La fortune d’Al Capone

Il était l’heure : Al Capone fait enfin son entrée dans la série.


Tout commence avec un suavetage d’un petit vieux, McGruder, qui s’avère être le dernier incorruptible encore en vie. Il a enquêté sur la fortune cachée par Capone après son arrestation. Et il a dû faire face à Birelli, le comptable d’Al Capone. Mais tous deux se sont fait bernés pensant que le magot était à tel endroit. Birelli a plongé et à peu près 60 ans plus tard, le voilà sortant de prison. Et McGruder veut laver son honneur sali à cause de l’échec des retrouvailles du magot. Et gary est pris entre ces deux vieux fous octagénraires qui se croyent encore capable de leurs exploits de 20 ans. Bien évidemment, la brigade financière qui enquête toujours sur la fortune d’Al Capone s’en mèle et tout le monde se met à soupçonner tout le monde (McGruder croit que Birelli lui a menti et sait où est l’argent, Birelli croit que McGruder avait récupérer l’argent avant de se faire passer pour un nul devant la presse et tous les deux croient que Gary essaye de les arnaquer)


Finalement, on se retrouve à la fin de l’épisode avec tout le monde dans un immeuble appartenant à Al Capone à l’époque. On y rajoute deux jeunes italiens sauvés en début d’épisodes. Ce sont les descendants d’ouvriers italiens ayant construit la maison et sachant où donc où sont les planques de Capone.
Scène plus ou moins comique et les deux italiens sont arrêtés. Fouille de la brigade financière mais ils ne trouvent rien. Tout le monde quitte les lieux quand une plaque tombe du plafond devant les deux petits vieux. Une plaque en or. Capone avait caché sa fortune dans le plafond. Résultat des courses : l’agent d’aujourd’hui est promue à Washington, McGruder et Birelli récupère 10% de la fortune et Gary voit ses problèmes fiscaux hérités de Chuck envolés.


Résumé ultra rapide parce que je n’ai rien à dire sur cet épisode plutôt ennuyeux à mon goût. Faut dire que les petits vieux se disputant, c’est marrant mais cinq minutes. Pas 42. Bref, pas grand chose à sauver de l’histoire. Heureusement les acteurs sont bons (Ernest Borgnine en tête en Birelli). Henry n’est pas là du tout (youhou !) mais Patrick non plus (ouin !). Sinon, Erika tient bien compagnie à Marissa dans le rôle de plante. C’est bien la verdure mais là, ça commence à ressembler à l’Amazonie.


Un truc de bien avec Demain à la Une, c’est que les scénaristes tirent vraiment partie de la ville et de son histoire et le tournage en extérieur sur les lieux est très fréquent. Ce n’est pas comme dans beaucoup de séries où l’ont place l’action dans une ville mais celle-ci pourrait très bien prendre place dans une autre sans rien toucher à l’histoire. Je pense par exemple à The Practice qu’on peut placer dans n’importe quel état ne pratiquant pas la peine de mort. Ou Charmed qui se situe à San Franscico mais qui ne se sert de la ville que pour faire de beaux plans de transition.
Ici, Chicago est vraiment utilisé dans beaucoup d’épisodes, notamment grâce à son métro aérien. Mais un épisode est revenu sur un des évènements majeur de la ville : sa destruction par le feu. Ici, pas de métro aérien ou de structure contemporaine mais une figure historique de Chicago : Al Capone. En effet, les deux sont étroitement liés et la série se sert de ce lien étroit pour nous pondre cette histoire. Malheureusement, je n’y connais rien en Al (sauf Bundy) et du coup, je m’en fous un petit peu de cette histoire. Mais je suis sûr que de part ce coté historique et par l’humour légèrement différent de d’habitude, cet épisode a de quoi satisfaire pas mal de téléspectateurs. Mais pas moi. Donc, note basse.


Passons au suivant qui est nettement meilleur et où la relation Gary/Erika évolue !