Check the alleys !

Réunis dans leur bureau (le pluriel n’a pas lieu d’être ici), McNulty fait part de la découverte de Freamon à Sydnor et Carv. Chaque fois que dans la cité, ils sont à court de dope, ils bipent un numéro de bipeur. Peu après, un appel en provenance de la cabine téléphonique près du supermarché de Reisterstown appelle le numéro qui a lancé le premier appel.
Sydnor et Carv vont donc attendre près du supermarché l’arrivée du bonhomme qui semble s’occuper du réapprovisionnement. Au bout de plusieurs heure et une fois le van devenu une porcherie après que Carv a bouffé ses chips, le bonhomme apparaît. Ne se retournant pas, Sydnor ne peut le photographier de face. L’inspecteur décide de le suivre à pied en n’oubliant pas sa bouteille qui le fait passer pour un clodo comme lors de l’arrestation de Bird. La filature lui permet de savoir où réside le bonhomme.

Orlando, cherchant toujours à palper discretos de son côté, achète 100 g de crack à un Noir qui m’a paru louche dès le début. Ils font le deal dans la bagnole du bonhomme. Mais en voyant ce dernier regarder constamment dans le rétro intérieur, sur les nerfs, j’ai pensé qu’il était envoyé par Avon pour liquider Orlando ou bien qu’il allait essayer de le carotter. Tout faux. Tout comme Orlando, on s’est fait berner. Le Noir en question, avec son bandana rouge, est flic et il vient de choper son soi-disant client dans une opération appelée "buy-bust". Inutile d’expliquer en quoi ça consiste, les termes parlent d’eux-mêmes.
Une fois au poste, Orlando se fait repérer par un détenu (celui qui avait rejeté l’offre de Kima et McNulty) qui téléphone par la suite à un pote à lui.

Suite à une écoute téléphonique, McNulty apprend qu’il se passe quelque chose avec le jeune Wallace. Il demande à des flics en uniforme de l’arrêter une fois qu’il réapparaît. Ces derniers se demandent dans un premier temps ce qu’ils foutent à attendre un petit mec des cités. Mais une fois que Jimmy leur file un pack de 24 bières, les deux bonhommes ont le sourire aux lèvres.
Une fois au poste, Bunk et Jimmy discutent de Wallace, de ses conditions de vie, de son addiction. C’est en les entendant parler qu’on commence à se dire que peut-être ne veulent-ils pas en faire un indic mais simplement le sortir de la vie de merde qu’il a actuellement.
Quelques instants plus tard, McNulty reçoit un appel. Son ex-femme demande une ordonnance ex parte concernant la garde des enfants. On ne peut pas dire que c’est totalement surprenant de la part de son ex vu ce qu’il a fait avec ses garçons dans le
supermarché en leur demandant de suivre Stringer.

Après avoir tenté d’éliminer Avon et s’être fait blesser à l’épaule par Wee-Bey, Omar demande à rencontrer Greggs et McNulty. Il leur montre l’état de son bras, leur demande un service qui consiste à se faire opérer incognito, et ajoute qu’Avon est d’accord pour une réunion visant à mettre fin à cette situation.
La réunion est organisée par l’entraîneur de basket de l’Eastside, le gros à qui Omar remet la dope qu’il a volée à Avon en échange d’un numéro de bipeur. Bien sûr, les deux font semblant devant Stringer de se voir pour la première fois.
Stringer, en soulignant bien qu’il n’est que messager, précise que s’il arrête de voler le bonhomme qu’il représente (il dit ne pas connaître de Barksdale), il sera peinard. Omar demande 5000 $ comme retraite en montrant son épaule (pendant ce temps-là, Greggs et McNulty écoutent tout depuis la voiture). Stringer accepte. Et c’est là qu’Omar comprend qu’ils vont quand même essayer de le buter par la suite. C’est pour cette raison qu’Omar décide de partir à New York.

Le faux rythme de cet épisode continue avec plusieurs séquences comme celles de Prez et Sydnor récupérant les poubelles du fournisseur repéré par ce dernier au supermarché de Reisterstown, Orlando qui signe un acte de cession du club et un formulaire de transfert pour le registre des Alcools, ce qui en dit long sur l’aide qu’il croyait recevoir, Daniels qui emmène Wallace chez sa grand-mère et le pauvre gamin qui ne connaît pas le bruit que font les grillons, Bubs bipant Greggs qui accepte de l’aider à trouver une piaule et un style de vie plus commun, et une soirée dans un bar de lesbiennes avec Kima, sa copine et d’autres amies à elle.

Le faux rythme de cet épisode a au moins le mérite de nous surprendre par rapport à la fin.
Une fois mis au courant de la situation avec l’arrestation d’Orlando, et malgré les demandes de Daniels insistant sur le fait qu’Avon ne transporte jamais de drogue et que c’est en poursuivant les écoutes que l’enquête s’avérera efficace, le Sous-Préfet Ervin Burrell impose la voie du "buy-bust".

L’Inspecteur présent lors du coup d’achat sera Shakima Greggs. Orlando est au volant. Après s’être arrêtés pour prendre Savino, ce dernier les conduit à un endroit où il est censé leur filer la came. Il sort du véhicule non sans avoir vérifié le fric auparavant et jeté un coup d’oeil à Kima, puis disparaît dans la cité. L’attente est insoutenable. Le téléspectateur est dans la même situation qu’Orlando et Kima : dans l’expectative. Le silence est crispant. Soudain, deux bonhommes à capuche apparaissent et font feu. La caméra nous embarque peu après dans la voiture de Daniels et de McNulty où on entend en même temps qu’eux Kima se faire tirer dessus.

Malgré les consignes de l’Inspecteur McNulty criant "Check the alleys !", aucun signe de la voiture mise sur écoute. On voit les deux voitures conduites par Daniels et Carv traverser les ruelles à toute vitesse, cherchant désespérément leur partenaire probablement gravement blessée, manquant de se rentrer dedans.
C’est alors que Daniels demande l’aide de l’hélicoptère qui repère rapidement le véhicule criblé de balles. Peu après, Daniels et McNulty arrivent suivis de Carv et de Sydnor. La tension est à son comble. Carv lâche ses nerfs sur une poubelle avant de s’accroupir, se tenant la tête entre les mains, Daniels gueule pour réclamer l’arrivée des secours, et Sydnor regarde McNulty faire du bouche-à-bouche à une Kima qui semble bel et bien morte.
Sous les girophares d’une noria de véhicules (Police, DEA...), les dernières répliques sont les suivantes :


 Any unit on scene ? Do you have a description of the suspect ?

 That’s a 10-47. (Négatif)