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1.12 - Journey To The Himalayas

Histoires de montagnes, de pot de vin, de rechute et de fellation dans une voiture !

Les Montagnes De L’Himalaya

samedi 4 janvier 2003, par Imu

C’est devenu une habitude maintenant, j’utilise mon intro pour me plaindre de mon pauvre sort de petit revieweur. Ben au risque de faire de la redondance (mais je m’en fous) je persiste et signe. Faire les critiques de NY911 c’est sympa mais c’est long ! Vous êtes pas convaincu ? Très bien, alors je vais vous expliquer un peu la situation.
Il est actuellement 5H du mat, je n’ai dormi que six heures en deux jours, j’ai une évaluation en français dans 4H et je n’ai strictement rien révisé, je dors chez une copine ce soir, nuit blanche assurée. Dans les trois semaines à venir m’attendent six ou sept contrôles, un bouquin à lire, un banc blanc, huit reviews de NY911 et trois de Mes plus belles années (que vous retrouverez très prochainement dans la LTE). Alors ? Toujours pas persuadé ? Bande de rabat-joie va.
Mais je mets de l’eau dans mon vin parce que je savoure ma chance de pouvoir être lu par toi, ami lecteur (quoique pouvoir faire des critiques sur la LTE c’est pas ce qu’il y a de plus difficile, dirai-je dans ma plus grande mauvaise foi).


Le livre de ma vie se ferme à présent pour ouvrir celui de NY911 (qui a dit ouf ?)


Pour cause de réduction d’effectif (c’est l’hiver à New York) Sully et Davis ne feront pas équipe exceptionnellement. Sully a décidé d’officié seul, et il va pas le regretter. Une voiture a fauché trois enfants qui sortaient du bus. Une fillette est morte les deux autres sont gravement blessés. Le chauffard (noir selon les témoins) a disparu et un avis de recherche a été lancé. Alors que Sully prend une pause, le Central le prévient que le coupable s’est rendu et attend d’être interpellé. Sullivan se rend immédiatement sur les lieux pour l’appréhender. L’homme (dans les 60 ans) se rend sans faire d’histoire et demande tout de suite comment se portent les enfants. D’abord méprisant, Sully comprend vite que le type n’avait pas d’autre choix que de fuir. Il est noir, a renversé des enfants blancs dans un quartier connu pour son racisme anti-noir. Il a peur d’être passé à tabac s’il s’était arrêté. Magnanime, Sully va alors tout faire pour défendre le vieil homme et atténuer son délit de fuite auprès de l’adjoint du procureur. Mais cette dernière n’est pas convaincue.


Un peu déçu par la conclusion un peu bâclée de cette histoire qui était pourtant très intéressante du point de vue de la différence entre les faits et la réalité, et les limites du pouvoir des policiers lorsqu’une affaire passe aux mains de la justice.


Pendant ce temps Davis fait équipe avec Manny (déjà apparu dans l’épisode précédent) ancien coéquipier de Sully et du père de Davis. Le travail de Manny est plutôt pépère, il passe sa journée à couvrir un secteur assez calme où il connaît tout le monde et où tout le monde le respecte. Franchouillard, drôle, expéditif, Manny a de quoi impressionner le bleu qu’est Davis. Pourtant Sully n’est pas du même avis et dit à son coéquipier de "ne pas voir ce qu’il se passe". On comprend vite ce qu’il veut dire lorsque Davis appréhende un dealer et que Manny lui dit qu’il s’en "occupe". En réalité, Manny est un ripoux qui reçoit de l’argent des dealers pour qu’ils puissent occuper le quartier en toute liberté. Il offre même à Davis un pot de vin pour ce qu’il a vu, mais le jeune flic refuse malgré l’insistance de Vic Mackey... heu de Manny. Le ripoux s’étonne et dit qu’il ne ressemble vraiment pas à son père de ce côté là. En fin de journée, Davis retrouve Sully et lui dit qu’il n’a pas put s’empêcher de voir. Sous un ton décontracté (un peu trop d’ailleurs), Sully lui dit qu’il n’est pas étonné. Il demande à son coéquipier s’il compte dénoncer Manny, et Davis répond par la négative. Toujours aussi décontracté, Sully lui dit qu’il a appris quelque chose aujourd’hui (probablement en référence à l’épisode Impulsions où Davis n’avait pas couvert Sully). Davis en profite pour demander à son partenaire quel genre de flic était son père. Sullivan ne lui ment pas et dit que s’il était à la place de son fils, il aurait accepter le pot de vin sans hésitation. Désillusionné, Davis découvre un sac en papier dans son vestiaire, contenant l’argent que lui avait proposé Manny, il le repose.


Intéressant, Davis est allé au devant de gros problème en n’écoutant pas Sully. Il est à présent mêlé à une affaire dont il se passerait bien.


Jimmy a des problèmes d’argent, et ne peut une fois de plus payer la pension alimentaire (c’est la troisième fois). Kim n’est pas étonnée et lui reproche son manque de responsabilité et sa tendance au jeu. Le bookmaker de Jimmy se pointe alors pour lui réclamer 5000 dollars, argent que n’a pas le pompier. Le bookmaker le menace alors s’il n’a pas la somme demandée rapidement.


Super Jimmy a ses faiblesses, on le savait. Mais les scénaristes ont décidé d’en rajouter une couche avec ce problème de jeu. Personnellement je me contre fou de ses problèmes, alors je ne rien à dire sur cette histoire à part qu’elle est un peu trop superflue(elle doit prendre cinq minutes dans l’épisode) mais soyons sûr qu’on en réentendra parler. Ouais...


