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3.20 - Pinch Hitters
Isolés
Quarantaine
mercredi 28 juillet 2004, par
A la une du jour : un singe contaminé, un Gary contaminé, un vieux sénile mais pas fou et Emmet en Bobby Donnell
Voilà, la fin de saison approche et comme à chaque fin de saison de série, le budget est un peu plus juste à chaque épisode. Mais bon, le budget Stunt double n’a pas bougé depuis le début de saison, il est toujours de 0. Cet épisode nous le prouve encore une fois en nous remplaçant un petit (par la taille) vieux par une grand et jeune cascadeur. Ils avaient même pas de la farine pour griser les cheveux du cascadeur. Pitoyable ce manque de financement et/ou de recherche de doublures cascade correspondant physiquement. C’est d’autant plus dommage que les cascades sont osées sur le long de la saison et ne doivent pas être si évidentes que ça à mettre en boite. Dommage de racler le budget comme ça. Ils avaient qu’à prendre une totale inconnue plutôt que Kristy Swanson dans le rôle d’Erika. Parce que pour ce qu’elle apporte ...
Bref, c’est reduction budgétaire sur certains aspects de la production mais c’est aussi réduction budgétaire sur les scénarios qui nous font preuve d’une originalité zéro et qui en prime viennent contredire les éléments mythologiques déjà en place. Ben voyons ...
Donc bref, d’un coté on a Gary qui sauve des animaux dans un laboratoire d’un feu. Mais un singe en quarantaine mord Gary et du coup, Gary en quarantaine. Aucun contact avec l’extérieur. Il n’y a que lui et le singe, filmés 24/24 par deux caméras. A la fin, un seul d’entre eux deux remportera ... Oups ...
Bref, Gary est coincé mais le journal lui est livré quand même par le chat. Et là, gtosse contradiction mythologique. Gary a déjà été coincé quelque part et le lendemain, le journal est arrivé chez Lois et Bernie. Une autre fois, ce qui n’était pas logique non plus, il a été livré à Marissa. Et là, le journal arrive dans la cellule d’isolement. D’ailleurs, la cellule est si bien isolée que le journal se glisse sans problème sous la porte. Wiiiiizzzzzz A quoi sert alors l’isolement si le virus peut se faire la malle ? A moins que le code d’honneur des virus leur interdit de passer sous les portes pour contaminer les gens.
Et en prime, il faut sauver un petit vieux qui va se casser la figure d’une marquise devant une salle de bal désaffectée. Il manifeste parce qu’ils veulent la détruire (la salle, pas la marquise ... et non, je vous expliquerai pas ce qu’est une marquise) et que lui ne veut pas bien évidemment. Donc Gary le sait mais comme ce n’est pas un journal, il peut pas se sauver en faisant du limbo et en passant sous la porte. Mais l’isolement façon Demain à la une, c’est comme la Star Ac : T’es coincé dedans, tu veux te barrer mais tu peux pas alors on te laisse téléphoner. Et il téléphone à Marissa. Marissa qui a le brave et gentil Patrick sous la main pour l’aider mais non ! On va aller chercher Emmet, le chauffeur de taxi qui est reconverti depuis en étudiant de droit/ chauffeur de taxi (Ca le fait sur une carte de visite ça). Et Emmet justement passe un examen oral fictif. Une plaidoirie devant un juge / professeur. Et ça se passe mal pour lui qui ne sait même pas que l’accusé n’a pas le droit de s’incriminer lui-même. Le nuuul !!! Bref, il est dans le caca et profite de la pause de midi pour se sauver avec Marissa et aller sauver le petit vieux. La chute n’est pas évitée mais Walter (le petit vieux) est sauvé en le rattrapant avant le sol.
Tout va bien ? Non, parce que Gary lit à ce moment-là que Walter fait mourir attaché à un bulldozer. Hop, on téléphone à Patrick qui va faire la commission à Marissa qui est à la fac de droit pour soutenir Emmett. Il raccroche et voit que le singe ne bouge plus. Il réussit à sortir miss je mange mon bio de Danone plutôt que de surveiller la caméra de son bifidus actif et voilà les médecins qui s’affolent. Gary en profite pour lire le journal (qui avait fini en papier sous le singe) et découvre qu’il va sombrer dans le coma et que le bon médicament pour le guérir ne sera trouver que trop tard. Heureusement, il communique le nom du médicament avant de sombrer dans le coma puis de revenir un peu plus tard à lui.
Pendant ce temps, Emmett qui pisse dans son froc de devoir retourner devant la juge profite du message de Patrick pour l’accompagner sauver Walter. Ils y arrivent juste à temps en conduisant dangereusement. Du coup, il va passer devant le tribunal pour la conduite dangereuse et Walter pour son attitude.
Hop, séquence émotion où Walter explique son comportement et son obsession à voir la salle de bal rester entière. Tous les bâtiments de sa jeunesse et où il a fricotté avec sa femme décédée depuis sont détruits. Le vieux Chicago n’est pas respecté. Et hop, on passe au tribunal. C’est mal parti pour eux tous surtout qu’une statue de la justice va tomber sur Walter. Mais Gary décontaminé arrive à temps et sauve Walter. Le procès peut reprendre mais la juge est la même que l’examinatrice du procès fictif d’Emmett (ben tiens, comme par hasard ....) Bref, super speech ennuyeux et tellement déjà-vu et la super juge a la larme à l’oeil ou presque et relâche tout le monde.
Voilà pour cet épisode peu passionant avec la lourdeur caractéristique de pas mal d’épisodes ces temps-ci coté moral.
Détruire le patrimoine historique de la ville : pas bien !
Ne pas écouter les petits vieux ayant perdu leur femme et se retrouvant seuls dans un monde qui n’est plus le leur parce qu’on remplace leur bâtiment d’enfance par des grandes surfaces : c’est mal !
Importer des singes illégalement : c’est mal ! (Il faut le dire à Joey Starr :) )
Douter des capacités d’une aveugle : c’est mal !
Faire du droit humaniste et ne pas s’attacher qu’aux détails techniques mais aussi aux gens : c’est bien !
Faire obstruction à une entreprise de travaux publics en se menottant au bulldozer : c’est bien ! (étrange cette morale quand même parce que sans Marissa et Emmett, il y passait le Walter et en plus, il faisait ça totalement illégalment mais bon ...)
Bref, voilà le tour des morales les plus frappantes. Autant dire que c’est lourd au bout de 43 minutes. En plus, le super speech d’Emmett ne vaut pas un mauvais speech de Bobby Donnell ou même Richard Fish et je l’aurai collé un maximum en taule pour m’avoir ennuyé profondément et m’avoir fait la morale à moi, le super juge / examinateur qui sait tout et qui détient le pouvoir suprême !!! (je m’égare là)
Heureusement, le jeu d’acteur est plutôt bon. Emmett est à féliciter (malgré le coté avocat sorti de nulle part, mais c’est un plus de voir que sa relation avec Marissa a continué. Mais on ne le reverra plus alors ...), le vieux Walter est marrant et très bien joué même si certains passages sont un peu surjoués quand même. Erika et Henry ne sont pas là et c’est parfait. Reste Patrick, bien trop sous utilisé alors qu’il aurait dû aider Marissa. (mais les besoins du scénario sont tels que ...)
Enfin, nous avons Marissa qui ne joue pas la plante et qui a un rôle parfait dans cet épisode et qui le joue très bien. Ca nous fait encore plus regretter qu’elle soit releguée dans le rôle de plante 98% du temps.
J’allais oublié Gary qui pour une fois, n’est pas parfait. IL en fait un peu trop dans sa cellule d’isolement pour lire son journal. Mais juste un poil trop.
On est face à un épisode bizarre. Ni dramatique, ni comique. Il mélange les deux genres dans la même situation (le vieux est drôle dans sa manifestation mais le fait par chagrin) et ce mélange passe mal du fait qu’on ne rit pas et qu’on ne pleure pas. On est totalement neutre. On arrive même à certains moments à se dire "vivement que ça soit fini" (les morales, le speech) et à d’autres "c’est pas mal comme truc ça" (l’isolement de Gary et la douce folie de Walter). Bref, un ovni se baladant au milieu de tout sans toucher à rien. Il est dispensable même si finalement, on passe un moment correct devant. C’est dommage d’autant plus que Marissa est bien utilisée et tous les acteurs sont bons dans l’ensemble (sauf le fils de Walter). Je n’arrive pas au final à vous dire si il faut le voir par plaisir ou pas. Vraiment étrange comme sensation.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires