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1.05 - My Two Dads
The Dark Side of Kelso
lundi 15 août 2005, par
Comme JD, qui n’a pas un jour rêvé de se lancer une balle avec son papa dans le jardin, tout en étant filmé par maman, comme dans tout ces films americains ? Personne ? Bon, et du golf, ça vous dit ?
Mais avant de parler de golf, une question existentielle nous est posée dès les premières minutes de l’épisode : de quoi tous les mecs du monde ont-ils le plus envie ? La réponse s’impose d’elle-même : des seins. Loin devant le pseudo acteur qu’est The Rock, un sandwich ou encore la paix dans le monde, si on en croit la vision des choses de JD.
Et des seins, c’est ce que recherche précisément un des patients, Jared, un gosse de 13 ans. Son état va s’améliorer quand Elliot se dévouera, quitte à être plus reconnue pour ses talents de strip teaseuse que ses qualités de médecin. Bon, tout ça c’est bien marrant, comme la file de petits vieux qui veulent eux aussi y avoir droit en prétextant tout et n’importe quoi ou le patient dont le rythme cardiaque s’accélère, mais l’épisode est bien plus intéressant que ça.
« Once every 4.2 seconds a man says something stupid that a woman hears and punishes him for... »
Et cet homme, c’est Turk, qui, à cause de JD, se voit obliger de répondre non quand Carla lui propose une chevauchée qui le fera marcher comme John Wayne. Dur. Comme tout mec qui se respecte (hum), Turk veut se racheter en offrant un cadeau à sa chère et tendre. Et quoi de plus romantique qu’un stylo pour pouvoir envoyer des lettres enflammées à son autre moitié ?
Bon, on arrête de jouer les Don Juan , après tout, on est dans un hôpital et à moins d’être interne dans un hôpital de riches, impossible de trouver un stylo autre part que dans la boite qui récolte tous les objets retirés des rectums des patients (pour rester le plus classe possible). Le reste, vous savez comment ça se termine : Turk, à deux doigts d’obtenir ce qu’il voulait tant (sa chevauchée pour ceux qui ne suivent pas), avoue à Carla d’où provient le stylo. Et devant tant de franchise, elle décide de le laisser jouer au John Wayne, bref, une fin de série, parce que ce genre de trucs n’arrivent jamais en réalité (j’aimerai bien vous y voir, si on vous annonçait que le cadeau que vous tenez dans vos mains sort de l’anus d’un parfait inconnu).
« Once every 6.3 seconds, a man says something stupid that another man hears and punishes him for... »
Je termine par le gros morceau de l’épisode, abordant un sujet qui revient assez fréquemment dans la série à savoir les patients assurés ou non. Difficile de savoir quel chemin choisir quand on es un newbie comme JD : écouter Kelso qui ne soignent que les patients assurés, ou Cox, qui préfère soigner tout le monde.
Et pour ne pas rendre le tout un peu ennuyeux, pourquoi ne pas en discuter tout en jouant au golf. Le point de vue de Kelso contre celui de Cox. Le premier voulant ce qu’il y a de mieux pour l’hôpital, le second ce qu’il y a de mieux pour les patients. Difficile de faire un choix ET de rentrer la balle dans le trou en même temps pour JD. Mais quand Kelso se montre sous son vrai jour, à savoir celui d’un vieux businessman qui se moque des patients, ça facilite grandement la tache.
JD se range alors du côté des bons et de son maître Obi-Wan. Mais des fois, c’est la force obscur qui l’emporte et Kelso suspend Cox pour avoir opérer une patiente non assurée. Vous ne vous imaginez comment il est difficile pour moi de faire allusion à Star Wars sans cracher sur la saga, mais bon, je me dois de rester un professionnel. Et puis surtout, l’épisode m’y oblige, puisque la suspension est vue par JD comme le combat d’Obi-Wan contre Darth Vador, devant Luke et tout sa clique (notez la perruque de Turk, qui est à mourir de rire)
Le sujet de l’assurance reviendra assez souvent donc, en opposant toujours les idées de Cox et celle plus réelle et cruelle de Kelso (bon, ça en gros, c’était la petite touche sociale de la review, profitez-en, y’en a pas des masses).
Un épisode au final moins léger qu’il n’y parait, et qui, comme dans tout bon Scrubs, nous offre quelque petits moments hilarants. On peut dire merci aux High Fives de Todd, déçu de ne pas avoir rencontré The Rock, et au Janitor et son ammoniaque qui a la réplique la plus drôle (et la plus courte) de l’épisode
Janitor : That’s four. (Ca fait quatre)
J.D : That’s three ! (Ca fait trois !)
Janitor : That’s five. (Ca fait cinq !)
Si la partie de golf était un régal, du côté de Turk et Elliot, le côté exageré de la situation rend le tout encore plus drôle. Et puis un épisode avec Rowdy ne peut être que bon.
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