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1.04 - Shindig
Les épées, l’amour, les vaches
Le Duel
samedi 8 octobre 2005, par
Pour le plus grand bonheur des shippers, Mal et Inara se balancent leurs quatre vérités. En prime, Mal en pantalons moulants et Kaylee en robes à frou-frous (qui a osé dire ridicule ?).
Et là vous vous demandez peut-être pourquoi ma critique passe directement à Shindig et non à Our Mrs Reynolds. L’explication est toute simple et malheureusement pas exceptionnelle. Série Club, tout comme la FOX, n’a pas diffusé tous les épisodes dans l’ordre souhaité par le créateur. Evidemment ça complique les choses pour critiquer comme il se doit la série, en particulier quand il assez feuilletonnant comme Firefly puisque cela implique un manque de logique dans les comportements et les évènements. Alors ne vous étonnez pas, mes critiques se feront dans l’ordre voulu par Whedon (donc le même que sur les dvds. Oui je sais, toujours pas de zone2 française, c’est rageant) et je vais faire comme si ça avait été correctement diffusé (c’est beau de rêver).
RAPPEL
Après que Mal ait divertit Inara en déclenchant une bagarre dans un bar, Serenity fait escale à contrecœur sur la planète Persephone pour faire un plein général et si possible trouver du boulot. Inara y est engagée pour quelques jours par un client du nom de Atherton, qui la désire comme cavalière durant un bal.
A peine arrivés qu’ils sont gentiment abordés par leur cher vieil associé Badger. Celui-ci propose à Mal d’entrer en contact à sa place avec un certain Warrick Harrow, et ce lors d’une réception huppée pour laquelle il a réussit à se procurer deux invitations. Harrow, qui a besoin d’un transport de cargaison dont Serenity pourrait se charger, déteste Badger et refuse de faire la moindre affaire avec lui. Avec Mal comme intermédiaire, le marché est possible et tout le monde y gagne.
Mal se retrouve donc au bal local, au grand malheur d’Inara qui voit déjà les ennuis pointer (mais où va-t-elle s’imaginer ça ?). Il arrive accompagné de Kaylee, absolument ravie de pouvoir mettre la jolie robe de la boutique devant laquelle elle rêvassait. Plein de gens bien habillés, de la danse, un buffet bien garni...elle prend son pied ! Et Mal se présente sans problème à Harrow, tandis qu’Inara se voit offrir par Atherton de vivre avec lui en tant que Compagne personnelle. Là où tout se complique, c’est quand Atherton se montre un peu trop possessif envers Inara et l’insulte. C’en est trop pour Mal, qui lui en cogne une directe. Le hic étant que dans cette société, ce genre de geste est un défi pour un duel à l’épée avec mise à mort à la clé. Mal n’a pas le choix, il devra jouer les D’Artagnan le lendemain à l’aube. La fuite est envisageable, mais son sens de l’honneur refuse cette alternative.
Obligé de rester sur place, Mal passe la nuit à s’entraîner avec l’aide d’Inara au maniement de l’épée, chose qu’il ne maîtrise absolument pas (ils en apprennent de ces trucs à l’Académie des Compagnes !). Son dada c’est plutôt les poings et les flingues. Pendant ce temps, Kaylee retourne sur Serenity où Badger tient l’équipage en otage, car il sait que Mal a des ennuis et ne veut pas que ses amis s’en mêlent. Il n’est pas question que sa réputation sur Persephone soit ruinée à cause d’eux. Zoe, Jayne et les autres essaient donc d’échafauder un plan pour reprendre le contrôle de leur vaisseau, mais ratent l’occasion quand River crée malgré elle une diversion. Alors ils continuent à gamberger...

- Le dîner est bientôt prêt ?
Au petit matin, Mal affronte Atherton, qui prend rapidement le dessus. A terre et gravement blessé, Mal est sauvé in extremis par Inara qui supplie Atherton d’épargner sa vie. Notre Capitaine se sert alors de ce bref moment d’inattention pour frapper le dandy prétentieux et le mettre à terre. Bien qu’il l’assène de petits coups d’épées juste pour le plaisir, il décide de ne pas le tuer par pitié et humiliation, puis retourne sur Serenity littéralement soutenu par Inara. Après ça Atherton va se retrouver sur la liste noire de toutes les Compagnes. De plus le contrat avec Harrow est dans la poche, la ténacité de Mal durant le combat l’ayant convaincu du fait que celui-ci est digne de confiance. Badger laisse donc l’équipage, qui repart sans encombres avec la cargaison d’Harrow, qui se révèle être un troupeau de vaches. Et Inara confie à Mal qu’elle n’aurait jamais quitté Serenity car elle ne voit aucune raison valable à cela...Lui non plus.
CRITIQUE
Après un épisode plutôt futuriste, nous voilà revenus vers un aspect plus proche du western, qui nous amène à une tonalité plus fraîche contrastant parfaitement avec l’ambiance lourde précédente de Bushwacked et permet aux personnages comme aux spectateurs de respirer un peu jusqu’à la prochaine grande menace.
Nous revoici donc sur la petite planète Persephone, découverte dans le Pilote. Voilà un décor splendide dont ils ont bien fait de se resservir. De l’extérieur, la ville a un aspect typiquement Far West avec calèches, saloons et poussière, agrémenté un peu partout de symboles chinois. On peut applaudir le soin du détail dans les divers marchés qui jonchent les rues, elles-mêmes peuplées d’un grand nombre de figurants. Réutiliser ce décor a dû être un avantage certain au niveau du budget et qui plus est sert très bien l’histoire. En effet le dernier passage de Serenity sur Persephone a marqué le début des plus gros ennuis de son équipage. Un retour sur ce lieu représente donc un sacré risque, la piste de l’Alliance concernant la recherche des Tam s’étant terminée là. Bien que cette menace ne soit pas le but de l’épisode, nous pouvons ressentir cette préoccupation présente en chacun des personnages. Concernant les intérieurs, on retient surtout la grande salle de bal. Visuellement toute aussi remarquable, les costumes des nombreux figurants y sont aussi soignés que ceux du casting principal. Pour une petite production on peut dire que les efforts sont là, et à mon avis le moindre cent se voit à l’écran, que ce soit dans l’habillage des centaines de figurants ou les accessoires jonchant le grand marché. Mine de rien, c’est un sacré boulot pour à peine quelques minutes d’écran. Le superbe chandelier au plafond est par contre trop beau pour être vrai. Parfois il faut bien passer par la magie du numérique. Ce petit retour en terrain connu est également l’occasion de retrouver l’excellent Mark Sheppard dans le rôle du délicieusement pathétique Badger.
Introducing Inara Serra
Shindig (qu’on peut traduire par « fête » ou « rassemblement ») est principalement centré sur Inara, explorant le monde dans lequel elle évolue ainsi que les différentes relations régissant son existence : sa vie professionnelle et sa vie privée (amoureuse et amicale) sont traitées à travers Atherton, Mal et Kaylee.
Atherton, interprété par l’acteur britannique Richard Atterton (la ressemblance des noms est-elle faite exprès ?), est le client d’Inara et se comporte exactement comme tel. Il la paye, par conséquent elle lui appartient. Bien que ce genre de comportement la blesse, Inara joue le jeu des faux semblants et songe à accepter sa proposition de rester avec lui. Mal résume bien le bonhomme lorsqu’il demande s’il peut l’appeler Ath. Ce jeu de mots ne passe malheureusement pas en français et ne fonctionne qu’en anglais car phonétiquement « Ath » sonne comme une insulte. Un « ass » peut être traduit comme un « con ». Car Atherton a beau être loin de l’homme idéal (menaces, insultes, et probablement violence physique si on le laissait faire), il offre néanmoins la possibilité à Inara d’une vie tranquille, stable et la sécurité financière. Donc tout ce qui représente l’exacte opposé de la vie qu’elle mène sur Serenity. Mais le choix s’avèrera facile et ce n’est pas à cause de l’issue du combat. Serenity est devenu son foyer, elle y a sa famille, celui qu’elle aime en secret, et elle ne risque pas de s’y ennuyer. Elle aime voyager et rencontrer d’autres gens car tout comme Mal c’est une nomade dans son cœur. Durant le combat, on remarquera d’ailleurs qu’elle est tout de noir vêtue, ce qui est assez inhabituel de sa part. Se prépare-t-elle au deuil de quelqu’un ? Celui de Mal ? Non, elle fait tout simplement le deuil de son ancienne vie, pour mieux revenir à la vie sur Serenity. Nous ne savons rien de son passé ni des motivations qui l’ont conduites sur ce vaisseau, mais il paraît dorénavant clair que c’était plus par choix qu’une quelconque contrainte. Cette peinture de son ancien univers nous éclaire donc beaucoup sur la personnalité de la jeune femme.
Et celui qui fait partie intégrante de sa nouvelle vie, c’est bien sûr notre Captain Tight-Pants, avec qui elle entretient des rapports loin d’être évidents. En effet si leur relation a tant de difficultés à aboutir à quelque chose ce n’est pas le métier d’Inara qui en est l’unique cause, même si on se doute bien que sortir avec quelqu’un ne doit pas être chose aisée pour une Compagne (« C’est compliqué » comme elle dira plus tard. Réponse vague mais qui résume parfaitement). C’est aussi qu’ils font partie de deux mondes opposés. Dans le teaser, Inara nous est montrée dans le monde de Mal : masculin, violent, brut de pomme et fauché. La suite en est l’exact opposé, puisque c’est Mal qui se retrouve dans le monde d’Inara : féminin, raffiné, cultivé et friqué. Le yin et le yang en somme. Difficile de s’accorder lorsqu’on est issus de milieux si contradictoires. Pourtant Serenity est un espace neutre, qui n’appartient à aucun de leurs mondes respectifs et où ils s’y sont créé un foyer tout neuf. Cela aurait dû régler leurs différents, sauf qu’avec des personnalités comme les leurs c’est plus complexe qu’il n’y paraît. Tous deux ont de très forts caractères, une bonne dose d’orgueil et de fierté, et des avis souvent incompatibles. Le cœur est sur la même longueur d’onde, mais pas la tête.
Leur travail est principalement mis sur le tapis lors d’une séquence où ils se parlent de manière enfin sincère. Ils ont pas idée de faire ça alors qu’ils ont chacun une arme pointue et dangereuse dans la main ! Selon Inara, son boulot est légal et n’est pas honteux comme celui de Mal, simple voleur. Selon Mal, son boulot à lui est illégal mais au moins il est honnête. Elle critique son pseudo respect et honneur, tandis qu’il explique que suivre les règles l’enchaîne plus que cela ne la rend libre. Leurs points de vue sont diamétralement opposés et leur mésentente aurait pu durer indéfiniment si Mal n’avait pas avoué que son manque de respect concerne le travail d’Inara et non sa personne. Et les sempiternelles « putain » qu’il lui assène depuis le tout premier épisode peuvent enfin être un peu pardonnés. Car c’est justement parce qu’il a de l’affection pour elle qu’il ne peut supporter ses activités, aussi légales soient-elles. Ajoutons à cela qu’il lui demande (tout doucement et la tête penchée dans une expression de cocker) de ne pas quitter Serenity, et ce discours est le plus sincère que Mal lui ait fait jusqu’ici. Pour une fois conscient qu’il risque de ne pas sortir vivant de ses ennuis, il laisse transparaître ses sentiments. Blessant lors du bal à cause d’une jalousie mal dissimulée, il laisse cette fois-ci tomber son orgueil (mais pas trop quand même parce qu’il sera peut-être toujours en vie demain). « Pourquoi ça devient si compliqué ? » lui demande-t-il. Et nous d’entendre des « Ne me quitte pas » et « Pourquoi c’est si compliqué entre nous ? ». Car les marques d’affection ne manquent pourtant pas à côté des reproches. Il suffit qu’Atherton se montre un peu possessif pour que Mal réagisse. Et quand le dandy en vient à l’insulter, son sang ne fait qu’un tour. Chassez le naturel, le punch time revient au galop. Et si c’est pour défendre l’honneur d’Inara, le geste est encore plus savoureux.
Voilà donc deux êtres à la fois semblables et sensiblement opposés. Il paraît que les contraires s’attirent, mais aussi qui se ressemble s’assemble. On dit merci les proverbes pour cet éclairage incroyable sur les relations humaines. En conclusion, l’amour est un sentiment difficile à définir et imprévisible. Mal et Inara en sont la preuve.
La plus belle pour aller danser
Kaylee est un peu notre bonbon rose, le petit rayon de soleil de Serenity n’inspirant que joie de vivre. Elle est la femme-enfant, celle qui s’émerveille facilement, n’a pas trop d’inhibitions, est toujours franche et spontanée. Il est donc tout simplement impossible de se moquer d’elle en la voyant débarquer au bal, le visage rayonnant et le sourire jusqu’aux oreilles. Elle a beau ressembler à une fraise géante, Inara a bien raison : elle a l’air adorable. D’ailleurs, on savait déjà qu’elle aime les fraises et que ça lui fait un drôle d’effet. Alors quand elle les voit envahir le buffet elle ne peut que se jeter dessus. Apparentée en général à un garçon manqué à cause de sa fonction de mécanicienne, qui l’oblige à être en combinaison et la rend plus souvent recouverte d’huile de vidange que de pétales de roses, Kaylee est la petite fille rêvant de jouer à la princesse. Elle ne peut donc qu’admirer Inara, incarnation selon elle de tous ses fantasmes (couverte de belles robes, de bijoux, courtisée par tous les hommes dans des soirées mondaines). Mais elle a beau rêver de ce monde féminin, elle ne se sent véritablement à sa place que dans celui des hommes, à parler mécanique avec un sosie vieillissant de Clark Gable (si ça c’est pas la classe) plutôt que de se crêper le chignon avec une bande de pimbêches. Mal la blesse et bousille son joli fantasme de conte de fées en lui disant que ce n’est pas accessible pour elle. Et c’est justement parce que ce n’est pas fait pour elle que cela reste un beau rêve.
Entre la Compagne et la mécano, c’est une relation amicale complice qui s’est formée, s’apparentant à celle de deux sœurs. Inara est protectrice envers la jeune Kaylee, et celle-ci admire Inara et voudrait lui ressembler. Toutes les deux sont très proches. La scène la plus marquante à ce sujet était celle dans The Train Job où Inara coiffait les cheveux de Kaylee tout en discutant au sujet des hommes. Inara a bien compris que Kaylee a le béguin pour Simon, d’ailleurs ce sont les seules femmes à bord que l’on entend se faire des confidences sur leurs amours. Cette intimité ne sied pas à Zoe, plus discrète de par sa nature de soldat mais aussi femme mariée comblée, ni River qui n’a pas les mêmes préoccupations que les autres adolescentes de son âge à cause de ce qu’elle est et a vécu. Seules Inara et Kaylee peuvent donc se confier l’une à l’autre.
On apprend au passage que son véritable nom est Kaywinnit Lee Frye, et on la remercie de préférer utiliser un diminutif. Puisqu’on parle des noms, quelques petites remarques au passage sur ceux de notre équipage adoré. Whedon s’est amusé à accorder ceux de certains avec leur personnalité. En effet, le nom de famille d’Inara est Serra, qui phonétiquement signifie « soir » en italien. Pour une Compagne dont le métier s’exerce plus souvent la nuit que le jour, cela lui va plutôt bien. Tout comme River apporte toute la symbolique de l’eau et ses multiples interprétations, à l’image de sa personnalité. Celle-ci dit par ailleurs dans le Pilote que Mal signifie « mauvais ». Un surnom trompeur puisque les apparences montrent le Capitaine comme tel alors qu’il n’en est rien. De même que Jayne, doté d’un prénom aux consonances très féminines, est la caricature du mâle dans toute sa splendeur. Enfin Book représente le livre qui guide la vie du pasteur : la Bible. Un nom tellement bien visé en est presque suspect. Et arrêtez-moi si je vais chercher trop loin, mais l’homme qui assiste au départage des candidats au cœur d’Inara s’appelle Harrow et donnera sa bénédiction à Mal, telle la flèche de Cupidon. Quant à Wash, il n’est pas surnommé comme ça parce qu’il est fan de lessive mais à cause de son nom de famille : Warren. Le nom Tam est par contre plutôt inhabituel mais je n’ai rien trouvé à dire dessus, désolée (à part qu’ils sont deux, donc ça donne Tam-Tam ...hum).
“You’ll have to rely on your winning personality to get women. God help you.” - Harrow (« Tu devras compter sur ta personnalité de gagnant pour avoir des femmes. Que Dieu te vienne en aide. »)
L’autre britannique de l’épisode n’est pas mieux lotit question personnalité, puisqu’il s’agit de cette petite frappe de Badger. Lorsqu’une femme daigne s’intéresser à sa personne, vous pouvez être sûrs qu’il y a quelque chose qui cloche chez elle. En l’occurrence ici, c’est River, qui n’apparaît que dans une seule scène mais continue néanmoins d’intriguer par son attitude. Jayne fait remarquer que si l’adolescente perd les pédales en public, elle sera vite repérée. Heureusement elle se lance dans un petit numéro à l’attention de Badger, qui n’aurait pas hésité à la balancer aux fédéraux s’il avait eu le moindre soupçon à son propos. Elle le devine, prend le même accent que lui et le charme en même temps, telle une actrice jouant un rôle. Dans ses moments de lucidité et de contrôle sur elle-même, elle pourrait se faire passer pour n’importe qui. Alors qu’est-elle donc ? Une télépathe ou une sorte de caméléon ? Peut-être est-elle tout à la fois, ou bien était-ce le but de ses bourreaux à l’Institut. En tout cas, ce n’est pas étonnant qu’elle soit perturbée. Le petit numéro qu’elle nous livre a beau être anodin, il ne laisse présager rien de bon. Que sait-elle faire d’autre ? Jusqu’où peut-elle aller dans la manipulation ? Décidément dès qu’il s’agit de River, les questions se bousculent dans nos têtes. Sous son visage de poupée fragile, elle est plutôt inquiétante.
Pas grand-chose à dire concernant les autres mis à part qu’ils jouent une sorte de poker futuriste assez bizarre (je n’ai toujours pas compris les règles, mais je suis sûre qu’il y en a !). Zoe et Wash ont toujours une relation idéale (eh oui, le mariage ne tue pas la passion, en tout cas pas dans leur cas), Book lit sa bible, Jayne est idiot, Simon protège River...ils sont égaux à eux-mêmes. Et très franchement, ce n’est pas gênant. C’est même plutôt bon signe de voir un épisode se concentrer sur certains pour mieux creuser leurs histoires, tandis que les autres sont travaillés sur leur dynamique de groupe et les idées préconçues du spectateur : en général dès qu’il y a un problème, ils échafaudent un plan et l’exécutent. En général...
La grande scénariste Jane Espenson s’est penchée sur le cas de certains personnages plus que sur d’autres, en plaçant Inara au centre de l’intrigue et des relations, ce qui n’est pas plus mal. Ça donne un épisode au ton agréablement léger, à la fois romantique et romanesque. A déguster comme une bonne fraise.
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