Quand suis-je ?

Grosse nouvelle, que dis je ? Enorme nouvelle. Marissa n’a pas de rôle dans cet épisode. Mais son actrice si.
Deuxième énorme nouvelle : Chuck n’est pas là mais son acteur est à se tordre de rire pour une fois.


Ca y est, je disjoncte complétement vous dites vous. Et bien pas encore. Enfin pas trop. C’est juste que les acteurs interprétant Chuck et Marissa jouent des autres rôles dans cet épisode. ILs jouent lerus ascendants (?) dans le passé. Oui, un (?) parce que ce n’est pas clairement dit et un gros doute peut planer pour Marissa.


TOut commence avec un matin très pluvieux. Tellement pluvieux que le chat arrive complétement détrampé. Encore plus qu’après un 400 mètres nage libre dans le lac. (Laure Manadou ! Youhou !). Et surprise, pour ne pas mouiller le journal, celui-ci arrive enroulé dans un sac plastique. C’est beau le circuit de la distribution du journal magique.
Bref, il n’a même pas le temps d’ouvrir le journal qu’il découvre en première page qu’un immeuble va s’écrouler et faire 500 morts et des milliers de disparus. Et un avion détourné n’est pas dans le coup. C’est la faute du chantier juste à coté. Les vibrations dûes aux creusements feront s’écrouler le bâtiment. Petite scène explicative à Chuck et Marissa au bar et hop, il court sur le chantier à 12h30. Bien sûr, le contre-maitre et le chef de chantier le prennent pour un dingue et le chef décide même d’avancer les travaux. Gary constate le changement d’heure de l’accident, grimpe sur la machine à forer responsable de tout ça mais le conducteur de l’engin le pousse. Gary valse dans des bidons. Une petite coupure sur le front au cas où on n’est pas compris pourquoi il s’évanouit à ce moment-là. Et voilà, c’est fini pour le temps présent (1998). Gary rouvre les yeux, il est au milieu d’une route poussièreuse et entouré de chevaux circulant tranquillement. Il est en plein époque cowboy.


Là, il va croiser tout de suite un sosie de Chuck, Borris (Maurice en vf ...) Best qui circule avec une cariole remplie de babioles toutes différentes allant de l’élixir miracle aux poèles à frire. Il parle avec un fort accent russe et indique à Gary l’année où il est : 1871. Le 7 octobre pour être plus précis. Gary erre alors jusqu’au saloon où il découvre une chanteuse qui est le sosie de Marissa. Il y découvre aussi un jeune noir plein de talent, Jessie, qui est le frère de la Marissa look-a-like. Et il rencontre le patron du saloon qui est la réplique du chef du chantier responsable de l’accident. Ce patron veut obtenir des terrains et des permis de construire et propose alors au maire de l’époque les services de "Marissa". Mais celle-ci refuse. Gary s’en mêle et elle en profite pour fuir avec son frère pendant que Gary se fait vider du saloon. Il retrouve dehors le "Chuck" qui le ramène avec lui chez madame O’Leary qui tient une sorte d’auberge et qui l’accueillera. Madame O’Leary dont la vache est célèbre pour avoir déclenché le feu qui ravagea tout Chicago. Et bingo, le lendemain matin, Gary se réveille avec son chat sur lui en 1871 et l’édition du lendemain titrant un immense "Fire". La vache de madame O’Leary va s’illustrer ce soir.


Mais un autre problème se pose : La "Marissa" a été rattrapé par le patron du saloon qui veut ses autorisations. Il la menace de coucher avec le maire sinon couik le petit frère. Mais Gary est là et sauve tout le monde. Il les aide à partir et remet à Jessie sa montre en cadeau d’encouragement à toujours faire ce qui est juste. Et hop, on court vers la ferme O’Leary où la vache a enclenché le feu en renversant la lampe à huile. La paille brûle mais ave l’aide de Borris, il va éteindre le feu. Mais voilà le patron du saloon qui revient en ayant la haine, une bagarre et nouvelle lampe brisée et nouveau feu. Borris va prévenir les pompiers en courant et explique que c’est l’homme du futur qui lu ia dit et qu’il se battait avec le patron du saloon mais voyant qu’ils le prennent pour un fou, il fait retomber la faute sur la vache et là, on le croit. Les pompiers accourent mais Gary est au milieu de l’immense feu avec une simple couverture pour l’éteindre. Une poutre lui tombe dessus et il s’évanouit pour se réveiller sur le chantier en 1998 deux minutes après son évanouissement. Et là, alors que la foreuse va entrer en action, la voiture de Chuck arrive avec à son bord le patron de l’entreprise qui stoppe tout et qui s’avère être Jessie quatrème du nom. Et tout est bien qui finit toujours bien.


Cet épisode est un peu spécial puisqu’il compte à nouveau une double fin. Celle ayant été diffusé sur CBS comprend Rod Sterling, présentateur de la quatrième dimension originale alors que celle diffusée en syndication et ailleurs dans le monde se fait sans Rod. Cette fin ne change rien à l’histoire et est simplement un clin do’eil fait à la chaine CBS puisque cet épisode était l’épisode spécial de Demain à la une pour fêter les 50 ans de la chaine.


C’est également l’avant dernier épisode de la saison et on sent qu’ils étaient un peu juste sur le budget. Le décor 1871 fait très réaliste dans les détails mais il en ressort une forte impression de carton-pate quand même. Et les postiches de Chuck sont ridicules et on voit que ce sont des fausses même quand il se trouve en arrière plan.


Nous sommes devant un épisode pur de la mythologie avec le journal et le chat qui réalisent un truc hautement improbable. Ce coup-ci, c’est un renvoi dans le temps. Le prochain épisode nous gratifie aussi d’un truc complètement dingue. Et ils font vivre ça à Gary pour qu’il remette simplement une montre à un personnage ce qui aura des répercussions 127 ans plus tard. Très moyen comme idée de sauvetage. Mais cela exprime bien l’idée que toute rencontre change les gens et que le moindre détail peut avoir de l’influence. Très noble idée moralisatrice. Très CBS de l’époque. Très Anges du bonheur même. Très gnan-gnan quand même.
Mais bon, ce défaut est récurrent dans la série où le journal va trimballer Gary dans un endroit complétement dingue pour résoudre le problème de départ.
Et puis, le Jessis d’aujourd’hui, en super chef d’affaire ayant tout réussi, se balader avec une tocante comme montre, ça fait très ridicule.


Je reviens sur les Chuck et Marissa look-a-like. Ils ont leur importance dans la mythologie et l’histoire des personnages. Chuck nous a déjà plusieurs fois révélé que ses ancètres venaient de Russie et était des immigrants au 19ème siècle. Or, là, notre Borris est un immigrant travaillant ici pour faire venir toute sa famille de Russie.(Si Minsk est bien en Russie. La géographie russe et moi ...). Cela collerait bien avec les origines racontées par CHuck. Mais comment se fait il qu’il s’appelle Fishman alors que Borris se fait appeler Best. Ce nom fait très américain mais Fishman en est très éloigné quand même. La scénariste aurait pu faire plus d’effort sur le choix du nom américain de Borrisd même si Best lui va comme un gant. Borris pourrait donc être l’ancètre de Chuck.
Pour Marissa, c’est beaucoup plus délicat. Son alter égo du passé lui ressemble mais la Marissa 98 semble ignorer le nom de Mayfield puisqu’elle n’a aucune idée de qui est Jessie Mayfield IV alors que le premier du nom est le frère de la Marissa 71. Très louche. Autre détail, il n’est pas dit si la Marissa 71 est aveugle ou non mais elle se comporte dans ces gestes comme la Marissa 98 par moment. Erreur de l’actrice ou vériatable cessité du personnage (l’actrice n’étant pas aveugle) ? En tout cas, elle a une voix magnifique.