48 heures chrono

Parfois, c’est dur d’être un téléspectateur extraordinaire. Toujours être prêt à remettre un téléspectateur ordinaire dans le droit chemin. Placarder les murs d’affiches prodiguant de bons conseils à la populace ("Préférez la vo quand elle est disponible ; Evitez charmed, 7th heaven et autres WB-niaiseries ; Pensez à utiliser votre magnétoscope pour ne pas avoir à regarder deux épisodes en une soirée...” ). Mais surtout, reviewer des séries à longueur de journées afin de satisfaire notre ”Rédac’ pas-vraiment-chef” (ahem).


Surtout que de temps à autre, aussi extraordinaires que l’on soit, il nous arrive de bloquer, de passer une demi heure à chercher un titre, un moyen d’aborder l’épisode et surtout, une façon de commencer sa review. Et c’est malheureusement ce qui est en train de m’arriver. Je suis là, face à une page sous Word qui ne demande qu’à être noircie par des lettres, des mots, des phrases, bref, par une review. Ma review. Celle du 3ème épisode de la première saison de Scrubs. Un épisode plutôt sympa, qui devrait normalement être assez facile à reviewer. Mais rien à faire, je n’y arrive pas.


Quoique, j’ai déjà un titre qui fait référence à la storyline de JD et Elliot dans cet épisode et qui rappelle la série 24, ce qui est déjà pas mal. J’ai mon teaser (même si de ce coté la, je me casse pas vraiment le cul, une phrase tirée de l’épisode et basta). Et mine de rien, j’ai déjà deux paragraphes totalement inutiles où je ne fais que me plaindre en guise d’introduction (non, non, vous n’êtes pas sur Edusa ^^). Me reste donc plus qu’à attaquer la bête, la review en elle-même. Plus qu’à....


Plus qu’à vous dire que J.D se donne 48h pour tenter d’embrasser Elliot après avoir raté une occasion à cause de Cox afin d’éviter de se retrouver dans la Friends Zone et que ses rêves éveillés sont hilarants (" Will give physical for food")


Que Cox justement s’est apparemment levé du pied gauche puisqu’il ne veut pas entendre ces deux newbies avec leur histoires ridicules. C’est donc un festival de pichenettes, de claque sur les fesses et de phrases cultes prononcées à du 200 km/h (et ma préférée : "Take your blabla to the blablaologist")


Que comme dans le 102, tout l’hôpital chante une seule et même chanson (d’Erasure cette fois). “Oh, Baby, please... give a little respect... to me”.


Que J.D, tout en gardant Elliot dans un coin de son cœur (oh comme c’est joli), essaye de rester proche de Turk, ce qui est difficile avec Carla. Ce qu’on appele aussi L’effet Looney Tunes (quand Turk file dans la chambre avec Carla en laissant la télécommande dans le vide pour ceux qui ont vu l’épisode. En même temps, ceux qui n’ont pas vu cet épisode n’ont aucune raison de me lire).


Que Kelso/Hugh Efner, lors d’une partie du maillon faible appelle Elliot Sweetheart et qu’elle n’aime pas ça. Lui prétend appeler toutes les filles de l’hôpital Sweetheart... sauf Becky bizarrement.


Que le patient de J.D ne vas pas très bien et pour cause, il est diabétique et il lui a filé de l’insuline après son opération.


Que le Janitor continue de faire des siennes, entre autre en enfermant J.D à l’extérieur de l’hôpital.


Qu’Elliot se retrouve face à un patient très âgé et complètement nu suite à sa discussion avec Kelso à propos du Sweetheart et qu’elle se rend donc compte qu’elle à peut-être pris tout ça un peu trop au sérieux.


Que l’équipe de basket des médecins se fait battre à plate couture face à celle des chirurgiens.


Que le patient de J.D va mieux grâce à Turk, ce qui les rapproches. Et face au cri désespéré lancé par JD, Turk ne pouvait que revenir vers lui... pour se foutre de lui en pleurant à son tour sur la disparition du décapsuleur.


Et que pour finir, J.D retrouve Elliot à 10 secondes de la fin pour l’embrasser et qu’elle... refuse. Pas de bol. Direction la Friends Zone.


Là je pense que ça y est, j’ai un titre, un teaser, un début inutile et une review qui ressemble plus à une rapide récap, il ne me reste donc plus que le bilan.