Sometimes it’s good to be... to be what....??

Je continue une nouvelle fois la review de mémoire. De toute façon, j’ai pas trop aimé cet épisode, contrairement à Phil. Et vous aller voir pourquoi.

Précédemment dans 24 S3 :
 Jack Bauerprend des initiatives en aidant Salazar à s’enfuir de sa prison
 Michelle Desler prend des initiatives en dirigeant la cellule tout en pleurnichant sur son Tony à l’hôpital.
 David Palmer prend des initiatives en refusant de payer Ted, l’ex d’Anna, pour qu’il se taise.
 Les terroristes prennent des initiatives en enfermer les deux ados dans une bulle pour isoler le virus que Kyle contient.
 Kim a pris l’initiative de sa coiffure et on subit le résultat en permanence.

La review en elle même :

17 : 00

L’heure commence en fanfare sur le début du débat Palmer/Keeler. Génial. On attendait ça depuis un petit moment. Palmer commence... et là, on dézoome et on se retrouve dans la prison où les prisonniers se battent cassent du maton et où je suis en train de me demander combien de mort, Jack Bauer à fait avec sa connerie, là.

Et tout sera à l’image de ce début. A chaque fois qu’il y aura un truc intéressant, il sera désamorcé par un moment d’action sans queue ni tête.

Chase exige que tout le monde aille chercher Jack. Chase a des gardiens sous ses ordres.

17 : 07

Kyle et sa copine sont dans leur bulle. (Ils se font chacun du bla-bla et du bon sentiment... 2 heures avant contagion...) C’est du bon sentiment. Il décide de trouver une solution. (Me dites pas qu’ils vont trouver un moyen de sortir alors qu’ils sont dans un cube en fer et transparent, gardés par une armée de terroristes ??)

Michelle fait une très grande réunion, où elle explique que si on peut virer la connerie de Jack, c’est en trouvant Kyle Singer.

Jack et son nouveau pote Ràmon se font confiance entre eux. (Incroyable) afin de traverser les émeutiers. Manque de pots, déguisés ils se font avoir par les prisonniers en furies

Adam donne des ordres à Kim et l’engueule. (Michelle, la bonne copine arrive, comme elle n’a pas Chloé sous la main, elle stresse.)

Dans le cube, Kyle décide de se pendre avant que le virus ne l’atteigne. (Bien joué, mais je crois qu’une souche virale peut-être encore nocive, même sur un cadavre.)
Sa copine, Linda, qui est un peu conne, (elle est blonde faut dire) ne comprend pas que c’est une démarche qui ressort de l’altruisme, et elle le sauve cette conne. (Proverbe blonde-landien : Un petit copain mort est un petit copain qui ne pourra plus conduire la voiture pour que vous arriviez à l’heure à votre cours de stretching.)

17 : 20

Jack et Salazar sont prisonnier au cœur de l’émeute. C’est n’importe quoi, Jack est dans la merde qu’il a loin même provoqué, mais il ne semble même pas s’en souvenir. A la limite, Jack et Ràmon aurait ouvert la cage des tigres de Fort Boyard, ça aurait donné la même chose. Ici, les prisonniers sont montrés comme une menace, indécise, qui n’ont qu’une seule envie : Etre Méchant et faire des trucs méchants. On se croirait face à des pirates dans un film des années 60.
Donc, comme ils sont méchants, ils décident de frapper des matons (que c’est méchant) d’en buter au hasard (on est méchant !) et de jouer à la roulette russe avec eux. (Méchant, méchant, méchant.)

En bon fan d’Oz, lorsque je vois une bêtise pareille, cela me fait quand même vraiment pitié. Si ces prisonniers étaient un tant soit peu doté d’un cerveau, ils comprendraient au bout d’un moment que l’émeute doit se négocier et que ces otages sont un moyen de faire pression sur l’extérieur. Mais voilà, on est dans 24, une prise d’otage ça dure des heures, alors, on préfère montrer des gros balaises super-méchant (et limite stupides) qui préfèrent faire jouer leur victime à la roulette russe, sans s’imaginer un seul instant que les CRS vont arriver dans la prison avec des mitraillette en les prenant à revers et que leur attitude va justifier que les gardes tirent à vues.

On a donc, droit à une séquence, pourtant pas mal filmée où Jack doit jouer à la roulette russe contre un maton de la prison. Si l’autre ne joue pas le jeu, les prisonniers les butent tout les deux, alors Jack doit persuader le maton qui est en face de lui, de mettre son pistolet en joue et de tirer. La séquence aurait put être prenante si on y croyait pas une seconde. (Et si on avait pas Ràmon Salazar en train de fermer les yeux au moment où le tir part... Difficile de croire après ça que c’est un dangereux criminel qui pourrait tuer la population de Los Angeles en un clin d’œil.)

