Font Chier Ces Couples !

Aller, plus que 4 reviews d’Alias. Si je fait celle là directement ce soir, il me restera toute la semaine pour taper l’autre. En plus, la semaine prochaine, ça sera les 2 derniers épisodes, j’aurais 10 mois pour les taper ! (Sachant que je m’impose la limite habituelle qui est que les 2 reviews paraissent avant la diffusion de l’épisode prochain.)
En plus, d’ici là, le guide des épisodes du site web : "Le Dossier Sidney Bristow" (http://www.inthemoonlight.com/aliasfile/) aura peut-être remis en ligne ses résumés d’épisode. (Et c’est tout bon pour la doc...)

Résumé de l’épisode :

Introduction de début d’épisode.
Dixon regrette d’avoir tiré sur Emilie. Il a pas mal de regret (en plus de ses problèmes...)
Pendant ce temps là, Sloane cherche à savoir qui a tué sa femme, et Irina lui met la pression pour qu’ils continuent à faire des recherches sur Rambaldi. ("J’aurais mieux fait de ne jamais savoir le nom de cet homme..." houlà, il est remonté le père Sloane.)
La CIA n’a plus vraiment d’indice pour chercher Sloane, aussi Sidney va fouiller dans la vie de Caplan (vous vous souvenez, Caplan, le mec enlevé par Sloane... mais si, la guest star qui apparaissait moins d’une minute par épisode.) Sidney est tellement décidée qu’elle va faire peur à la femme de Caplan. Finalement, après interrogation des fichiers de Caplan, et une scène débile (voir à "Scène débile") plus loin, elle découvre qu’Elsa, la femme de Caplan est en fait une espionne de la SVR (l’équivalant russe de la CIA, dans Alias, la guerre froide n’est jamais totalement finie...) qui l’a épousée il y a 8 ans afin d’espionner ses recherches. (Ca vous rappelle pas quelqu’un ?) De plus, elle signale à Sid que la SVR vient d’enclencher le "End Game" (la "Fin de Partie"... rien a voir avec une Roulette Russe, mais les traducteurs de titres français sont des ivrognes, c’est notoire.) c’est à dire que dans 48 heures, une capsule de cyanure allait se déclencher à l’intérieur de Caplan.

ALIAS (GENERIQUE !)


Intrigue de la CIA : Sid n’en fait qu’a sa tête.
Sidney décide donc de partir sauver Caplan dans les 42 heures. Son père (The New Big Boss) lui dit non, (ça lui rappelle trop Irina cette histoire) mais comme Sidney est une petite fille effrontée et malpolie, elle passe outre son ordre, et va demander à Elsa Caplan (placée dans la même cellule que Môman) des codes, avant de se tirer. Mais, comme papa connait un peu sa fille, il la place en filature.

MISSION 1 : LOS ANGELES

 Localisation : Un petit supermarché, genre super U, mais américain

 Mission : Découvrant qu’elle a été mise en filature par papa, Sidney décide de se déguiser dans le supermarché et d’alerter Vaughn par un code.

 Gadget utilisé : Une perruque, et un gang de poufiasse.

 Ennemis : Le type qui surveille Sidney. (Mais on a connu plus méchant quand même...)

 Niveau de difficulté : 1 (Finger in the nose)

 Problème : -

 Looks : Sidney en Sidney-normale, puis Sidney en pouf, style Reese Whitterspon dans "La revanche d’une blonde." (La différence vient de la perruque et du petit sac à main fluo

 Niveau d ?intérêt : 3 (Petite disgression bien sympathique

 Musique : Habituelle. (C’est lorsque j’ai entendu le petit fond technoïde que je me suis dit..."tiens, une mission") + The Breeders "Canonball"

 Résultat : Réussite Totale.
Sidney prévient Vaughn par code qu’elle part en Russie. Puis, elle s’incruste dans un banc de greluches qui passait par là pour pouvoir sortir.

Apprenant ça, le chef papa engueule Vaughn parcequ’il ne lui a rien dit (et pan : bien fait pour sa gueule.) "C’est pas parceque vous êtes familiers avec ma fille que vous devez l’être avec moi."

MISSION 2 : MOSCOU

 Localisation : Un bar de moscovite qui se la jouent "Texan"

 Mission : Sidney doit se faire passer pour une russe qui parle américain pour contacter un VIP de la boite pour glaner des informations.

 Gadget utilisé : - (Marshall se repose...)

 Problème : Afin de rencontrer le Big VIP, Sidney doit faire du rodéo sur une machine.

 Ennemis : Une machine en forme de taureau en rut’ .

 Niveau de difficulté : 7 ( Non, c’est clair, elle partait avec un sacré handicap la Sidney. Parceque c’est pas avec Vaughn qu’elle aurait pû s’entraîner à monter une bête furieuse.)

 Looks : Sidney en fausse-texane, avec chapeau de Cow Boy et tout le tralalala.

 Niveau d ?intérêt : 3 ou 2 (On ne voit même pas Sidney se rétamer.)

 Musique : La musique du bar... de la musique Country chanté en russe. Un mélange tellement bizarre que ça me fait penser plus à de la musique..... bretonne. (Si si, je vous jure.)

 Résultat : Réussite.
Sidney survie à la bête, rencontre le gars, trinque avec lui sans vomir, et glane les informations.

Pendant ce temps là, Jack est hyper remonté. (Ce qui est marrant, c’est que lorsqu’il parle Ukrénien, c’est son doubleur en langue française qui parle en Ukrainien bizarre, hein ?) Il va engueuler Elsa Caplan en lui faisant à la limite le procès d’Irina Derevko, ce qui est assez intéressant au fond. La fille se met à éclater en sanglot en disant qu’au contraire, elle, aimait son mari. Dans son dos, Vaughn par rejoindre Sidney et par lui apporter du matos.

MISSION 3 : Moscou

 Localisation : Une base du SDS

 Mission : Sidney et Vaughn doivent délivrer Caplan et lui enlever la capsule de cyanure

 Gadget utilisé : - (Marshall se repose on vous dit...)

 Problème : Sark est pas très loin, et comme Vaughn porte "d’office" un gilet pare-balle, c’est même pas drole.

 Ennemis : Quelques gros bras du SDS

 Niveau de difficulté : 3 ( Bof, pas si dur. Il doit y avoir qu’avec la capsule de cyanure que ça doit être plus coton.)

 Looks : Sidney et Vaughn en agent secret.

 Niveau d ?intérêt : 3 ( Délivrance de Caplan, et lorsqu’il dit qu’il savait bien que sa femme était une espionne.)

 Résultat : Réussite.
Sidney dissèque le bras de Caplan pour lui ôter la capsule de cyanure et la virer. Pendant ce temps là, Vaughn poursuit Sark et... la mission se termine.

Caplan revoit sa femme, ils s’expliquent et se réconcilient. (Et c’est lourd à suivre. Je ne sais pas pourquoi, la prod semble avoir décidé de faire des scènes semi-pétrarquisante avec des personnages autre que Sid et Mick.)
En plus, Jack excuse sa fille.
A la fin de l’épisode, Marshall va voir Jack pour lui dire que pendant 5 minutes quelqu’un à downloadé une grande partie des informations se trouvant sur les disques durs de la CIA.

Intrigue du SDS : Sloane dans ses mauvais jours.
D’une part, on a Caplan qui refuse de bosser et qui prend Irina en otage. Sloane tire une balle dans les genoux de cette faignasse, le menaçant de le tuer s’il ne joue pas rapidement avec son piti clavier. D’autre part, il téléphone à Francévil, qui récupère des données sur l’ordinateur de Will pour avoir accès aux images satellites.
Ainsi, Sloane découvre que c’est Marcus Dixon qui a tué sa femme.
Caplan, lui, en a marre de bosser, il discute un petit peu avec Sark, et comprenant que celui-ci vient de se dévoiler un petit peu, se dit qu’il va le tuer, mais heureusement pour lui, il sera délivré (voir Mission 3)


Intrigue de Dixon : Le blues du Lone gunman.
Dixon discute avec sa femme. Dépité d’avoir tué Emilie, il décide de quitter les unités de terrains pour devenir analyste. Sa femme lui dit que quoiqu’il fasse, elle sera fière de lui. (Enfin, elle dit ça, mais elle met trois heures pour le faire... et puis de toute façon, ça n’aurait pas super grande incidence sur la suite de l’épisode en fait.)
Puis, Dixon au restau avec Vaughn, Sid et sa femme, explique qu’il va rester à la CIA parmi les agents de terrain. Le repas se termine avec une discussion sur les Lakers. (C’est trop calme, ça, ça sent mauvais.)
Dixon rentre dans sa voiture, puis, il a un dernier truc à dire, il en sort. Sa voiture explose.
Dans un coin, Francinator regarde la scène.


Bilan

Evolution des personnages secondaires...
Dixon : Il sert à un moment de confident à Sidney lorsqu’elle a le blues concernant la fuite de sa mère. De plus, il va faire une énorme gaffe décisive pour l’épisode.
Jack : Depuis que Jack Bristow est chef de la CIA, ils ont réussis à en faire un chef plus crédible que les autres. Kendall brillait par son absence (il brille toujours d’ailleurs) et par ses apparitions éclairs, Kendall ne servait qu’a dire "oui, c’est bien" ou "non, c’est mal" ou a faire des briefings, mais Jack Bristow, c’est Jack Bristow. Toujours avec sa figure de cocker triste, lorsqu’il dit "non, je ne veux pas" on sait très bien pourquoi il le dit et ses explications tiennent debout, on le comprend ! Par contre, il a fait un pas en arrière dans son humanisation.
Weiss : Comme d’hab., Weiss passe son temps à vanner Sid et Mick, et trouve le moyens de faire des allusions débiles au tiroir du milieu. (Chose qui doit le fasciner, je pense.) Accessoirement, il sert de relais entre les deux.
Will : La parfaite victime à encore (été) frappée. Will est donc utilisé par Francévil (comme le dit si bien Ju) qui place un mouchard dans son téléphone portable afin de piquer des informations sur son ordi. Chose marrante, Fran téléphone à Will pour lui demander s’il peut jeter un coup d’oeil à "Bouillabessecentral.com" (Et ce n’est pas un truc inventé par les traducteurs... sur l’ordi de Will s’affiche bel et bien le www.bouillabessecentral.com")
Marshall : Marshall reste quand même plus amusant que Weiss et ses histoires d’allusions au tiroir. Il vient quand même se présenter à Will en blablatant tellement de choses dans le vague, que Will n’a strictement rien compris.
Francie C’est moi, où j’ai l’impression qu’elle a fait exprès d’attendre que Dixon re-resorte de la voiture avant de la faire exploser. Quelle sadique !

