SANSTITRE

Comme j’y suis obligé je vais la faire cette review, mais ça sera plutôt un véritable Défouloir sur la pire daube de la saison 8. Car cet épisode est quand même un des pires de toute la série, une perle de nullité !

Si vous avez raté le début (j’ai toujous rêvé de dire ça) : Un soir, dans le salon d’une maison (jusqu’ici tout va bien). Un homme, Curtis Delario regarde avec tristesse une photo de Nora Pearse, également présente dans la pièce, et de son défunt mari Ray décédé à 41 ans. Curtis et Nora commencent à se disputer lorsqu’ils évoquent la cause de la mort de Ray (alors là faut quand même voir le jeu d’acteur, p’tain on se croierait dans les Feux de l’Amuuuur). D’après Nora, Ray est mort parce qu’il a combattu pendant la guerre du Golf alors que Curtis, plus réservé, pense que l’on ne peut rien affirmer avec certitude puisque les médecins ne se sont jamais prononcés (Gnagnagna). Nora renchérit en disant que son mari est mort mais que personne ne semble vraiment savoir pourquoi ni même s’en préoccuper. Elle se dit prête à le découvrir par elle-même s’il le faut et entend bien faire payer la mort de Ray au responsable.


Curtis lui conseille alors de se reposer et la laisse. Il monte en voiture et attrape son briquet pour allumer sa cigarette quand il aperçoit dans la lumière de ses phares un homme debout en plein milieu de la route. Curtis freine à mort mais ne peut éviter l’homme qui reste impassible face au choc. La voiture le traverse littéralement (le seul bon point de l’épisode : les effets spéciaux de ce pré-générique). Blessé Curtis Delario se remet doucement de l’accident pour se rendre compte que l’homme n’est autre que Ray Pearse lui-même qui le regarde avec haine. Ray tend le bras et attrape Curtis par la tête (ça c’est déjà plus rigolo). Après Scully et Doggett se pointent, clin d’oeil au film TERMINATOR 2 et voilà, c’est tout ce qu’il y a retenir de l’épisode !!!


« Salvage » ou « Dur comme fer » est (tout comme « Surekill ») un épisode bien pourri tout comme son titre (VF) lamentable et sans imagination ! J’ai rarement vu un épisode aussi débile. Débile par son histoire et par son thème « paranormal » et débile par son traitement. Non mais franchement l’histoire d’un homme « robot » et puis quoi encore ? Robin Williams dans un film de Duchovny ? Déjà la façon dont on essaye de nous justifier ça est lamentable : oh mais heu c’est du métal qui est intelligent. Y a pas moyens que l’on y croit déjà, et c’est encore pire lorsque l’on voit le maquillage de Pearce : du vieux caoutchouc brillant mal collé sur le visage. Faut pas se foutre du monde non plus ! J’ai rarement vu un thème aussi débile dans X-Files (et pourtant y en a eut des trucs débiles), là c’est vraiment le ponpon ! Le traitement de l’histoire ? Lamentable et même pitoyable. Non mais vous l’avez vu le teaser ?! C’était quoi cette vieille scène à la « Feux de l’Amour » (oui je l’ai déjà dit et ben je le redis) : «  Oh c’est vraiment pas bien que ton mari soit mort... » « Oui c’est vrai, pourtant on m’avait dit qu’il était en bonne santé, que blablabla... » Le distillation des informations est ici faite au premier degré façon scénariste gros bourrin : subtilité connaît pas. Du « Feux de l’Amour » 99%, et ce genre de truc il y en a tout le long de l’épisode (mais c’est quand même dans le pré-générique que c’est le pire). Et puis les vieux clichés à 2 balles, la blonde dans le centre bien gentille, qui permet de faire avancer l’histoire avec toutes les facilités scénaristiques qui l’accompagnent ! Et la vieille morale à la fin, aaaaaah pourri !!!


Seul truc bien : les effets spéciaux, mais ça ne rattrape pas le pire épisode de cette saison 8 (et sans doute l’un des pires de la série carrément !). D’habitude je fais des reviews un peu plus construites mais là j’ai même pas envi, cet épisode est vraiment trop nul, un jugement sans appel pour ma part : Quand Carter va t’il virer Bell ?! Qu’il l’envoit dans l’équipe à Joss Whedon il sera plus dans son élément là-bas... Là-bas on en veut bien, alors...