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3.05 - The Trap

Aïeuh mes doigts !

Le Piège

dimanche 19 octobre 2003, par Dino Ortolani

Brenda est de retour, Brenda est de retour ! Et Bettina s’en va, Bettina s’en va ! Bref, deux bonnes raisons de sabrer le champagne, pour un épisode par ailleurs très bon et surtout centré sur Nate. Ceci n’ayant pas nécessairement un rapport de cause à effet avec cela.

Le mort de la semaine

Un couple se promène en forêt. Ils s’engueulent : ils se sont perdus. Qui va tomber dans un ravin, lui ou elle ? Finalement, aucun des deux : ils se retrouvent devant une voiture, une coccinelle, aux trois quarts enfouie sous des ronces. A l’intérieur, un squelette. Le gars est mort en 1975, et on ne l’avait jamais retrouvé.

L’épisode pour une fois porte le même titre en anglais et en français, Le Piège, et il est judicieusement choisi : du squelette coincé dans sa voiture, et aussi dans sa vie, découvrira-t-on plus tard, à Nate piégé par sa vie familiale, en passant par le piège à souris de Ruth, c’est vraiment le thème central de l’épisode.

Claire ne tombe pas dans le piège tendu par l’ignoble Russell

Après quelques références à la con sur Camille Claudel, une autre artiste folle, Russell invite Claire au mariage de sa cousine (ou sa belle-sœur, ou sa tante, ou je sais plus qui, je suis TRES en retard dans mes reviews), et elle accepte. Il précise que c’est pas un rencard ni rien, mais on le voit venir, le vermiceau. Olivier se montre jaloux de cette euh chose naissante entre eux, et quand il engage Claire comme assistante personnelle, c’est Russell qui est jaloux parce que Claire prend du galon. Bref, l’Olivier a le chic pour foutre la merde.

En quoi va consister le rôle d’assistante pour Claire ? A du travail de bureau, à entretenir le matériel de peinture du maître ? Voire à se faire sauter par lui ? Non, à faire son chauffeur, parce qu’on a confisqué son permis à ce taré. Ca craint un peu, mais le mec est quand même sympa (ou pas). Il lui raconte que, plus jeune, il est tombé amoureux d’une femme mariée, plus âgée que lui. Que ça s’est mal passé et que, depuis, sa créativité n’a jamais plus été la même. Il fait promettre à Claire de ne jamais se laisser aller à des sentiments amoureux, ce qui, selon lui, détruirait sa carrière. Comme il lui hurle dessus, elle finit par dire que oui oui, elle promet. Ca a l’air de partir d’un bon sentiment, sincère et tout, mais c’est peut-être une tentative de manipulation pour la sauter (parce qu’autant l’amour est interdit, autant pas le sexe, évidemment).

En tous cas, il s’y prend tellement bien que Claire finit par refuser l’invitation de Russell. Elle lui dit préférer que leurs relations restent comme elles sont, et il la joue ouais ouais, c’est cool comme ça, mais on n’est pas dupes, le gars vient de se prendre une veste monumentale, et moi je me plais à penser que c’est pas juste à cause de ce qu’a dit Olivier, mais surtout parce que Claire se rend compte que Russell est un minable.

Clac, la souris !

Il ne se passe quasiment rien pour Rico dans cet épisode, si ce n’est qu’il se met à faire l’homme d’affaires avisé. Lorsque Claire lui annonce qu’avec son nouveau job d’assistante elle ne pourra plus faire de « livraisons » pour la boîte, il se montre ma foi plutôt content, et un bref échange amusant a lieu entre eux. Ils se mettent en boîte, un peu comme s’ils étaient cousins ou un truc dans le genre. Cute, d’autant que les scènes entre ces deux-là sont rares.

En tous cas, Rico a une idée pour pallier l’absence de Claire : engager un stagiaire. Logé chez les Fisher et sous-payé, il finira son apprentissage et les soulagera d’une grosse charge de travail sans leur coûter grand-chose. Un stagiaire, quoi. Les frères sont sceptiques mais acceptent, tandis que Ruth, qui devra cohabiter avec le stagiaire en question, pose ses conditions (pas de musique rock, par exemple) mais cède.

Débarque alors un type vraiment, mais alors vraiment zarbi : il a des petites lunettes, un look ultra démodé, et ressemble à un petit garçon grandi trop tôt. Il parle tout doucement, avec un langage suranné, et il sourit presque tout le temps d’un air innocent et pourtant un peu inquiétant. Pourtant, il a l’air gentil. Mais le mieux, ça reste son nom : Arthur. Arthur Martin. Quand j’ai entendu ce nom j’ai failli m’étrangler. Cela dit, je me suis pas lancée dans de grandes recherches sur Internet, et peut-être l’entreprise Arthur Martin n’est-elle pas implantée aux USA, après tout. En tous cas, ça m’a fait beaucoup rire. Putain, ils ont osé l’appeler Arthur Martin.

Quoi qu’il en soit, Rico semble avoir de bonnes raisons de penser qu’il se fondra très bien dans le décor, et ma foi on peut pas lui donner tort. Ruth lui fait visiter la maison, l’installe dans une des chambres. Sur tous les meubles de la chambre, elle a collé des tas de posts it avec des explications sur le fonctionnement de tout. De quoi flipper mais Arthur, bizarrement, a l’air ravi. Ils conviennent ensuite d’un horaire pour les repas, afin de ne pas avoir à se croiser dans la cuisine.

Au début, ça fonctionne bien, Arthur et Ruth respectent scrupuleusement le planning, mais assez vite, Ruth commence à en avoir marre d’attendre son heure, assise dans sa chambre à regarder défiler les minutes sur son réveil pour pouvoir aller bouffer. Elle doit avoir l’impression de ne plus vraiment être chez elle, à ne plus pouvoir entrer dans sa cuisine quand elle le veut. Je me dis alors qu’ils sont cons, qu’ils devraient manger ensemble, qu’ils s’entendraient sûrement très bien. Et poum, voilà justement la Ruth qui descend une heure avant l’heure prévue, et fait irruption dans la cuisine, où un Arthur visiblement ravi l’invite à partager son dîner. C’est alors qu’on entend un clac !. Ruth et Arthur trouvent alors une souris morte dans un piège à souris que Ruth avait trouvé le matin-même et qu’elle comptait bien utiliser (« les souris sont porteuses de germes, elles doivent mourir »), avant apparemment d’y renoncer (peut-être que le regard dégoûté de Nate y était pour quelque chose). Arthur, lui, avait installé le piège, sans penser qu’il pourrait fonctionner. Mais il ne le regrette pas, dit-il, parce que... les souris sont porteuses de germes, et doivent mourir. Bref, y’a pas photo, ces deux-là vont terriblement bien ensemble, Ruth semble avoir trouvé un nouvel ami, d’autant plus que l’ignoble Bettina annonce enfin son départ, c’est pas trop tôt.

Dave et Keith : piégés par leurs pulsions

Rien de très passionnant du côté de Dave et Keith. Keith regrette toujours son emploi de flic, il supporte de plus en plus mal son boulot de vigile, et en arrive à tabasser un collègue qui voulait saccager une propriété qu’ils étaient censés surveiller. Pendant ce temps, Dave continue d’aller à la chroale, où il se fait quelques amis, dont un type qui lui explique qu’en fait ils s’étaient déjà rencontrés, puisque Dave l’avait branlé un jour dans les chiottes d’un grand magasin (c’était à la grande époque de Dave, souvenez-vous). Dave, gêné, lui dit qu’il fait erreur, puis finit par admettre la chose, dont il est finalement aussi peu fier que l’autre gars. Cela dit, le gars en question se dit pressé de rencontrer Keith lors du concert de la chorale, et Dave est donc finalement très soulagé lorsque Keith lui dit qu’il ne pourra pas venir parce qu’il travaille ce soir-là. Keith est étonné et content que Dave soit aussi compréhensif, et ils se serrent affectueusement dans les bras l’un de l’autre. Tout semble OK, donc, mais Keith n’a pas parlé à Dave de son accès de violence avec son collègue, et Dave n’a pas parlé à Keith de son ancienne mésaventure dans les chiottes. Bref, l’épisode est reposant pour eux, mais on sait que les scénaristes de la série sont plus retors que ça, et ces non-dits entre eux ne laisse pas présager de beaux jours. Le concert de la chorale se passe très bien, sinon, et Dave chante comme un Dieu, tout le monde est content.

