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1.03 - Curious George
There is no place like home
Retour à la maison
mercredi 28 avril 2004, par
Ah les gosses ! Ils n’en font que ce qu’ils veulent. Vous pouvez leur dire de ne pas mettre les doigts dans la prise, il le feront quand même. Quel rapport avec DLM ? La réponse est dans la review.
Chez les Lass
Commençons par la famille de George puisqu’elle même va y passer une partie de l’épisode. George enfreint un règle des faucheurs en retournant chez elle. Elle profite de l’absence de sa famille, partie se faire tirer le portrait. Ce qui provoque une nouvelle crise entre Reggie et sa mère quand la petite soeur de George décide de poser dan le même tenue que celle qu’elle portait lors des funérailles. En plus elle n’est pas vraiment souriante, même quand on lui écrase sauvagement l’épaule.
Donc pendant ce temps là Goerge fouille dans son ancienne maison, subtilise un portrait de famille et récupère des vêtements propres avant de s’endormir. Elle manque de se faire choper lors du retour de toute la famille.
Malgré l’avertissement de Ruben elle retournera faire un tour chez elle avec l’intention de tout révéler sur son nouvel état, mais n’arrivera pas à sortir un discours cohérent. Ce qui lui vaudra de se faire copieusement insulter par sa mère (une bordée d’injure de toute beauté), et de partir en pleurant.
Qu’est ce que cherche George en retournant vers son ancienne vie ? Des souvenirs ? Des sous-vêtements propres ? Une photo ? Une schtoumphette ? Tout cela, et aussi ce qui lui manque le plus un cocon, un endroit agréable où dormir sans rêver de grenouilles. Ce retour sur elle même nécessaire pour couper les ponts de façon définitive et avancer vraiment. Comme le lui dit Ruben dans une leçon de vie dont il a le secret, il faut qu’elle laisse le passé où il est, et avancer. Nouvelle métaphore du passage à l’âge adulte. George le comprend enfin, et réalisé qu’elle n’a rien fait de sa vie jusqu’alors, et qu’elle peut donc tout construire à partir de maintenant. Pour cela elle doit accepter de quitter un fois pour toute le cadre confortable de son ancienne maison, et accepter de n’avoir que des souvenirs, puisque de toute façon c’est tout ce qui nous reste.
Cette leçon Reggie doit également l’accepter pour pouvoir recommencer à sourire sur les portraits de famille.
Chez les faucheurs :
Pendant ce temps là, entre deux âmes récoltés, les faucheurs passent leur temps à parler. De tout, de rien. Des avantages d’avoir un oiseau comme animal de compagnie en général et des qualités d’un perroquet pour se défendre contre un cambrioleur. De ce que serait la Terre si les grenouilles avaient dévoré tous les hommes. De la supériorité de l’homme sur l’ordinateur qui durera tant qu’un ordinateur n’engueulera pas une contractuelle.
Ces conversations, à mi-chemin entre celles des Friends et des flics de Homicide, mettent une nouvelle fois en avant les excellents second rôles qui sont une des qualités de la série. Ma préférence allant à Mason qui profite de son job de faucheur pour s’en mettre plein les poches en faisant les poches d’un de ses “client”.
Chez Happy Time :
Peu de choses de ce côté là en dehors d’une séquence particulièrement drôle quand George pose son regard critique sur les relations entre ses collègues de bureau (la création du club des types qui ont 10 doigts est un petit bonheur).
The Great... whatever ou l’échelle de DLM
4 morts au programme cette fois.
Les deux premiers sont liés. Un écolo en grève de la faim se fait tuer, ainsi que sa collègue, par l’ourse qu’ils voulaient protéger. 3/5
Le suivant n’aurait mérité qu’un 1/5 un vulgaire accident de parachutisme, mais le fait qu’il se fasse déloger de l’arbre dans lequel il avait échoué à grand coup de pierre lancée par George et Betty lui permet d’obtenir un 2/5
Enfin la meilleure de l’épisode, le journaliste qui se pisse dessus quand il se retrouve en face de l’ourse qui a tué les écolos et provoque un court circuit qui le grille, ça vaut bien un 4/5.
L’épisode poursuit l’apprentissage de la nouvelle vie de George avec subtilité tout en nous offrant de très bon moment humoristiques grâce aux personnages secondaires. La série prend doucement ses marques et met en place un univers plaisant.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires