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1.05 - The Pager
And let the game begin
Le Code
dimanche 15 février 2004, par
L’équipe de Daniels obtient enfin l’autorisation de cloner un bipeur et découvre l’existence du "Bada Bing" d’Avon Barksdale, le "Orlando’s".
Après des semaines d’attente, l’équipe de Daniels a enfin l’autorisation de cloner un bipeur, celui de D’Angelo Barksdale en l’occurrence. Dès qu’il est bipé, le clone l’est aussi. Mais McNulty et compagnie n’ont pas fini d’attendre. Les numéros utilisés n’ont rien à voir avec l’indicatif de Baltimore. Tout ceci laissent l’équipe quelque peu désemparée durant quelques jours. Pendant ce temps-là, on voit Polk, ancien coéquipier de Mahone parti à la retraite, débarquer en douce au bureau avec une bouteille de whisky qu’il cache en vitesse en voyant Prez en train de photocopier les touches du téléphone.
Le Prez n’est pas maboule comme le croit Polk. Il utilise simplement son expérience en mots croisés pour essayer de déchiffrer le code. Et c’est ce qu’il fait. Le code est en fait très simple. Quand les dealers composent les numéros, ils sautent à chaque fois par-dessus le 5. Ainsi, le 1 devient 9, le 2 devient 8, etc. Le 0 et le 5 s’intervertissent. En apprenant ça, McNulty embrasse Prez de joie.
Jimmy est heureux au boulot grâce au code décrypté, mais niveau vie privée, son ex-femme agit comme une bitch en lui limitant les visites et en disparaissant le seul week-end où il a la garde des enfants. A croire que tout le temps passé à acheter des meubles chez Ikea et à les monter aura servi à rien.
En parallèle, Kima et lui essaient de traquer Omar. S’ils trouvent des armes sur lui, ils pourront le forcer à collaborer. Après plusieurs jours d’attente infructueuses devant son domicile, ils finissent enfin par le voir sortir et se mettent à le suivre. Ils comprennent très vite qu’il s’agit d’une "invite". Omar et son mec Brandon d’un côté, et Kima et McNulty de l’autre se retrouvent dans un cimetière à l’abri des regards indiscrets. Omar, qui leur apprend qu’il sait que Bubbles est leur indic, avoue qu’il ne trouve pas ça correct que de balancer. McNulty finit par donner son nom et de celui de Kima avant d’ajouter que si jamais il se fait arrêter, il peut les appeler pour s’arranger. Une remarque qui prend du poids au vu du cliffhanger.
Côté Barksdale crew, Avon est plus prudent que jamais ce qui amène Wee-Bey à se demander si ça devient pas de la parano.
Un quartier étant sur le point de se libérer pour le biz, Stinkum est promu à la surprise d’un Dee qui se plaint à Orlando de ne toucher qu’un salaire. Orlando se fait les mêmes remarques.
En même moment, alors que Daniels, McNulty et Greggs sont à l’extérieur dans leur véhicule devant le Orlando’s, un incident éclate avec un consommateur. Simplement verbal. Sharlene, une des danseuses, a volé 20 dollars au bonhomme qui lui payait des verres depuis un bout de temps. Sharlene lui rend la maille qu’elle lui avait prise et le bonhomme s’en va, "escorté" par les videurs. En voyant ça, Dee file 20 billets à Sharlene et lui demande s’il peut la voir "ailleurs". Sharlene accepte.
A la cité, Stringer pense qu’il y a un mouchard dans les rangs. Il indique la méthode à employer pour le repérer qui consiste à ne pas payer les revendeurs. Celui qui vient demander une avance peut être rayé de la liste. Celui qui continue à "manger à sa faim" devient suspect. Les premiers à demander des avances sont Wallace et Poot.
Bodie, lui, n’a pas eu le temps de demander quoi que ce soit. Il s’est fait arrêter par Herc et Carv. Après un interrogatoire musclé, et en attendant l’arrivée d’un éducateur de la Protection Juduciaire de la Jeunesse, les trois jouent au billard après que Herc ait acheté à Bodie un sandwich.
Alors que Bubbles rend visite à son poteau Johnny Weeks à l’hôpital et lui avoue son statut de collaborateur "non contraint ni forcé", Avon emmène Dee (avec Stinkum) rendre visite à son oncle qui est à l’hôpital dans un état sérieux. Avon profite de cette occasion pour lui rappeler ses leitmotiv tels que "la famille, c’est ce qui compte le plus car c’est le sang" ou bien que "la mort est à chaque coin de rue". "A little slow, a little late" et ça peut être fatal.
Au bureau, l’Inspecteur Lester Freamon dit à Daniels ce qu’il pense de la situtation actuelle. Il sait que Daniels vise haut dans la hiérarchie, et que plus c’est haut, plus on se casse la gueule facilement. Mais il finit par aller droit aux buts : "Les téléphones de la Cité devraient déjà être sur écoute. On remonterait la filière du fric et découvrirait où se trouve leur planque." Il finit par une jolie métaphore : "Je ne danse pas sans peloter ma cavalière."
La fin de cet épisode nous offre un cliffhanger terrible. Wallace et Poot marchent dans le centre-ville. C’est là que ce dernier repère Brandon, le boyfriend d’Omar, comme étant l’un de ceux qui les a braqués. Wallace bipe Dee qui le rappelle et lui dit d’attendre. Dee bipe d’urgence un Stringer qui se trouve en compagnie de Stinkum à qui il montre le bonhomme qu’il doit remplacer dans le quartier où il prendra les rênes. Stringer se rend sur les lieux et félicite Wallace pour sa ruse. Stringer appelle Dee pour le féliciter et lui dire que c’est réglé. Dee raccroche, quelque peu à l’ouest. Il vient indirectement de mettre à mort le bonhomme.
Comme le titre de cette critique l’indique, les choses sérieuses commencent.
Le cliffhanger digne de 24 auquel on assiste ne donne que plus de poids et d’importance à l’offre faite à Omar par les Inspecteurs McNulty et Greggs.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires
Messages
1. And let the game begin, 10 septembre 2008, 15:16, par Lester
Salut c’est un beau résumé avec un beau sens du détail mais je ne crois pas que shardene a volé les 20 dollars. Je pense qu’elle rend l’argent au client pour lui montrer qu’elle est au dessus de ça, de plus elle dit à Dee qu’elle n’avait pas volé.
Voila c’est tout pour moi a bon entendeur @+