Welcome to the Sacred Heart, newbie !

Aaah, le pilote de Scrubs. Sans doute l’un de mes pilotes préférés. 22 minutes de pur bonheur qui nous font découvrir le Sacred Heart Hospital, cet hôpital très particulier et tout ses personnages qui le sont tout autant. Enfin, pas aussi particulier que le Kingdom Hospital et ses docteurs un peu frappés, mais particulier quand même (Nota Bene : arrêter d’utiliser le mot ‘particulier’).


Un hôpital où les médecins sont accros à pac-man, où le chef de service est aussi ‘malfaisant que Satan’, où il ne vaut mieux pas mater les infirmières quand elles déplacent un patient, et où le janitor terrorise les petits nouveaux.


Enfin, plutôt le petit nouveau, John Dorian, alias J.D, dont c’est le premier jour. Et c’est aussi le cas de son meilleur pote, Turk. Le premier est médecin, le second chirurgien. Pour le premier c’est la panique, pour le second tout va comme sur des roulettes. Du moins en apparence.


Car tandis que J.D/Bambi/Newbie (au choix) se cache dans le placard pour éviter de s’occuper d’un patient qui fait une crise cardiaque / tente désespérément de placer une perfusion / hésite à filer du paracétamol à une patiente probablement morte (au choix là aussi), Turk, lui, assure presque comme un pro :dans une scène hilarante, il décharge un patient qui ne faisait que dormir et un peu plus tard, il transforme le ventre d’une patiente en une mini-fontaine au lieu d’en aspirer le liquide...


Bref, il n’est pas plus à l’aise que son pote médecin. Et ils ne sont pas les seuls. Il y a aussi Elliot qui est aussi paniquée que J.D (d’ailleurs, ils étaient cachés dans le même placard). Et juste après avoir refermé la parenthèse, je viens de me rendre compte que je n’ai toujours pas présenté les personnages. Shame on me.


Je vais donc continuer de vous parler d’Elliot, la névrosée qui parle à du 100 à l’heure sans se stopper pour permettre aux personnes de rire à ses blagues. Dans ce pilote, elle se met déjà Carla à dos (pour des conneries, ici ça commence avec un string... ah les filles ^^) et J.D est attirée par elle (malgré ses lunettes qui ne lui vont pas, mais passons). Passons à Carla justement, l’infirmière Latina au sang chaud qui démarre au quart de tour (cf. la dispute avec Elliot). Mais elle reste une aide précieuse pour son bambi et tourne déjà autour de Turk (même si pour l’instant, elle se fout plus de lui qu’autre chose).


Voilà en ce qui concerne le petit coté féminin du Sacred Heart. Pour le reste, y’a que de la couille. En commençant par le docteur Cox. Lui aussi parle à du 100 à l’heure et neuf fois sur dix c’est soit pour casser quelqu’un, soit pour faire comprendre qu’il se contrefout de ce qu’on lui raconte. La dixième fois, c’est pour sortir des vérités quelque peu choquantes du genre “That’s modern medicine. Advances that keep people alive who should have died a long time ago, back when they lost what made them people”. Classe.


Mais malgré tout, il reste un des personnages les plus sympathique de la série. Comparé à Kelso du moins. Kelso, c’est le chef de service, le genre de type capable de refuser une opération car le patient n’est pas assuré. Lui et son fidèle toutou Ted ne cherchent qu’une chose : éviter à tout prix les procès. Ted qui est donc l’avocat de l’hôpital. Ou plutôt devrais-je dire l’avocat constamment déprimé de l’hôpital.


Et pour finir cette petite présentation rapide des personnages principaux, je me dois de vous parler de 2 malades (et qui ne sont même pas des patients) : le janitor et Todd. Le janitor, qui est un peu l’homme à tout faire de l’hôpital. Il passe son temps à harceler ce pauvre J.D qui ne lui a pourtant rien fait en inventant des problèmes soi-disant causés par lui. Quant à Todd, c’est un pote à Turk, chirurgien également qui ne pense qu’au cul et à faire des ‘give me five’ qui t’éclate la main.


Voilà, les personnages principaux brièvement présentés, on peux revenir à l’histoire. Je vous disais que le nouveau trio J.D - Elliot - Turk avaient un petit peu la trouille. Et malheureusement pour eux, ils sont de garde et la nuit risque d’être très longue. Peu de temps pour manger, peu de temps pour dormir, J.D qui n’arrivent toujours pas à rentrer une aiguille dans le bras d’un patient, et par-dessus tout, un patient dont il s’occupait décède pendant sa garde. Pour une première journée, on a vu mieux.


Heureusement, Turk décide finalement d’emménager avec lui, Elliot s’occupe des documents liés au patient décédé pendant sa garde et il réussira enfin à faire son job sans déléguer aux infirmières. He’s the man !