T’as une tâche, pistache !

Pour commencer, quelques répliques phares de l’épisode :

La réplique marrante :


 Un lutteur à Susan : « Vous faites du sport ? Vous soulevez des poids ? »

 Susan : « Dans les grands jours je soulève un bro de margarita. ».

Les répliques de la banalité qui tue :


 Carter à Pratt, à propos de son gros boulet de frangin : « Il faut que tu jettes l’éponge. ».

 Abby, à son frère : « Tu ne m’as jamais déçu » et « Je serai toujours fière de toi ». (si j’avais joué le drinking games j’aurai du boire une téquila paf à ce moment là de l’épisode).

La réplique de Romano du jour :


 A Kerry, à propos de la subvention accordée au Cook County par le Conseiller Bright : « Vous lui avez massé la prostate ? »

Rappel des épisodes précédents :
Weaver a fait de la lèche à un certain politicien ; Lukas pète un câble et manque de tuer une externe et met un patient dans le coma ; le frère d’Abby se révèle être bi-polaire ; Carter veut aider financièrement un vieux médecin de quartier pour se débarasser de son encombrante culpabilité d’héritier de grosses fortunes.

Kovac ne semble pas s’être calmé. Il s’énerve de bon matin contre ces américains qui refusent de se rendre responsables des maux qui les accablent et cherchent des coupables partout. « Vous n’avez qu’à retourner en Croatie, y’a moins d’avocats là-bas, et beaucoup plus de mines anti-personnelles », lui rétorque Frank. Au moins il n’aura pas à soigner des anorexiques qui viennent se faire purger après avoir fait une indigestion de banana split, et à jouer les docteurs révoltés par tant d’inconscienceuh !

L’hôpital a donc reçu une subvention de 2, 5 millions de dollars grâce au léchage de bottes que Kerry a opéré dans l’épisode précédent auprès du Conseiller Bright. (Je n’ai toujours pas compris ce qu’était un Conseiller dans l’organisation politique des Etats-Unis, donc si quelqu’un pouvait m’éclairer ce serait bien ;). Il travaille pour la mairie de Chicago ou pour l’Etat ?) En tout cas, cet argent excite tellement Romano qu’il en embrasse Weaver sur la bouche ! « Qui aurait pu dire que vous étiez une séductrice manipulatrice ? » lui dit-il. Et bien euh, nous, on aurait pu lui dire ! Parce qu’on la connaît la Weaver. Rappellez-vous comme elle s’était défilée au moment de la désignation de Romano en tant que chef des Urgences ! Elle avait trahi Greene en beauté. La Weaver prête à tout pour le pouvoir est de retour !

Romano est de toutes façons davantage préoccupé par son bras que par les machiavéliques intentions de Weaver. La rééducation ne semble pas porter ses fruits, et même s’il a la possibilité d’enseigner dans le service de chirurgie, ce que veut Romano c’est opérer. C’est une question de virilité j’imagine. Sans scalpel il doit se sentir impuissant ! C’est un patient arrivé avec un simple abcès à la fesse qui en subira les conséquences (euh non c’est pas ce que vous pensez) : Romano supervisera l’opération avec l’un de ses internes mais échouera lamentablement. Il va falloir qu’il ouvre les yeux Robert ! La chirurgie c’est plus pour lui !

Un autre qui doit ouvrir les yeux, c’est Pratt. Son boulet de frangin lui amène un de ses « amis », touché par balle et pissant le sang. Le hold-up d’une boutique s’est mal passé et Léon est peut-être impliqué dans l’histoire, et un flic a été blessé lors de la fusillade. L’ami de Léon sera finalement conduit aux Urgences, malgré ses réticences, et y restera. Pratt essaiera de couvrir son frère. Mais il découvrira que Léon a peut-être tiré sur le flic. C’est là que Saint John fera son apparition et lui conseillera de « jeter l’éponge ». Amen. Peut-être que Carter voulait que Pratt passe l’éponge, mais il se sera mal exprimé ! Résultat, Pratt envoie la bonniche de service (Gallant évidemment) balancer son frère dans un bus pourri direction la vieille tante. Et dire qu’il nous a gonflé avec son discours sur « je dois m’occuper de mon frère comme il s’est occupé de moi, gna gna gna gna. », et que ce sale hypocrite envoie un collègue de boulot dire au revoir à sa place à son frangin ! On peut dire qu’il tient ses promesses celui-là !

On apprend en même temps qu’Abby que Carter a dans l’idée de s’engager dans Médecins du Monde et d’aller parcourir la Tchétchénie. C’est Kovac qui lâche (involontairement mon oeil) l’info devant Abby et Carter, ce qui n’est pas sans créer une certaine tension. Apparemment la culpabilité de Carter va encore plus loin que ce que je pouvais imaginer ! Abby semble vexée (ça se comprend), et Carter pas très décidé non plus à quitter Chicago pour la « jungle », dixit Abby. Ben oui la Tchétchénie c’est bien connu que c’est une région tropicale. Mais bref. Les états d’âmes de Carter et d’Abby, tout le monde s’en fiche.

On se fiche encore plus d’Abby et de son frère, qui vient aux Urgences pour s’excuser auprès de sa soeur et lui montrer les photos de l’avion qu’il vient d’acheter. « bla bla je suis désolé, blabla je t’aime, blabla je comprends ». N’empêche qu’il faut être aveugle pour ne pas voir que ce tête-à-tête avait tout d’un adieu.

Il reste Corday, qui se fait draguer par un charmant chirurgien vasculaire répondant au doux nom de Dorsay, mais qui refuse son invitation et nous la joue "My heart will go on" mais tout doucement hein quand même, genre : "je suis pas une traînée moi madame, je porte mon deuil telle une mamma italienne".

Heureusement il y a des choses drôles dans cet épisode : Susan reçoit des crottes sur sa blouse (un gamin turbulent se prend pour un singe), et Chen lui propose très gentimment de lui prêter son pull. Un joli pull noir d’ailleurs, qui sied très bien à Susan qui ressemble pour une fois à quelque chose. Manque de bol, au détour d’un examen occulaire avec cette lampe spéciale dont je n’ai pas noté le nom, mais qui a la particularité de faire blanchir certaines substances comme le sperme, Susan s’aperçoit que le pull a une magnifique tâche sur le sein droit. Comme c’est charmant.
Alors je voudrai bien savoir comment Chen a pu OUBLIER qu’elle avait du sperme sur son pull !! C’est de la perversion à ce niveau là !
Elle fera quand même croire à la pauvre Susan que c’est un club soda qu’elle a renversé ce matin ; elle ment bien. On doit pas pouvoir lui faire avaler de couleuvres à celle-ci ! d’ailleurs y’a pas grand-chose qu’elle arrive à avaler finalement. Sacrée Chen !

Il y a aussi le moment où Carter réalise qu’il s’est avoir en beauté par le vieux médecin récalcitrant. En réalité le soi-disant médecin n’a jamais tenu de dispensaire. Et comme Carter lui a donné très naïvement de l’aider financièrement, le vieux est sûrement parti avec ses sous aux Bahamas. Sympathique leçon donnée à l’insupportable Carter, mais je ne peux m’empêcher de la trouver un peu trop invraisemblable...