LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Critiques en Pause-pipi > Demain à la Une > Saison 2 > Un cirque famillial

2.17 - The fourth Carpathian

Un cirque famillial

Lois et Bernie

vendredi 9 juillet 2004, par Speedu

A la une du jour : Probablement l’épisode le plus drôle de toute la série. Et là, en préparant cette critique, je me suis rendu à une évidence : Hobbes avait raison !

En voyant ce teaser, certains se demandent si je suis fou ou un adepte de son culte. D’autres se demandent "mais qui est Hobbes ?"


Explication : on est devant l’épisode le plus drôle de toute la série avec un comique pur sans élément dramatique. Et là, une question se pose : comment commenter du comique ? Comment retranscrire mon hilarité sur "papier". Et la critique de Hobbes sur un des derniers épisodes d’Angel sur EDUSA m’est revenue en tête. Il se plaignait (comme d’habitude) mais ce coup-ci de la difficulté à commenter ce type d’épisode. (D’ailleurs, en passant, il était vraiment hilarant l’épisode d’Angel. "Is Angel crying ? ... No, not yet"). Et je me rends compte qu’il avait raison ! Bref, pour s’en sortir, il avait décidé de faire tout autre chose qu’un commentaire de l’épisode en question. Je fus tenter de faire pareil mais je ne cède pas à la facilité.


Alors l’épisode démarre par Gary qui doit récupérer un singe mascotte d’une école d’enfants dans un thétra abandonné sinon la pauvre bête va mourir de froid. Une base bien ridicule. Bref, Gary entre dans le théatre par l’étage en appelant le singe. Mais celui-ci sort du théatre. Un bruit, un cri et voilà Gary qui est tombé dans le théatre sur une passerelle en équilibre instable. Il est coincé et ne peut pas bouger au risque de se fracasser en bas. Voilà l’un des deux points que l’on pourrait qualifier de dramatique dans l’épisode. Mais 1- On sait qu’il ne va rien lui arriver puisqu’il reste encore 5 épisodes pour terminer la saison et 2- Il ne s’est pas fait mal.
Pas top la tension dramatique mais on s’en fout de ça parce que ça nous permet d’avoir ... le générique !


Le générique terminé, on se retrouve à Hickory, jolie petite ville campagnarde bien sympathique dans l’état de l’Idaho. Une ville charmante à la population charmante. Une sorte d’Everwood mais pas dans le Colorado et sans le docteur Brown. Mais avec Bernie Hobson (le père de Gary) !
Il est à la table de la cuisine pendant le petit déjeuner et s’emmerde comme un rat mort et envoyer un peu chier gentillement sa femme Lois qui veut lui faire la conversation. Elle est plongée dans le journal du jour de la localité quand Bernie entend un Boum et un miaulement. Les yeux se mettent à pétiller. Il se rappelle qu’il y a un an il avait appris pour le journal de Gary. IL récupère le journal et fait tout pour se faire jeter en douce de la maison ce qu’il arrive sans peine à la grande incompréhension de Lois. Le voilà parti pour 2h50 de route vers Chicago (3h si sa vessie ne tient pas).


IL arrive donc au McGinty où il retrouve un Chuck et une plante ... euh Marissa qui sont tout affolés. Et Crumb est là aussi derrière le bar (bien, bon point pour la continuité puisque Gary avait annoncé qu’il l’embauchait il y a deux épisodes) Bref, il leur indique un peu la procédure pour les personnes disparues et que la police ne fera rien avant 48 heures. (Ils fallaient appeler l’équipe de Jack Malone (FBI Portés disparus) qui n’ont que 72 heures pour retrouver une personne mais à compter de la disparition de la personne ... Pourquoi cet écart tiens ? va falloir que je cherche la réponse)
Donc bref, ils vont devoir retrouver Gary par eux-même. Et assurer les sauvetages du journal ce qui excite au plus au point Bernie.
Première mission : empécher un suicide du premier Carpathian. Pas de problème, c’est fait. Mais la panique du Carpathian fait qu’avec les soupçons de la police, Bernie se retrouve en garde à vue avec le Carpathian.
La journée et la nuit file à vitesse grand V et on est au lendemain. Le journal arrive chez Lois qui ignore que c’est le journal du lendemain et voit que Bernie meurt d’une balle au commissariat. Elle fonce là-bas et découvre quil n’a rien car lui réagit à temps pour signaler la présence du deuxième Carpathian qui brandit une arme pour se faire arrêter.
Petite explication de Bernie au sujet du journal et elle s’énerve parce qu’il ne lui a rien dit et refuse de payer sa caution. Hop, Bernie en taule avec deux frères Carpathian.


Voilà donc Lois avec le journal au McGinty où Chuck se plaint que tout le monde le reçoit sauf lui. Un petit sauvetage à assurer qui se solde par l’arrestation dans un bar d’un troisième frère Carpathian. Ce qui donne l’occasion de découvrir leur histoire lorsqu’ils sympathisent avec Bernie en prison. En fait, ils sont 4 venus chercher la fortune en Amérique pour aider leur village en Lettonie. Ils voulaient réussir dans le domaine du cirque grâce à leur célèbre catapulte des Carpathians.


A part ça, Lois recherche toujours Gary et quelques péripéties plus tard, la carte de crédit de Gary est localisée et elle se rend dans un magasin avec Crumb où il découvre un homme en train d’acheter des dizaines de jeans. Crumb embarque cet homme au McGinty pour l’interroger. Pendant ce temps, Bernie veut s’excuser mais veut sortir avec les frères Carpathians. Lois paye donc la caution des frères mais laisse là Bernie car elle n’aime pas le chantage. La voilà donc de retour au McGinty avec les trois frères Carpathian et là, la non surprise totale : l’homme que Crumb interroge est le quatrième frère Carpathian. Il dit où il a trouvé le porte feuille de Gary et ils s’y rendent (les 4 C, Crumb et Lois). La catapulte des Carpathian effectuée juste à temps et Gary est sain et sauf.


Retour au bar où les Hobson parents se réconcillient et succès pour les Carpathian qui font la campagne "Got Milk".


Comme ce résumé vous l’indique, l’histoire est bien décalée quand même. J’ai tout simplement adoré. Les gags fusent à longueur de temps et font tous mouche. Tout m’a fait rire. Une vraie comédie dans le plus pur sens du terme.
Et un tour de force réussi car Gary n’apparait pas plus de 5 minutes dans l’épisode. C’est fort.
En fait, tout le talent vient de l’exploitation de Bernie, personnage au combien plus drôle que Chuck. Un Chuck quasi absent lui aussi et donc, on nous évite l’humour lourdingue et répétitif dû au caractère du personnage. En tout le comique de Bernie n’est dû qu’à une seule raison : son acteur, un magistral et grandiose William Devane (pré président des USA dans Stargate SG1). De plus, sa vf est réussie ce qui ne gache rien.


La campagne "Got Milk" est toujours intéressante à suivre dans les vf avec la grande question : Comment vont ils le traduire ce coup-ci ? La réponse : "Un peu d’lait ?"


De plus, cet épisode nous offre quelques éléments mythologiques en prime puisque c’est la première fois que Gary ne peut recevoir le journal et qu’il atterrit dans les mains de quelqu’un d’autre, à savoir les parents. Intéressant. Mais ils auraient pu également le faire parvenir en braille à Marissa. Ils ont bien faire paraitre des articles en langues étrangères alors pourquoi pas en braille ? Cela aurait en plus mis Marissa au premier plan. Parce que même avec Gary hors jeu, elle reste la plante. Cela commence à devenir lassant pour nous et pour l’actrice je suppose.


Un épisode exceptionnel avec un humour omni présent qui fait à chaque fois mouche et un Bernie en très grande forme. Ajoutez y un scénariste talentueux et vous obtenez un des meilleurs épisodes de la série.