Tout le monde court après Gary

Oula, je sens que mon intro n’a pas été très clair. Mais il faut dire que je ne suis pas très clair moi-même aujourd’hui. Trop crevé par ce week-end de folie.


Donc voilà l’épisode qui démarre par les fantasmes érotiques de Gary. Mais comme CBS oblige, on se retrouve simplement avec Gary rêvant qu’il embrasse Erika dans un resto/pizzeria. Mais la nouvelle livraison du journal vient le tirer de son rêve.
Rien de spécial de prévu pour aujourd’hui, et sur les conseils de Marissa, il se décide à passer à l’action. Le voilà donc invitant maladroitement Erika à déjeuner. "Mais juste pour manger !".
Hop,hop,hop. Erika part se préparer et demande conseil vestimentaire à ... Henry. Heureusement, c’est sa seule incursion. Il a le choix entre la tenue "je suis dispo", la "je suis pas dispo" et la "je suis dispo si ca se passe bien". Et c’est cette dernière qui est choisi.
Gary quand à lui, demande à Marissa si il est bien habillé ... C’est dire si les deux sont perturbés par ce rendez-vous qui se profile.


Mais pour passer le temps, quoi de mieux qu’un petit sauvetage ? Bah rienµ. Alors c’est parti pour sauver un employé de sauna qui va se faire descendre par deux mafieux ou du moins qui y ressemblent. Gary arrive à temps pour le sauver et se retrouve alors encadrer par une dizaine d’agents du FBI.
Voilà donc Gary coincé chez le procureur et obligé d’annuler son RDV. Le procureur explique la situation : les deux mafieux sont à la tête d’un réseau de faux monnayeurs et le FBI, le ministère des finances et la police de Chicago veulent les coincer. Mais ils n’ont rien d’autre pour les inculper que le témoignage de Gary. Il faut donc portéger Gary pendant 48 heures. Et c’est l’agent Tony Brigatti qui s’y colle. Une jeune femme tégneuse.


Bref, Gary est de retour avec Brigatti (agent fédéral/amrshall/caporal ... ça dépend de la traduction ...) au McGinty où il ne peut rien dire. Du coup, Patrick et Marissa s’imaginent des choses et essayent d’empécher Erika de les croiser.
TOut se passerait bien si Gary ne voulait pas être plus coopératif. Il se laisse quand même faire mais aimerait se débarasser de Brigatti.
Et il y arrive lendemain à 6 heures quand le journal arrive et pendant que Brigatti est sous la douche. Seulement, à peine arrivé en bas, deux/trois mots avec Marissa et il découvre qu’il va être tué dans le bar. Il entend alors des pneus crisser et tout le monde (Gary, Marissa et Brigatti qui vient d’arriver avec juste une serviette autour d’elle) plonge pour éviter les balles.
Et Erika surprend alors Gary sur Brigatti en serviette. Explications peu convaincantes à Erika, Marissa et Brigatti et voilà notre couple forcé sur la route. Gary réussit à se débarasser de Brigatti pour aller effectuer un sauvetage puis petite morale quand il veut inviter Erika aujourd’hui même pour se faire pardonner.


Bref, Erika retrouve Gary dans la même pizzeria/resto vue dans le rêve du début. Ils vont s’embrasser mais Brigatti qui surveillait le parking se fait enlever par un des deux mafieux.
Gary les suit et les retrouve dans un bateau au quai. Il y a les deux mafieux et le flic corrompu soupconné pendant l’épisode qui s’avère être le procureur.
Par contre, celui qui était soupconné (le flic à la vf d’Angel) arrive. Bam, bam, poum, poum, Brigatti se libère, tout le monde est arrêté et Erika (qui avait suivi Gary) repart avec Gary tandis que Brigatti repart avec la vf d’Angel.


Bref, on en revient enfin sur le couple Gary/Erika pour le faire avancer puis reculer pour finalement n’avoir pas bougé. Ils sont à la fin à nouveau que amis se désirant sans se l’avouer. Pourtant il furent littérallement à 1 centimètre de s’embrasser. Pas très logique mais bon ...
L’avantage, c’est qu’on en apprend un peu plus sur les sentiments de Gary : il est dingue d’Erika et elle-même qui a largué son mari il y a un mois (comment ? pourquoi ? On ne le saura jamais, c’est un des faits qu’il faut qu’on bouffe sans rien dire) a envie de tenter sa chance avec Gary.
Bref, pleins de tensions sexuelles mais que dalle. Même pas un bisou sur une joue ...


Autre point intéressant : la morale de cet épisode même si elle est balancé lourdement. Tout d’un coup, Gary a percuté qu’il ne devait pas rester seul. Accomplir de grandes choses, c’est bien mais pouvoir le partager avec quelqu’un c’est mieux. Et il l’explique à Brigatti comme si c’était quelque chose qu’il savait depuis des lustres alors que cela ne fait même pas une journée qu’il a percuté.
Autre gêne : cette morale veut dire que peu importe ce que l’on fait, ça ne vaut pas la réussite d’une vie de couple. Ainsi, si on suit cette logique : deux personnes qui ne foutent rien de rien mais sont en couple valent mieux que Gary qui sauve des centaines de vies par semaine ? La vie de couple est la finalité de la vie suivant cet épisode. Un peu limite quand même. Un peu trop fleur bleue aussi. Manque plus que l’âme soeur pour avoir la totale en un épisode.


A part ça, presque pas d’Henry et ça, c’est très bien. Trop peu de Patrick et ça c’est moins bien. Une Marissa transparente à souhait comme à l’habitude. Un Gary parfait à souhait. Bref, on évolue pas coté jeu d’acteurs. Quoique, Erika oscille entre le "je m’emmerde" et le "je m’amuse bien dans cet épisode". Il y a du progrès.
Enfin, Brigatti est introduite et elle est très bien joué par Constance Marie. On sera amené à la revoir ponctuellement et c’est très bien.