5.06 - Solo

Mes Boulets me manquent. Dents de Cheval, le Gros Weiss, Sarkounet, Front Plissé, autant d’occasions de se marrer, et d’écrire une review dont la longueur reposait uniquement sur le nombre de synonymes de "débile" disponibles dans mon vocabulaire. Ah, une bien belle époque...
Ce qui est encore plus triste à mes yeux, c’est qu’au début de la saison j’avais placé de grands espoirs dans les nouveaux personnages. Balty avait le profil type du Beau Gosse Insupportable et Inintéressant, au final il est plutôt rigolo et pas le moins du monde énervant. Elodie avait de grosses dents, ce qui aurait dû la transformer immédiatement en sujet des railleries puériles d’un reviewer dont l’humour fait honte à sa famille, au final on la voit si peu qu’elle s’en prend difficilement plein la tronche. Quant à Rrrrrachel, elle est adorable.
Vivement que Lauren et Vaughn reviennent d’entre les morts. Avec Sark en laisse. Et Weiss qui fait des tours de magie.

Mission en Solo, en 47 mots

Sur les ordres de Gordon Dean, Sloane influence APO pour qu’ils retrouvent un fabriquant d’armes. Par un heureux concours de circonstances, Rrrrrachel doit effectuer la mission toute seule. Et grace à son chouette alias de... prostituée, c’est un succès. Sloane est dans la merde.

Merci Jeff !

Comme le merveilleux résumé, hyper complet, ci-dessus vous l’a appris, cet épisode n’est rien de plus qu’un bon vieux stand alone. Un épisode complètement indépendant de la bafouille pseudo-mythologique de la saison. Pas de Prophet 5, pas de Monsieur du Caméléon dans sa Boîte. Juste les Sydnettes et leur dernière recrue qui recherchent un objet quelconque relié artificiellement à Gordon Dean. Un épisode qui n’est, au final, qu’un prétexte pour envoyer Rrrrachel en mission d’une part, et de voir comment fonctionne l’association (de malfaiteurs) Sloane/Dean d’autre part.

Pas passionnant ? Et bien bizarrement, si.
Solo est très agréable à suivre, et cela pour deux raisons principales. La première c’est qu’on assiste au grand retour d’une "mission à l’ancienne", c’est à dire qui ne s’étire pas en longueur, et qui possède rythme, déguisements, et très bonne musique. La deuxième c’est qu’il est très drôle, aussi bien dans les situations que dans les répliques.
Et ça, mine de rien, une fois assemblé ça fait un bel épisode.

Courrrrs Rrrrachel, courrrrrs !

Et oui, parce que la Grosse Syd n’est pas tout à fait apte à jouer les prostituées, parce que Nadia est dans le coma, et parce que les robes ultra courtes ne vont ni à Balty, ni à Dixon, c’est Rrrrachel qui est envoyée en mission.
Et oui, au cas où vous vous poseriez la question, ça n’a aucun sens. Ou alors ça en a un, et on est tous trop cons pour le voir... vous y aviez pas pensé à ça, hein ?

En tant que Directeur de la Cellule, c’est Jack qui prend la décision d’offrir à Rrrrachel son premier job de plein air. Et c’est pour nous l’occasion d’inaugurer une toute nouvelle rubrique (sûrement pas) hebdomadaire :
Je vous assure que c’est pas du tout tiré par les cheveux !

Le principe est simple : à vous de voter, et de choisir la vraie raison qui a poussé Jack Bristow, un professionnel, un vieux de la vieille à qui on la fait pas, à envoyer la fragile et inexpérimentée Rrrrachel dans une mission dangereuse sur une plateforme pétrolière.

Raison Officielle : Jack pense que Rrrrachel est dans la même situation que Sydney lorsqu’elle a dûe retourner au SD-6 au début de la série, et elle a besoin d’être un peu poussée si elle veut faire quelque chose de sa vie, cette grosse feignasse.
Une hypothèse séduisante... mais qui ne tient malheureusement pas du tout la route vu que Rrrrachel n’a AUCUNE expérience de terrain, qu’elle s’enfuit en courant devant l’ennemi (ce qui est très rigolo, mais pas très professionnel), alors que Syd était, elle, une vraie pro, avec perruque et tout et tout, à la base.

Raison Officieuse : Jack pense que Rrrrachel ressemble à une prostituée.
Voilà, tout de suite, c’est plus crédible.

Satané Sloane !

Notre grand feuilleton de l’année se poursuit, avec un nouvel épisode : "Satané Sloane ! Episode 3 : Tu me tiens, je te tiens, par la barbichèteuh."

Arvin Sloane et Gordon Dean ont une relation bien particulière. Ils ne s’aiment pas beaucoup. Remarquez, quand j’y pense, ce n’est peut-être pas si particulier que ça.
Ce qui est un peu plus notable, par contre, c’est que Sloane veut se faire prendre. Mais malheureusement pour lui, les espions qui l’entourent sont tellement incompétents qu’il doit continuer, encore et toujours, à bosser pour Dean.

Un petit exemple, indubitable, lorsque nos amis, qui je le rappelle sont le nouvel ennemi juré de la CIA et du Monde Libre pour l’un, et l’ancien ennemi juré de la CIA et du Monde Libre pour l’autre, se rencontrent secrètement. En plein jour. Sur une jetée.
Ahhh... les beaux jours des rencontres anonymes dans les stations services sont bel et bien derrière nous.

Autre exemple, quand Sloane vient s’excuser auprès de Sydney d’être un si mauvais père pour Nadia. Car oui, vous imaginez, il n’a toujours pas osé rentrer dans la chambre de sa fille comateuse bien qu’il lui rende visite tous les jours.
Bien entendu, cette petite anecdote touchante n’est qu’un vil stratagème pour lui faire comprendre, par l’intermédiaire d’un clignement frénétique des paupières, qu’il est vraiment, vraiment méchant et qu’il faut vraiment, vraiment l’arrêter avant qu’il ne fasse quelque chose de vraiment, vraiment grave pour le compte de Dean. Qu’il est fort, ce Sloane. Et quelle conne, cette Sydney.

Pauvre Satané Sloane ! En fin d’épisode, il se retrouve devant un ultimatum digne des plus grandes tragédies grecques (écrites par des auteurs oubliés depuis longtemps...) : Ou bien il coopère, ou sa fille aura des ennuis. Dur !
C’est pas comme si il avait l’occasion de tuer Dean facilement à chacune de leurs rencontres pseudo-clandestines...

Bouh & Bawh !

Puisque certaines choses sont biens, tout en étant pas bien du tout, il était temps d’inventer un nouveau système de mesure : le Bouh & Bwah !
Vous allez comprendre.
Ou pas.
Enfin, c’est pas comme si il y avait quelque chose à comprendre dans cette rubrique fourre-tout inventée par la seule force de ma paresse.

Bouh & Bwah, à Amy Acker : J’aime beaucoup Amy Acker. J’aime beaucoup le fait que Joss Whedon déclare regarder "Amias" (Alias avec Acker dedans). Mais alors, la scène entre elle et Rrrrachel sur la plateforme pétrolière est... assez nulle. Pas qu’elle soit particulièrement mal écrite, ou mal réalisée, ou que le décor soit pourri, ou que la situation soit inintéressante... non, si cette scène est nulle, c’est uniquement parce que Rrrrachel et Amy jouent y jouent très mal. Et ça, c’est assez déconcertant.
Le combat, c’est une autre affaire. Clairement, Rrrrachel ne sait pas se battre, et c’est tant mieux. Mais que le perso d’Amy ne la foute pas KO en 30 secondes et demi, c’est triste. Jusque là ils avaient tout fait pour la rendre charismastique (et avec Acker, c’est pas bien dur), mais là du coup elle perd un peu de sa superbe. Visiblement vexée, détruite dans sa Kief Coolitude, elle s’échappe en sautant de la plateforme, et en regagnant la côte à la nage, en se débarassant de tous les ouvriers portuaires avec une seule main et ses dents... Vexée, je vous dis.

Bouh & Bwah, à Mia Maestro : Chère Mia, la prochaine fois que tu veux te faire un peu d’argent en inscrivant ton jolie nom au générique en tant que "Special Guest Star", s’il te plait, fais l’effort d’apparaitre plus de 10 secondes, et pas dans le coma !
M’enfin bon, c’était sympa de la revoir... même pour 10 secondes.