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Alias

5.08 - Bob

... & Bobette, sitting in a tree...

mercredi 14 décembre 2005, par Ju

Eff You Si Kay Aà¯e Ein Dji... je sais, ça commence gracieusement. Mais avant de rentrer plus dans les détails, un grand bravo à Monica Breen et Alison Schapker pour ce titre d’épisode qui restera... autant le dire tout de suite... mon préféré de toute la série. Comment faire mieux que "Bob" ?

Ah... en vérifiant l’orthographe des noms de nos charmantes lauréates, Google m’apprend que Monica Breen et Alison Schapker ont bossé sur Charmed avant d’écrire pour Alias. Désolé les filles. Un grand bravo, donc, à Drew Goddard et Jeff Bell, qui sont sûrement derrière ce titre formidable.

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Bob de Chicago, en 47 mots

Rrrrachel est une nana un tantinet stressée. Alors, quand en mission au Brésil elle rencontre "Bob", elle décide de faire ce que Sydney n’a quasiment pas fait en presque cent épisodes : s’envoyer en l’air pour le fun.
Petit détail amusant : Bob, c’est Sark.

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Ce résumé vous était présenté en partenariat avec la semaine spéciale "Libido des Femmes dans le Drama" sur EDUSA. Pour transmettre encore mieux son message, le comité "Où sont les femmes" tient à vous rappeler que Francie avait été tuée juste après avoir embrassé Will, et que Dents de Cheval a été éliminée en raison de ses pratiques sexuelles perverses. Et du fait que tout le monde la détestait.

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La MyThOlOgIe...

... avec des majuscules un peu partout, est absente de cet épisode. Pas complètement, pas totalement, pas pour de vrai de vrai, mais quand même, les divers fils mythologiques (en résumé, l’infiltration de Prophet 5 dans tous les services de renseignement du monde) ne servent que de base à un épisode tout ce qu’il y a de plus indépendant.
Heureusement, c’est un chouette épisode indépendant.
Enfin... c’est un chouette demi épisode indépendant. Pas qu’il ne soit qu’à moitié indépendant, mais bien qu’il est chouette que dans sa première moitié. Le reste, c’est juste un loner, avec terrorist of the week et arme de destruction massive, comme à la belle époque de la partie "Chiante mais Sympa" de la saison 4.
C’est une simple comparaison, rien de plus. Par là, je ne veux surtout pas avoir l’air de pointer le doigt vers la saison 4 pour dire qu’elle était moins bien, ou plus radine (mythologiquement parlant) que la 5.

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La Grosse Sydney...

...va vraisemblablablablement exploser. Les signes ne trompaient pas (ventre bizarrement rond, visage boursouflé, lèvr... ah non, ça c’est normal), mais là, plus aucun doute n’est possible : Jennifer Garner est enceinte.
Sans déconner.
A mon humble avis, c’est la raison pour laquelle on ne l’a voit pas trop dans cet épisode. Pas sur le terrain à faire des prises de kung-fu en minijupe, et pas beaucoup non plus à APO, même assise derrière un bureau à essayer de voir ses orteils (pas facile facile, avec ce ventre gigantesque).
Non, le rôle de la Grosse Sydney est hyper limité cette semaine, et du coup, sa remplaçante prend le relais. Non, pas Giselle Rienne (la petite française qui habite à Marseille reste encore une fois introuvable), mais bien Rrrrrachel, tueu... espionne potentielle, qui trouve de mieux en mieux sa place au milieu des agents purs et durs de l’APO. Et Rrrrachel, je l’aime bien. Et je suis pas le seul.

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Sarrrrrk

Qui dit épisode de sweeps, dit morts, mariages, et retour d’anciens personnages. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’un épisode de sweeps, et on n’a eu ni mort, ni mariage au mois de novembre, mais on a quand même le droit à un retour. Non, pas Lena. Ni Will. Ni Francie. Non, pas Dixon, je crois même qu’il fait toujours partie de la série. Non, celui qui revient c’est le Front Plissé du Pauvre. Non, pas Weiss, l’autre. Voilà, Sark.
Et comme à chacune de ses réapparitions, on a le droit à une réinvention complète du personnage. Même si, techniquement, ce que je raconte ne tient pas debout sur les 3 premières saisons de la série (un détail), ça explique vachement la transition entre le "Man of his Word" de l’an dernier, et l’assassin mesquin, qui fait tout pour l’argent et ne pense qu’à l’argent, de cette année. Et là, pour l’occasion, je ne dis pas n’importe quoi. J’ai des citations d’épisodes à l’appui. Si si.

Il n’empêche que le retour de ce parasite Sark est très agréable. Il constitue non seulement l’attrait principal de l’épisode (sans ça, plus grand chose), mais en plus on a l’occasion de le découvrir sous un tout nouveau jour, hors du boulot. En tant que "Bob".
Quelques répliques inspirées, une scène de drague amusante qui nous en apprend pas mal, mine de rien, sur son année passée, et des interactions avec tout le monde, Sark passe un très bon épisode.
Jusqu’à sa rencontre avec la Vilaine Bombe.
Dépassant à peine les 1m20, cette petite bombe à micro impulsion est l’arme ultime de tout terroriste qui se respecte : sans détruire les bâtiments, elle vous pourrit une atmosphère en 5 minutes et détruit toute trace humaine aux alentours.
Sark apprend la Morale de l’Episode à ses dépends : à force de trop chercher le pouvoir, et l’argent, en écrasant les autres sur son passage, on se retrouve tout seul, coincé avec une petite teigneuse.

Heureusement pour Sark, Rrrrachel n’est pas rancunière, et elle lui sauve la vie après s’être gentiment moqué de lui.

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En résumé...

Un épisode sans grands enjeux, mais quand même bien sympathique. Les personnages sont très bien écrits, les répliques-qui-tuent sont nombreuses (une tendance assez neuve, cette alignement de one-liners), et Jack dit "String", le plus sérieusement du monde.
Tout est pour le mieux, dans le meilleur des mondes...


... en attendant le prochain épisode, dernier avant la Fournée Finale probablement àpartir de mars. Ca sent le cliffhanger, non ?