Yokas et Bosco sont sur une affaire de disparition. Il s’agit en fait d’une adolescente handicapée mentale (qui s’appelle Mindy) qui s’est réfugiée chez son petit ami de 25 ans, lui aussi mentalement attardé. L’histoire en resterait là, si la mère de la gamine n’insistait pour que sa fille se fasse examiner pour savoir si elle n’a pas était violée, et ce malgré les démentis de Mindy. Yokas prend le parti du couple et essaye de faire comprendre à la mère que ce n’est pas parce que sa fille est handicapée qu’elle n’a pas le droit de connaître l’amour et que faire mettre en prison son petit ami n’est pas la meilleure solution pour l’éloigner d’elle.


Bon ben, c’était... chiant. On essaye de nous faire tirer la larme à l’oeil mais on a un peu de mal à accrocher. Un traitement plus approfondi l’aurait probablement permis. Dommage.


Doc ramène son père chez lui après son séjour à l’hôpital. Le fiston est au petit soin avec lui et essaye de ne pas mettre sur le tapis la tentative de suicide de son paternel. Mais ce dernier n’est visiblement pas du même avis, il en veut à son fils de l’avoir fait hospitaliser pour s’assurer de sa bonne santé mentale et ne se gêne pas pour le lui dire. Doc fait la sourde oreille, mais il continue en disant qu’il veut mener sa vie comme il le sent à présent et que sa progéniture devrait se préoccuper plus de sa propre vie plutôt que de se soucier de la sienne.
Dans l’ambulance, Doc demande à Carlos son avis sur cette situation, qui va dans le même sens que celle du père de Doc. Et puis ça devient bien arriver, Morales et l’ambulancier se croisent à l’hôpital. Doc est un peu mal à l’aise, mais leur conversation est écourté par une nouvelle urgences. Dans l’après-midi Doc retrouve son père qui se remet à rabâcher sur le fait que depuis la mort de sa femme, il a l’impression que son fils s’est renfermé sur lui-même. Finalement, Doc se décide enfin à jeter son alliance et retrouve Morales et lui propose de la raccompagner. Morales prend alors une fois de plus les devants et embrasse le secouriste.


Alors là c’était vraiment bien ! Je suis vraiment content de voir que Doc va de l’avant et ne reste pas enfermer dans son deuil. Les scènes avec son père sont excellentes. Et le couple qu’il forme avec Morales est suffisamment mal assorti pour me plaire (la grande gueule et le pragmatique). Et puis j’ai enfin trouvé où j’avais déjà vu Morales (la copine du Docteur Weaver dans Urgences).


Matty continue son programme chez les Alcooliques Anonymes. Il doit faire face à présent à l’une de ses phases les plus difficiles, demander pardon aux personnes qu’il a blessé. Dans le plus grand tact qui caractérise le jeune homme, il balance à son frère qu’il a couché avec l’une de ses petites amies, et qu’il a volé les 2000$ qu’avait prêté Bobbie à sa mère ! L’ambulancier est un peu sous le choc, mais il continue de soutenir son frangin (et utiliser les poings, ça lui est jamais venu à l’idée ?) Plus tard, Davis, qui est en patrouille, tombe sur Matty en train de se disputer dans un bar avec une femme complètement hystérique qui demande qu’on le foute dehors. La jeune femme en question est son ex petite amie tombée enceinte avant l’incarcération du vilain garçon. Lorsque Bobbie apprend cela, il essaye de faire comprendre à son frère que tout le monde n’est pas encore prêt à lui pardonner et il doit l’accepter. Seulement Matty en a marre de faire des efforts pour aucun résultat et il s’en va seul de son côté. Alors que Bobbie intervient dans une affaire de cambriolage qui a mal tourné, il découvre que l’un des criminel est un ami de Matty. Lorsque Sully lui apprend que le conducteur de la voiture des braqueurs s’est échappé, il craint le pire. Et le pire arrive, dans la dernière scène de l’épisode Bobbie retrouve son frère couché sur le trottoir devant son immeuble, il est en sang. Matty (visiblement éméché) lui dit que ce n’est pas son sang et qu’il a tout foutu en l’air. Bobbie le rassure en lui disant que tout ira bien.


La "rechute" de Matty était largement prévisible, mais l’histoire est plutôt bien amenée et on en vient à ressentir un drôle de sentiment mêlé de condamnation et de compassion. Compassion car on a vu Matty faire beaucoup d’effort depuis sa sortie de prison sans presque aucun résultat. Condamnation car on sait qu’il a foutu en l’air sa deuxième chance et qu’il ne peut blâmer que lui-même. Reste à savoir maintenant ce que va faire Bobbie, couvrir son frère ou le mettre face à ses responsabilités ?


La Bête meilleur moment :


Une fois de plus c’est Bosco qui nous réserve la scène la plus drôle de l’épisode.
Alors que la journée est terminée, Yokas aperçoit Bosco dans sa voiture. Elle l’interpelle et lui propose d’aller boire un verre pour décompresser. L’air embarrassé, Bosco décline gentiment et dit au revoir à sa partenaire. Soudain, la copine nympho (cf. épisode précédent) relève la tête et demande si Yokas est partie. Les deux tourtereaux explosent de rire et reprennent ce qu’ils avaient interrompu.
The Beast is the best !


Avis mitigé, l’épisode sans être mauvais manque de constance dans ses intrigues. Alors que certaines passionnent d’autres passent complètement à côté et sont assez prévisibles.
Heureusement, le retour d’un peu d’action vient pimenter tout ça.