17 : 30

A la CTU, on a un problème informatique. On se dit qu’ils vont chopper Gaël, mais non !
Michelle doit fouiller le bureau de Jack.

Michelle téléphone, Tony est encore au bloc. Et là, on a le droit à la séquence la plus ridicule de l’épisode, (et celle où dans ses reviews, Phil est devenu définitivement un boulet) et certainement l’un des bouche-trou les plus ridicules au monde.
Ne pouvant pas aller voir Tony et laisser le C.T.U. en plan, elle décide de trouver une situation alternative. Elle téléphone à un service où elle peut... voir toutes les caméras de la ville, (comme le méchant dans la saison 1 et comme Gaël, et bizarrement, ils s’entrechoquent pas) et même celle de l’hôpital, et même celle de la salle d’opération, et même qu’elle peut faire un zoom sur l’opération.
Autant lorsque c’est un méchant terroriste comme Ira Gaines dans la saison 1, on se demande comment il a fait, mais on accepte néanmoins parce que ça bon, c’est évoqué rapidement, et que ça participe à l’action. Là, c’est inutile, bouche-trou, parce qu’il faut parler de Tony Almeida ou gagner 5 minutes. On a donc Michelle, qui regarde une vidéo « ultra direct » de l’opération avec un air complètement apeuré, on dirait qu’elle vient de découvrir qu’en son absence ses toilettes ont débordés.

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Putain encore cette pub pour les brosses à dents !!

Pendant ce temps, dans la prison, on fait le test des lunettes de Chase. (Non , pas des lunettes de chaises ça veut rien dire !) Ce sont, vous voyez, ce genre de petites lunettes avec une caméra au bout.

Deuxième round de la roulette russe avec les « prisonniers super super méchants » qui veulent que Jack et Ràmon continuent à jouer à « voyage au bout de l’enfer ». Alors que Jack est bien dans son rôle, Ràmon fait pas le fier. Bon, le chef des prisonniers, le leader, est quand même un raciste (il faut montrer que les méchants sont bien méchants, n’oubliez pas) et qu’il veut qu’on explose Ràmon parce que c’est un étranger.
C’est là que je me dit « ouais, c’est le monde à l’envers, c’est Jack qui sauve Salazar » mais ça me fait bizarre qu’un type tellement « méchant et influant » au point qu’il fait tuer le directeur de la prison par son propre gardien n’est pas connu des autres prisonniers. Ca manque un peu de logique, mais on est plus à ça près.

Parce que Jack qui voit immédiatement la petite caméra que Chase fait ressortir du mur, il a vraiment de ces yeux, ce Jack. Du coup, il sait quand tirer sur le Prisonnier Leader et il sait que le mur va exploser et qu’il pourra s’enfuir dans la pagaille. Pendant que les 50 prisonniers vont courir dans tout les sens et mourir (bêtement) devant une escouade d’une dizaine de gars.

(Tiens, je viens de lire le forum de l’année dernière ET J’EMMERDE TOUT les gens qui ont adoré cette histoire de roulette russe :
1) Elle est parachutée n’importe comment.
2) C’est un vulgaire copié/collé d’une scène marquante de « Voyage au bout de l’enfer. » où le prisonnier américain est prêt à se faire sauter le caisson et au final il tire sur ses jeoliers Vietnamiens avant de s’enfuir.)

17 : 43

 Le débat est toujours houleux, mais mis à part des bribes à la télévision, on ne voit rien du tout.
 Michelle est inquiète et dans son bureau.
 Chloé fouille le bureau de son patron avec méthode (c’était une ancienne femme de ménage comme je l’ai sous-entendu la dernière fois) et trouve... HO, une ampoule de drogue ! (L’occasion de remonter la story-line sur Jack-Junkie, vu que depuis deux heures, Jacko n’a pas trop l’air de ressentir les effets du manque... bizarre n’est-ce pas ?)

Pendant ce temps là, Keeler embarasse le président avec ses questions autour des « choix personnels » du président, et vis-à-vis des accusations sur son ex-femme ou sur Anne. Palmer récuse les questions, en disant qu’on est pas dans un journal à scandale et que ses allégations sont fausses. Cela semble consterner Anne, j’ai pas trop compris pourquoi. (Finalement, ce qui pouvait se dégager du plus intéressant de cet épisode, est à moitié muselé.)

A la CTU, on fait un test. Et oui, ce que Chloé à trouvé, c’est de la drogue.

17 : 46

Kim arrive dans le bureau. Pose des questions à Chloé, au sujet du routeur. Puis, comme Kim veut absolument lui parler, elle lui avoue que son père se drogue
« Ton papa est un drogué. En plus, comme un con, il jette son matériel pour se shooter dans sa corbeille à papier. »
(Bah oui, parce que déjà retrouver une petite ampoule, ça va, mais carrément un garrot !! )

Chloé applique le règlement à la lettre en prévenant Michelle. Mais, avant qu’elle ne décide quoi faire, le DEUS EX MACHINA arrive : On a retrouvé la voiture de Singer et un immeuble où il pourrait être.

A la prison Jack et Salazar sont près du but, dans un placard à balais avec une vitre. Bizarre qu’ils ne les aient pas choppés avant. A noter que Jack conserve toujours son pouvoir de persuasion, car il demande le fusil au terroriste et celui-ci lui donne.

17 : 54 : 56

 A l’université de Californie, Anne est atterré par un truc que j’ai pas bien compris
 Dans leur bulle, les deux ados regardent un truc que j’ai pas bien vu
 A la CTU, Kim pleure, et j’ai bien compris pourquoi.

Au même endroit, Michelle apprend que le bâtiment où se trouve Kyle et sa copine est encerclée par des techniciens de la CTU et des agents du service de la santé.

Pendant ce temps là, dans la prison, les unités sont vraiment nuls, car ils n’ont même pas réussi à mettre la main sur Jack ou Salazar (qui se trouvent à 100 mètres à peine.) Jack sort avec Salazar devant les forces extérieures qui encerclent le bâtiment. Il insiste pour partir avec Ràmon Salazar, et ce même si Kyle et sa copine sont presque retrouvés. (A noter qu’une des images à servi pour un Captain Capture qui tourne de temps en temps.)
Finalement, tout le monde décide de les laisser partir. Manque de pot, c’est pile poil à ce moment là que la CTU a retrouvé « Kyle Singer + une fille » et Jack n’entend même pas le message.

Il est... 17 : 59 : 58, 17 : 59 : 59, 18 : 00 : 00

Une fin qui se termine sur un truc tellement bourré de suspens que cette fois-ci j’ai l’impression que c’était prévu de terminer de cette façon là depuis plusieurs épisodes. (Dommage qu’on ait aussi l’impression aussi qu’ils ne savent pas où ils vont aller après par contre.)

C’est limite du foutage de gueule :

En fait, à la fin de l’épisode, on s’aperçoit avec ce script que tout cet épisode n’est qu’un gigantesque bouche-trou. Un bouche-trou très stylisé, mais on bouche trou quand même.
Franchement, l’épisode précédant pouvait très bien se terminer sur :
 Jack et Ràmon Salazar s’enfuyant avec l’hélicoptère (suffisait juste de pas ouvrir cette séquence avec des prisonniers sauvages.)
 La CTU mettant la main sur Linda et Kyle.
 Chloé trouvant de la drogue dans le bureau de Jack (ce qui, quelques épisodes plus tard, n’aura plus aucune incidence.)
 Le début du discours de Palmer.

Ardoise des conneries des scénaristes :

 Une taupe à la CTU, qui plus est, contrôle tout les appareils vidéos de la ville, (ha bah non, tout le monde peut le faire en fin de compte, et même faire des zooms) se sert de leur matos sans que personne ne le surveille, et d’ailleurs, personne ne s’en n’est rendu compte !

 Kim ne peut pas s’empêcher de foutre SA merde, dès le 2ème épisode, et elle est incapable d’imprimer une fausse autorisation de sortie.

 Plomber deux épisodes avec les pleurs de la femme de Tony, et une scène tirée par les cheveux d’incohérence. (Le coup de la caméra dans l’hôpital.)

 Le remplissage autour de la femme d’Hector.

- Rendre les héros encore plus caricaturaux qu’ils ne l’étaient, entre des mexicains misogynes et des prisonniers « super super méchant » qui agissent comme des méchants de séries B.

 Le coup du maton-taupe qui bosse pour Salazar « sinon ils butent mon fils » qui est archi-cliché et archi-caricatural. (En plus, ils nous avaient déjà servi cela avec Jaime dans la saison 1)

 Jack Bauer doit passer à travers les murs, sinon c’est pas possible de rentrer et de sortir comme ça d’une prison.

 Le « bouton qui ouvre toute les cellules d’une prison »

 S’aperçevoir qu’on est pas capable de rendre un débat politique qu’on attendait depuis 5 épisodes, intéressante, et donc la passer à la trappe.

Le 29/11/2003, Phil, le super mec, qui aimait bien la J-Pop et certaines bonnes séries comme à parcourir la voie vers la bouletude, en trouvant cet épisode excellent, et en réclamant un Emmy pour Reiko Ayleswoth :

Pendant que de son côté, Joma expliquait le-pourquoi-du-comment de la séquence de « l’opération vue par caméra interposé »