Faites des gosses !

Bon, je veux bien admettre que Kovac aime les femmes compliquées et les relations difficiles, mais était-ce bien nécessaire de lui offrir Sam, jeune mère (23 ou 24 ans à tout casser) d’un insupportable gamin ? Parce que là, sincèrement, c’est un peu beaucoup. Ce n’est pas que je ne l’aime pas, Alex. Il fait de drôles de choses, comme dire « ma mère m’a tordu le poignet quand elle était saoule », ou voler le doigt d’un patient et le mettre dans le frigo... Mais globalement, c’est quand même le genre de mioche que l’on n’aimerait pas avoir. Celui dont les couples préfèrent nier l’existence quand ils se décident à faire des gosses (« le nôtre, il ne sera pas pareil... non... impossible... »). En plus d’être particulièrement ingénieux pour faire avaler des couleuvres à tout le monde, il essaye de mettre sa mère avec Lucas. Côté oedipe, on a vu mieux. Certes, il pourrait se croire le seul homme de sa mère, ce sera pire, mais en même temps, vouloir que sa mère sorte avec un homme qu’il a choisi pour elle, donc implicitement qu’elle ait des relations sexuelles avec cet homme, ce n’est pas « meugnon », ça fait surtout peur. Les gamins ne sont pas là pour décider avec qui leurs parents ont le droit de sortir ou pas. En l’occurrence, ils sont là pour leur en faire voir de toutes couleurs, c’est un juste retour des choses. Mais Alex n’a même pas l’air de vouloir faire baver Kovac, non, il veut que ce soit lui son PAPA... Mon dieu... T’aurais pu choisir un peu meurtris et un peu plus heureux de vivre, mon petit Alex, mais en même temps, je comprends ton choix, vu la mère super équilibrée et super épanouie que tu te trimballes...


Il n’y a pas grand-chose d’intéressant dans cet épisode... A part Lizzie qui est la seule à rendre hommage à Romano, en regrettant le fait qu’il ait tout donné à cet hôpital qui lui a tout pris. Personne ne mérite de finir comme ça. Et non ! et surtout pas tué de cette façon... mais bref... La métaphore de l’homme qui donne tout à son travail est très prisée visiblement dans les fictions... Il y a toujours un personnage (masculin en majorité) qui se retrouve divorcé, seul, abandonné de tous, parce qu’il a choisi son boulot contre sa vie privée. Avec Romano, on a quand même le fin du fin : il n’a apparemment aucune famille ni aucun ami. Sauf Lizzie. Oui ben ma poulette, si tu l’aimais tant ton Robert, fallait pas épouser Green ! En plus, qui sait, c’est peut-être Romano qui aurait hérité de la tumeur au cerveau, et mon docteur Green adoré serait encore des nôtres ! Merci Lizzie, merci bien !


Ah si, il y a de bonnes répliques dans cet épisode... Pratt, par exemple, qui nous fait plaisir avec un : « Je suis doué pour dire des stupidités ». Non ? Vraiment ? Et tu t’en rends compte ? T’es encore plus un boulet alors !
Il y a aussi Abby, qui a osé un : « Je suis très équilibrée », en réponse aux questions existentielles de Neela. Elle n’a pas peur du ridicule, Abby.

Et oui, Neela se pose des questions existentielles, Neela sort de l’ombre, elle n’est pas que la jeune indo-londonienne loin de chez elle. Elle aussi a un CŒUR GROS COMME CA ! Bon, et ils n’ont rien de mieux pour elle ??


Pour Gallant, les scénaristes sont vraiment désespérés... A se demander pourquoi ils l’ont introduit dans la saison précédente... Voilà qu’il lui colle une sœur jumelle (qui ne lui ressemble pas du tout), charmante au demeurant, mais souffrant de sclérose en plaques mais pas totalement dénuée de toute libido. Manque de pot, elle n’a aucun goût, puisqu’elle flirte avec Pratt... Qui fait son boulet, bien évidemment...