Clac, Nate !

Pour en revenir au mort de la semaine, il s’avère qu’il sétait marié trop tôt, et que du coup son couple déconnait. L’enquête semble conclure à un accident, mais étant donné que sa veuve ne comprend pas du tout ce qu’il foutait à cette heure-là sur cette route -escarpée-, on pense évidemment au suicide. Ou, dans le meilleur des cas, à une fuite du gars, fuite qui dans l’exaltation, le sentiment de culpabilité (le gars avait un enfant), ou autre chose, s’est terminée en accident. En tous cas, cette histoire a une signification bien particulière pour Nate, piégé comme lui dans un couple et une vie familiale étouffants, et encore plus depuis que Lisa a arrêté de travailler et est donc une femme au foyer, comme on dit. Ce qui signifie qu’elle est TOUT LE TEMPS à la maison. Et sur le lieu de travail de Nate, puisque les deux lieux n’en font qu’un.

Pour bien achever Nate, il s’aperçoit que Lisa contrôle même ses dépenses, pointant ses achats payés par carte bleue, et dont certains ne se justifient pas, selon elle. Nate, en père de famille responsable, commence par dire qu’il fera attention, puis ajoute, l’air de rien, « tant que tu ne travailles pas ». Lisa avoue alors qu’elle a renoncé à chercher un emploi, et Nate l’a un peu mauvaise de devoir se priver de tout juste parce que Lisa a décidé de glander à la maison. Il a plutôt raison, et retrouve pour le coup son regard et surtout son ton de voix, celui de salaud qu’il a eu à la fin de son histoire avec Brenda, par exemple, ton dont j’ai déjà parlé plus tôt dans une review précédente il me semble. Bref, Bastard Nate is back, même si ça n’est que par bribes.

Et en bon Bastard Nate qu’il est, il se rend aussi sec dans un magasin de disques et s’achète des CD de Beck. Quel rebelle ce Nate. Sauf qu’au moment de payer, Lisa et son air de chien battu réprobateur (montrez un bon morceau de viande à un cocker, puis reprenez-lui au dernier moment, et vous aurez le regard de Lisa à ce moment-là) lui apparaissent, et lui demandent comment il compte payer les études de Maya en continuant à dépenser son fric n’importe comment. Rebel Nate fait fi et achète quand même les disques. Mais en fait non, c’était juste une hallucination. Dans la vraie vie, il renonce et se barre du magasin de disques sans avoir rien acheté.

La thématique du Nate ado rebelle déjà amorcée dans l’épisode précédent, où Nate fumait en cachette, se poursuit donc ici, et à mon avis elle déborde le cadre de sa relation étouffante avec Lisa. Nate n’a jamais eu tellement envie d’une vie d’adulte, même lorsqu’il était avec Brenda. Leur relation était adolescente, par certains côtés, adolescente dans le bon sens du terme, passionnelle et pas très en rapport avec le quotidien et la vie sociale. Nate a toujours eu un côté un peu irresponsable, il ne faudrait donc pas penser que ce trait de caractère est né de son enfermement avec Lisa, mais plutôt que Nate a cherché à se débarrasser de cet aspect de sa personnalité avec Lisa, mais sans succès. Nate a essayé de jouer un rôle qui ne lui convenait pas, celui de père de famille adulte et équilibré. Evidemment, le fait qu’il ne soit pas amoureux de son épouse et ait peu de points communs avec elle n’arrange rien. Cela dit, je ne suis pas sûr qu’il aurait beaucoup mieux fait avec Brenda s’ils s’étaient mariés et avaient eu un enfant. Difficile à dire, mais à mon avis ni Nate ni Brenda ne sont faits pour ça. En tous cas pas encore.

Bref, Nate s’accommode de plus en plus mal du rôle qu’il doit jouer, et s’enfonce dans le mal-être. C’est alors que... Brenda revient ! Oui, Brenda, la vraie Brenda, en vrai et pas en rêve ou hallucination. Brenda se tient devant Nate, alors qu’il est là, à l’évidence à se demander ce qu’il est en train de foutre de sa vie. La réponse a l’air limpide, dit comme ça, mais faut pas rêver non plus.

La satanée liste de courses de Lisa affichée sur le frigo va pour une fois servir à quelque chose de bien, puisque voilà Nate et Brenda partis pour faire les courses. A noter donc que les retrouvailles se passent dans le cadre de la nouvelle vie familiale de Nate, et non pas dans un climat d’hystérie ou d’érotisme torride. D’ailleurs, dans le bar où ils sont allés prendre un verre entre deux courses, en attendant que le garagiste en ait fini avec la voiture de Nate, la première chose que Nate fait c’est de montrer à Brenda, toute émue, des photos de Maya. Il se lance ensuite dans son exercice préféré d’auto-promotion, disant que c’est la meilleure chose qui lui soit arrivée, tout ça tout ça. Puis, à force de monologuer sur le sujet, il en viendra quand même à dire que c’est dur, et sortira même le mot « prison » à propos de sa nouvelle vie familiale. Mais c’est très bien quand même, faut pas croire. Mais oui, mais oui.

Quant à Brenda, elle explique d’abord à Nate qu’elle voulait avoir de ses nouvelles, au moins savoir s’il avait survécu à l’opération. Que ça aurait été trop sordide, après ce qu’ils avaient vécu, de pas savoir. Elle l’a appelé une fois, a entendu sa voix au téléphone, puis a raccroché. Elle a un peu bourlingué, et est maintenant revenue habiter chez sa mère (hirk). Elle s’excuse ensuite aurpès de Nate pour ce qu’elle lui a fait subir, et se lance alors dans l’auto-flagellation, s’enfonçant au fur et à mesure qu’elle parle. Au début elle a raison, lorsqu’elle lui parle de ses torts, mais ensuite je trouve qu’elle en fait un peu trop. C’est assez étonnant de voir Brenda comme ça, étonnamment calme, étonnamment profil bas. D’autant qu’elle a l’air sincère. Lorsqu’elle apprend à Nate qu’elle suit un programme psy, avec les 12 étapes et tout, l’une d’entre elles étant d’aller s’excuser aurpès des gens qu’elle a pu blesser, j’ai trouvé ça un peu bateau. Mais c’était fait assez subtilement (avec un Nate lui-même surpris que Brenda ait pu tomber dans ce genre de thérapie, et une Brenda consciente du côté artificiel des étapes, mais en ayant besoin malgré tout) pour que ça passe, et puis c’était finalement un bon prétexte pour faire revenir Brenda. En fait, plus qu’un prétexte, c’est même une raison très valable : après tout, Brenda n’allait pas revenir la bouche en cœur supplier Nate de la reprendre (pas du tout dans sa psychologie), Nate n’allait pas non plus essayer de la revoir, tout occupé qu’il est à essayer de se convaincre qu’il a choisi la vie parfaite. Bref, ce sont des retrouvailles sobres. Brenda est là pour s’excuser, pour régler des comptes avec elle-même et essayer de se sortir de ses problèmes, et Nate accepte avec détachement ses excuses, qui en plus lui permettent d’avoir le beau rôle dans l’histoire.

Bref, c’est pas les retrouvailles intenses qu’on pouvait attendre (à tort), mais ce sont des retrouvailles réalistes, qui restent dans la logique de l’évolution des personnages. Et il est à noter que Nate parle avec ses propres mots (j’entends par là qu’il jure et emploie des « fuck » à tout va), et, surtout, retrouve le sourire. Bref, il a beau faire le mec détaché, il est bien plus lui-même qu’il ne l’est avec Lisa. Au moment où arrive l’addition (ils sont dans un café désert assez classe, faut préciser), Nate hésite une demi-seconde, puis paie. Faut pas déconner, quand même, non plus.

Lorsqu’il rentre chez lui, Lisa est à moitié hystérique : sa journée s’est mal passée, et elle a comme l’impression qu’une personne invisible lui veut du mal. Ce qui justifie mon impression du début de la saison, à savoir que Lisa me fait l’impression d’être un peu folle. En tous cas, la journée de Lisa s’améliore pas, puisque Nate lui avoue avoir vu Brenda. Lisa s’énerve, lui reproche de ne pas avoir eu une attitude normale, c’est-à-dire avoir présenté Brenda à Lisa. Elle lui reproche d’avoir plutôt préféré aller prendre un verre à l’extérieur avec elle. Sur le coup, je me suis dit en fait qu’elle était conne, que Nate pouvait bien avoir le droit d’aller prendre un verre avec son ex sans rendre des comptes. Mais d’une certaine façon, Lisa avait raison : lorsqu’on voit un(e) ami(e), la réaction normale est de lui présenter sa nouvelle femme. Si Nate ne l’a pas fait, c’est qu’il y a quelque chose qui cloche. Je ne dis pas qu’il est amoureux de Brenda, c’est pas si simple, je dis simplement qu’il ne considère pas Lisa comme sa compagne évidente. Il y a quelque chose qu’il n’assume pas dans son couple. Je ne crois pas que le problème aurait été que Lisa voie Brenda, le problème aurait été que Brenda voie Lisa.

En tous cas, lorsque Lisa plus tard tombe sur l’addition du café où Nate est allé prendre prendre un verre avec Brenda et en voit le montant, elle éclate en sanglots.

Tout ça nous ramène au mort de la semaine. Lors de ses funérailles, il prend vie aux côtés de Nate, et il ressemble à Bruno Solo avec une moustache. Sisi, c’est vrai. Pendant le discours de son fils (qui ne l’a quasiment pas connu), Bruno Solo explique à Nate qu’il avait l’impression d’être un boulet pour sa famille, et qu’il ne pensait qu’à se tirer. Nate fait son indifférent, mais le gars poursuit, implacable : finalement, c’est une bonne chose qu’il soit mort, sinon sa vie de couple avec sa femme aurait ruiné l’équilibre de son fils, exactement comme Nate et Lisa sont en train de foutre en l’air Maya. Bruno Solo enfonce le clou lorsqu’il dit à Nate que lui aussi est piégé et aimerait se barrer très très loin, comme il l’a fait.

Evidemment toute cette scène n’est que le fruit de l’imagination de Nate, qui exprime par-là enfin clairement à quel point il se sent mal dans sa vie, et à quel point il voudrait en finir avec cette vie-là. Peut-être en partant, comme Bruno Solo, mais au-delà c’est aussi un vrai désir de mort qui s’exprime, puisqu’on ne sait pas vraiment si le gars est mort dans un vrai accident de voiture, ou suicidé.

A la fin de l’épisode, Nate prend sa voiture et s’en va. Bruno Solo est à ses côtés... à la place du mort. Mais finalement, Nate fait demi-tour et rentre chez lui.


Au final, un bon épisode, marqué surtout par le retour de Brenda, mais presque sur la pointe des pieds, à tel point que sa présence ne sert presque que de catalyseur à l’intrigue Nate-Lisa. Cela dit, il y a fort à parier que Brenda reprendra une plus grande place dans les épisodes à venir. Et puis, là où il y a Brenda, Billy n’est pas loin. Croisons les doigts. Je mets donc un 8 à cet épisode, pour ce retour tant attendu et pour ce qu’il présage de la suite.