Crise de couples : J’aime pas l’amour.
Comme quoi, les couples, la romance dans Alias, ça passe pas. Dès que ça se veut mignon, ça fait rose qui tache, et ça devient ridicule, et dès que ça se veut tragique, ou sentimental, ça tombe dans le "gnan-gnan".
D’ailleurs, force est de voir que les couples qui vont bien nous font chier. Sid et Mick sont lourds ou convenus, et Caplan et sa femme ou Dixon et sa femme, c’est pareil. Toujours "je t’aime", toujours "je te fait confiance", bref des trucs dont on s’en fout. Ca n’est pas que j’aime les couples dans les séries, mais s’ils sont là pour nous dirent qu’ils s’aiment et qu’ils se font confiance, dans des dialogues vus et revus depuis longtemps, ça ne sert à rien. (Sauf à faire pleurer les midinettes en manque d’affection.)
Par contre, les couples qui ne vont plus ensemble (Irina et Jack) ou qui sont complètement déséquilibré (Will et Francie) aiguille notre intérêt.
En fait, il n’y avait qu’entre Sloane et sa femme que le ton était finalement juste, ni trop larmoyant, ni trop rose, ni trop agaçant. Est-ce dû au décalage faisant voir Sloane être gentil ? Ou est ce que cette fois là, c’était bien écrit ? Je n’en sais rien.

La scène débile de l’épisode
Sid et Mick sont au lit.
Sid : J’ai fait pleurer un témoin en la harcelant et en lui parlant d’hypnotisme. Je suis nul.
Mick, torse nu : Mais non, tu n’est pas nulle ?
Sid : Tu le pense vraiment.
Mick : Mais bien sûr que non. Tu fait toujours tout dans l’urgence, sous impulsion, et quand les trucs ne te plaisent pas tu chiale. Mais comme je suis ton gentil toutou, il faut bien que je te réconforte.
Sid : Alors tu ne m’en voudra pas que je te mente (notamment dans le prochain épisode.)
Mick : Même si tu torturais le chihuahua de ma tante en lui bouffant les tripes avec les dents et me vomirais le reste à l’intérieur de la bouche, je te trouverais toujours divine.
Sid : Ho, c’est gentil. Mais, pourquoi, es-tu torse nu depuis 5 minutes ?
Mick : C’est pour faire monter l’audience auprès des lectrices d’OK Podium. En plus, je ne sais pas où j’ai pu mettre mon tee-shirt ?
Sid Mais dans le tiroir du milieu.
Mick : Celui du milieu ? C’est quoi ça ?
Sid : C’est le tiroir qui se trouve entre le tiroir du haut et le tiroir du bas mon amour.
Mick : Ha ! C’est donc ça ! Je ne saurais pas ce que je ferais sans ta sublime intelligence. Bon, je vais prendre une douche.
Sid : OK, et moi je vais éplucher ces relevés téléphonique et trouver un truc hyper important, pile-poil au moment où tu seras occupé à faire autre chose... juste histoire de te faire chier.
Voilà, c’était la scène débile de l’épisode. Et ne manquez pas la semaine prochaine : "Sid, where is my trunks ??"

Bilan : Bof
Un épisode plutôt sympa par moment, parceque ça change, et où ils ont quand même réussit à faire parler les personnages secondaires plus que d’habitude, voire même à leur donner une certaine importance. (On pense à Dixon, mais aussi à Sark, qui exprime quelque chose de neuf tout à coup... (on apprend qu’il n’a pas plus de 25 ans, l’enfoirééé !) Seulement, ça se transforme parfois (souvent) en long monologue, et en phrase plus ou moins creuse.
De plus, la délivrance de Caplan ressemble à un gros foutage de gueule. Normalement, Irina et Sloane sont censés se trouver dans le bâtiment. (Ne me faites pas croire qu’ils ont fait le voyage jusqu’à Moscou juste pour interroger Caplan trois seconde et lui tirer une balle dans la jambe...) et Sark aussi... mais, ils s’enfuient sans laisser de traces ni être inquiétés.