme n’empêche pas la mort, mais à des conséquence déplaisantes, surtout pour le décédé. Une scène de morgue hilarante (une grande qualité de la série est son humour noir, peut il être d’une couleur différente quand le sujet principal est la mort). George est encore en apprentissage. Elle doit accepter son job, et surtout que maintenant pour la première fois elle à des responsabilités. Jusqu’à sa mort elle vivait au crochet de sa famille, et refusait obstinément de s’intégrer au reste de la société. Le moindre engagement était impossible pour elle. Aujourd’hui elle n’a plus le choix. Elle doit se débrouiller pour se loger, manger, et tout le reste, et en plus on lui a imposer un travail. Comme sortie de l’insouciance de l’enfance on peut faire difficilement plus brutal.
En dehors de Georges nous suivons également Roxy dans son day-job de contractuelle qui ne s’en laisse pas compter par ses “victimes” récalcitrantes, quitte à leur exhiber son flingue sous le nez pour éviter d’avoir à se lancer dans de trop longue discussions. Mason en la suivant à l’idée très système D de se faire les parcmètres à grand coup de batte de base-ball ce qui nous vaut une belle scène qui réjouira tout ceux qui en ont marre de ces engins.
Chez les Lass :
Difficile de vivre après une perte. Chez les Lass tous les membres de la famille n’ont pas le même type de réaction. La plus spectaculaire vient de Reggie, la petite soeur de George. Si le père ne manifeste pas la moindre réaction visible, la mère tente de reprendre tant bien que mal une vie normale en tentant de contrôler les choses du mieux possible, Reggie se fait remarquer en volant des lunettes de toilettes. Celles de son écoles comme celles de ses voisins. Au delà de l’aspect comique (oui parce que c’est tout de même drôle de voler des lunettes de toilettes) c’est la question du difficile travail de deuil qui est évoqué. Sa soeur ayant trouvé la mort à cause de la chute des toilettes de Mir (pas la lessive mais la station spatiale, autrement ça n’a aucun sens) Reggie se “venge” en éliminant cette arme mortelle de son entourage. C’est ce que l’on pourrait croire dans un premier temps au moins. On ne comprends qu’a la fin quel est vraiment son but : redécorer un arbre avec toutes ces lunettes façon arbre de Noël, ce qui est du plus bel effet
Chez Happy Time :
Et c’est là que je corrige mon erreur de la première review (remarquez personne ne semble s’en être aperçu puisqu’aucun commentaire ne m’a mis le nez dedans, j’en profite pour vous rappeler que désormais vous pouvez noter l’épisode et apporter vos commentaires) lorque j’ai dit que George se faisait réembaucher à Happy Time dans le pilote. C’est en fait à la fin de ce deuxième épisode que nous retrouvons Dolores Herbig “for big bronw eyes”
Everybody dies, that the way it is
Puisque la série nous parle de la mort, et nous propose quelques unes des plus cocasses je vais tenter de dresser pour chaque épisode un classement. Appelons ça l’échelle DLM, dont le mètre étalon est la mort de Georges parce qu’il est difficile de faire mieux qu’écraser par les toilettes de la station Mir (je crois que j’ai bien insisté sur ce point). Il est bien entendu que cette échelle est totalement subjective.
Le premier mort n’est pas bien spectaculaire puisqu’il ne s’agit que d’un vulgaire accident de la route, ça vaut à peine 1/5 sur l’échelle de DLM.
Le deuxième est plus amusant : Deux plaisantins s’amusent à jeter un pétard dans les toilettes (les scénaristes ont une grosse fixation sur les toilettes) et l’explosion décroche l’enseigne du Der Waffle Haus qui s’écrase sur un serveur, avec pour dommage collatéral de planter une partie de cette dernière dans le ventre de Georges 3/5
Enfin la meilleure pour la fin nous découvrons comment ce cher Mason à rejoint les rangs des faucheurs. Il n’a rien trouvé de mieux que ce de percer un trou dans la tête avec un perceuse pour pouvoir planer en permanence 4/5
Un mot sur le générique
Avant d’en finir quelques mots sur le générique que nous découvrons dans cet épisode. Sur une musique entraînante de Stewart Copeland, des faucheurs dans leur belle robe noire à capuche et avec leur grande faux se baladent dans la vie (boulot, laverie, métro, et même sur un terrain de basket) avant de découvrir Georges lorsqu’elle retire sa capuche après s’être lavée les dents (l’hygiène bucco-dentaire c’est essentiel même quand on est mort). Bien dans l’esprit de la série il à également l’avantage de se démarquer des génériques trop nombreux qui se contentent de nous présenter des extraits des épisodes au milieu de photos de la distribution.
Suite directe du pilote l’épisode remet en place les choses durant la première partie, ce qui donne une désagréable impression de tourner en rond. Heureusement la suite est plus intéressante notamment grâce aux seconds rôles avec en tête Masson (encore plus décalé) et Roxy (encore plus caractère de cochon)
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires