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1.20 - A Thousand Points Of Life
J’ai failli attendre...
Mauvais Traitements
dimanche 1er février 2004, par
Quoi ? Une review de NY911 sur la LTE ? C’est pas possible ça existe plus. Et bien détrompez-vous chers lecteurs. NY911 est de retour... pour vous dire au revoir ! Petit avant goût.
Ça a beaucoup changé ici dites donc, on a repeint les murs et arraché la moquette à ce que je vois.
Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, mes reviews de NY911 touchent à leur fin (me faites pas le coup des larmes de crocodile).
Mais en bon professionnel que je suis, je ne pouvais pas décemment me retirer avant d’avoir terminer la saison. C’est donc parti pour les Third Watch : Three Last Reviews by Imu on the LTE (en anglais c’est plus classe).
D’abord, première constatation, c’est dur de se remettre en scelle !
Il faut dire qu’avec toutes les séries que j’ai pu suivre durant mon "petit" retard et après les quelques reviews d’American Dreams, se souvenir des intrigues de la saison n’est pas chose aisée. Est-ce la preuve que cette saison a manqué d’intérêt ou s’agit-il seulement d’une fourberie de ma part pour laver ma petite conscience ? Je vous invite à ne pas répondre à cette question. Merci.
Marque de fabrique
S’il y a bien une chose où NY911 peut se targuer d’être douée, c’est bien dans ses incroyables scènes d’action, avec leurs incendies et autres explosions spectaculaires qui font dresser le téléspectateur sur son siège. "Mauvais traitement "n’échappe pas à la règle et nous offre même le double combo de-la-mort-qui-tue avec incendie + explosion. On est gâté.
Bosco, l’enfant malheureux qui sommeil en lui
L’épisode commence donc avec ce terrible incendie dans un immeuble d’habitation. À l’extérieur, Bosco et les autres policiers se chargent de faire écarter le public, mais deux enfants apprennent au policier que leur mère se trouve dans le bâtiment.
Ainsi commence l’intrigue principale de l’épisode. Lorsque l’aîné apprend que sa mère (évacuée de l’immeuble par Super Jimmy et ses potes) pourrait peut-être s’en sortir, il ordonne à son cadet de fuir avant de faire de même. Pas de chance pour le petit (Kenny), qui se fait vite attraper, au contraire de l’aîné (que j’appellerai Crasseux) qui échappe des mains potelées de Yokas.
Je profite du fait que NY911 est une série d’action où il faut que les choses se passent vite (ben ouais, faut bien que le spectateur sente la tension) pour faire de même et ne pas fouler mes petits doigts. Du bâclage ? Absolument.
Donc en bref, les policiers découvrent que Kenny est maltraité par son père et le soupçonne d’avoir déclencher l’incendie. Après une visite et quelques coups dans le tibia le papa se fait coffrer, mais retournement de situation oblige Crasseux est retrouvé par hasard par Kim et Bobby, ses voies respiratoires ont été brûlé. Cela signifie donc que les deux enfants ont menti, ils se trouvaient dans l’immeuble lors de l’incendie. Bosco (qui s’est pris d’affection pour le petit Kenny) décide donc d’aller lui parler, et ce dernier confesse que c’est sa mère, morte entre temps de ses blessures, qui a accidentellement mis le feu (conseil pratique du jour : ne pas fumer en se couchant) et que Crasseux l’a forcé à ne pas agir pour pouvoir échapper à cette famille de dingue (ben ouais, la mère battait aussi ses enfants) et se retrouver ainsi dans un meilleur endroit, sans leurs parents alcooliques et à l’irresponsabilité patente.
Deux minutes de regard baissé et de musique triste plus tard, Bosco décide, sous les conseils de Davis, de faire plus pour ces gosses et va voir l’assistante sociale responsable de leur cas pour lui demander de ne pas séparer les deux pauvres malheureux.
Dit comme ça, ça n’a pas l’air super original, principalement parce que ça ne l’est pas.
Mais pour sa défense, cette intrigue à la qualité d’offrir un jeu d’acteur plus que convenable (même le petit souffreteux aux dents déformées n’est pas agaçant) et le mérite de nous plonger un peu plus dans le sombre passé de notre cher Bosco, et de nous dévoiler ses aptitudes de père, jusque là insoupçonnées. D’ailleurs à la fin de l’épisode, Bosco réalise enfin le caractère sérieux de sa relation avec sa bimbo blonde et semble prêt à véritablement s’engager (La Bête avec des bébés ? On aura tout vu).
Un gars, une fille et un appartement
Apparemment c’est l’heure de l’engagement pour nos héros. Mais cette fois-ci, c’était prévu.
Après que Doc ait accepté de s’installer avec Morales dans l’épisode précédent, le couple ne perd pas de temps et est déjà à la recherche d’un appartement. Mais voilà, trouver un appart bon marché et spacieux à New York c’est mission impossible. Si Morales s’en accommode, ce n’est pas le cas de Doc, qui est récalcitrant à l’idée de s’installer dans un endroit scandaleusement cher pour un espace aussi restreint.
Finalement le couple se tourne vers l’appartement du défunt père de Doc. Et tout le monde est heureux et se félicite d’avoir trouver une idée aussi brillante, qui nous apparaissait évidente dés le départ si bien qu’on voit pas trop pourquoi on nous a fait perdre autant de temps.
Mais en bon shipper du couple Doc/Morales je passe sur ce petit écart et me contente d’afficher un sourire niais devant tant de bonheur. C’est beau...
Celui qui ne voulait pas partir
Lorsque les scénaristes décident de faire faire quelque chose à Davis ils font appel à l’arme infaillible, Malcolm alias La petite frappe du ghetto.
D’ailleurs on le voit tellement ces derniers temps qu’on m’annoncerait que Malcolm serait en fait le fils caché de Davis (dont on a accidentellement utilisé le sperme pour une fécondation in vitro), ne m’étonnerait même pas.
Bref, Malcolm est là, comme toujours il a des problèmes et comme toujours Davis vient l’aider et résolve le problème. Au final tout le monde est content, les scénaristes parce qu’ils ont rempli leur temps d’antenne et nous parce qu’on a le temps d’aller faire une pause pipi.
Maintenant reste plus qu’à faire mourir tragiquement Malcolm dans d’horribles souffrances, comme ça Davis sera très triste et ça fera pleurer dans les chaumières.
Cette fille est complètement barje !
Très bonne nouvelle, Carlos est toujours empêtré dans cette histoire de petite amie gravement atteinte et surtout enceinte. En quoi est-ce une bonne nouvelle ? Et bien Vangie (la copine) est là, et nous réserve une bonne crise de rire. En effet, la jeune femme tente de mettre fin à ses jours en ingérant des cachets après que Carlos lui ait proposé l’avortement.
Vangie s’en sort sans trop de séquelle (avec de l’aspirine le contraire m’aurait étonné) mais est expédiée dans le service psychiatrique pour quelques jours. Carlos de son côté, en plus de crouler sous les conseils hypocrites de Doc, ne sait pas du tout comment se sortir de cette situation et hésite entre le fait d’agir ou pas.
Bon d’accord ça a pas l’air super drôle, mais je vous assure que voir la scène de suicide outrageusement dramatique orchestré par Vangie (avec bougies, encens, corps aux bras croisés et musique assourdissante qui hurle "I hate you so much right now") replace les choses dans un contexte beaucoup plus léger. Peut-être un peu trop d’ailleurs.
On a tout donné
Il est parfois difficile pour les scénaristes de tenir la barre lorsqu’on a déjà donné toute sa créativité dans des intrigues plus que moyennes.
Telle est la leçon que nous enseigne cet épisode avec non pas une, mais deux intrigues quasi voir totalement inutile.
La première s’évertue à nous montrer qu’être policier ça isole du reste du monde, et que de toute façon la mère de son coéquipier ferait une bien meilleure compagne potentielle (oui c’est de toi que je parle Sully).
La seconde montre que, malgré toute les crasses que peut lui faire son ex mari, une femme est toujours prête à pardonner. Tout cela pour amener à un futur rapprochement plus que prévisible (oui c’est de toi que je parle Kim).
Un épisode sympathique, dans la lignée des précédents, mais qui manque de ce petit je ne sais quoi. On préférera s’attarder sur les deux épisodes à venir qui, je l’espère, nous offrirons une vraie bonne fin de saison.
A noter, pour ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de la découvrir, que la VO est un plaisir pour les oreilles.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires