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1.04 - Sophia Lopez
Désolé...
Masculin/Féminin
mercredi 6 octobre 2004, par
Un invité de marque aujourd’hui pour cette review. Enfin, deux invités de marque. Ou plutôt un invité de marque et un autre qui n’aurait jamais du l’être. Invité je veux dire. Bon, cliquez, ça sera plus simple.
Bonjour à tous, et merci d’avoir cliqué pour me lire. Cette épisode ne sera pas reviewé par Anthony mais par moi, Didier Destal. Pour ceux qui ne me connaissent pas, je suis le désormais célèbre psychologue de Loft Story. Anthony m’avait contacté il y’a quelques semaines pour me proposer d’analyser ses réactions face à la nouvelle série de Paris Première, Nip/Tuck. Après avoir longuement hésité (après tout, serais-je aussi bon que les TeX ?), je me suis finalement décidé et c’est avec grand plaisir que je collabore humblement à ce merveilleux site qu’est la LTE.
Entrons donc directement dans le vif du sujet, autrement dit le quatrième épisode de ce Disturbingly Perfect Drama. Et commençons par le titre, qui fit rapidement réagir Anthony :
"Rien que le titre me donne envie : Sofia Lopez. Un nom qui sent bon le sable chaud et surtout, qui me fait espérer une patiente très très hot »"
Il est, je pense, inutile de s’attarder sur cette phrase. Le TeX mâle (et oui, car il y a, et heureusement d’ailleurs, quelques demoiselles dans ce monde impitoyable de la review d’épisodes) est généralement un obsédé sexuel qui ne rate pas une occasion de se rincer l’œil. N’oublions pas qu’au-delà des pouvoirs extraordinaires dont ils sont dotés, les TeX sont avant tout des êtres humains.
Mais revenons à l’épisode qui vient juste de commencer. Je vous épargne les commentaires sur Sophia Bush, qui n’apparaît pourtant qu’un quart de secondes dans le Previously, ça ne ferait que confirmer ce que je viens de dire dans le paragraphe juste au dessus. Dans la première scène, Christian contemple une Lamborghini et après avoir discuté avec le vendeur, qu’il à l’air de bien connaître, il décide d’essayer l’engin.
"Cool la Lamborghini. En plus elle s’ouvre comme la DeLorean. Mais bon, c’est bien joli tout ça, mais ça fait un peu spot télé [...] Putain, 250 000$, sont fous les gens [...] Allez, et c’est reparti pour un tour, et c’est le cas de le dire. Si ça leur a rien coûté, ils ont fait une super bonne affaire chez Lamborghini"
Anthony serait-il un cliché ambulant ? Ces trois réactions, sur le titre, sur Sophia Bush et sur la voiture me font penser pour l’instant qu’il peut aussi très bien se comporter comme un téléspectateur lambda. Serait-il plus humain que TeX ? J’avoue que cela me parait peu probable. Et la fin de cette première scène me donne raison :
"Cool, Slotnick en concurrent de Troy/McNamara. Didier, tu vois c’est qui ? Mais oui, allez, c’est le gars qui jouait Milton dans Boston Public. Il était dans Alias aussi. Tu vois ? Celui qui se fait dégommer par Jack"
Aucun doute là dessus. Anthony aime les séries, et toutes ces références, ce qui peut paraître simple pour un TeX, ne l’est pas forcément pour un téléspectateur lambda. Je suis rassuré d’un coup là, je n’ai pas à faire à un imposteur. A un obsédé par contre, là ça ne fait aucun doute. Il faut dire aussi que la série n’hésite pas une seconde quand il s’agit de provoquer et de captiver le spectateur. Un des sujet de cet épisode sera donc la chirurgie esthétique sur les stars du porno. Pour ou contre ? Faut-il idéaliser en rendant parfaites les actrices pornographiques au risque de complexer de plus en plus de femmes ? L’intimité de l’acte sexuelle n’est-elle plus qu’une notion vieillotte ? Ce genre de films n’incitent-ils pas à des déviances sexuelles ?
Si vous avez des réponses à ces questions, mon ami Jean-Luc Delar... "Hop, hop, hop, Didier. Si je t’ai choisi, c’est parce que t’es le seul “psy” à avoir accepté, et surtout, c’est pour tenter d’analyser mes réactions face à la série. Et donc sûrement pas pour faire de la promo pour Jean-Luc. Non mais, sur un mini-site du FLT en plus. J’pense pas que tu sois fait pour ce genre de truc. Toi t’es fait pour analyser les faits et gestes d’une bande de blaireaux. Désolé, mais je pense qu’on va s’arrêter là.."
Bon, ok, mais sache que ça me fait de la peine de savoir que tu as une image aussi négative de moi, Anthony. A une prochaine fois peut-être ?
"Non, ça m’étonnerait. Oh, et qu’on m’enlève cette couleur verte ridicule." Voilà, c’est mieux. Bon, comment je vais faire pour terminer cette review catastrophique moi ? Il est trop tard pour trouver un autre psy, et je ne peux pas terminer ma review en résumant bêtement les faits marquants maintenant. Saloperie d’idée à la con. Faut que je trouve quelque chose. Parler de moi sur 2 pages ça à déjà été fait de nombreuses fois, les reviews à deux aussi. Et je ne peux pas m’auto-analyser. Egocentrique et mégalo comme je suis, ça ressemblerai plus à une "Ode à Anthony" qu’à une review. J’vais essayer d’appeler Julian, voir si il n’a pas une idée intéressante à me proposer.
Moi : Allo, Julian ?
Julian McMahon : Oui
Moi : C’est Anthony, de la LEV (Ligue of Extraordinary Viewers)
Julian McMahon : Tiens, salut Tony, comme tu vas ?
Moi : Bof, bof. Je suis en train d’écrire une review pour le site, et je n’ai pas d’idée intéressante pour aborder l’épisode
Julian McMahon : Lequel ?
Moi : Le 104, avec Sophia Lopez, les actrices pornos, Merril et Julia à la fac
Julian McMahon : Ah oui, excellent épisode. Tu pourrais toujours sonner à John. Il n’est pas très demandé par les journalistes et ça lui fait de la peine. Il serait ravi de t’aider.
Moi : John Hensley ? Michael Jackson 2.0 ? Attend, tu m’étonnes qu’il n’intéresse personne. Et puis, les fausses interviews, ça a déjà été fait je pense (Hum, hum...)
Julian McMahon : Ecoute, si les interviews on déjà été faites, je ne vois pas trop comment je pourrais t’aider. Au fait, pourquoi tu dis des « fausses » interviews ?
Moi : Heu... c’était une blague. Bon, ben merci quand même, je me débrouillerai tout seul. A part ça, tout va bien ?
Julian McMahon : Ben écoute, la série n’a toujours pas été reconduite et je crains de devoir aller refaire un tour du coté des trois grosses pouffes de la WB pour survivre.
Moi : Et ton rôle dans les 4 fantastiques alors ?
Julian McMahon : Mouarf, la bonne blague. Tu crois sérieusement que ça va cartonner ? Avec un Superman, un X-Men et un Batman en préparation ?
Moi : Non
Julian McMahon : Voilà, t’as tout compris
Moi : Pourquoi t’as accepté alors ?
Julian McMahon : Pour varier un peu, changer de personnage
Moi : Mais ça reste un docteur, non ?
Julian McMahon : Oui, mais pas un docteur obsédé sexuel comme Christian peut l’être. Tu sais, en réalité je me rapproche plus du personnage de Sean pour lequel j’avais d’ailleurs auditionné.
Moi : Alors toi aussi ta femme à du mal à accepter la sodomie comme dans l’épisode ?
Julian McMahon : Non, point de vue sexuel, je suis plus ou moins pareil tu sais
Moi : Ouais, c’est ce qu’on dit ça. Jamais eu besoin d’une corbeille de films pornos ?
Julian McMahon : Non, jamais. Par contre, je me suis déjà rendu dans une soirée de ce genre, un peu comme dans la série. Histoire de préparer en profondeur la scène
Moi : Mouais, en profondeur, c’est le cas de le dire. Et pas d’affaire avec une fluffeuse canon avec une chupa dans la bouche ?
Julian McMahon : Non, j’ai juste observé
Moi : Sale voyeur va ! Et Dylan, il s’était préparé avec de vrais transsexuels ?
Julian McMahon : Héhé, non, je ne pense pas. D’ailleurs, on lui a fait croire que Jonathan Del Arco, qui joue Sophia, était en réalité un vrai transsexuel. D’où ses réactions au début de l’épisode qui sonnent très juste.
Moi :Mais bien sûr
Julian McMahon : Non, c’est pas vrai. Excuse-moi. Mais tu sais, depuis la fin de la saison 2, je pense de plus en plus à Charmed et je déprime. Ces trois années à jouer le rôle de Cole ont été les pires années de ma vie. Et ça me ferait mal d’y retourner
Moi : Je te comprend. Ce qui peut te remonter le moral, c’est de penser que grâce à Jude, tu n’as pas eu besoin d’embrasser la renifleuse
Julian McMahon : Oui, c’est vrai. Mais c’était il y’a un plus d’un an, et à l’époque, tout allait bien. (Il se met à sangloter, puis pleure comme une fillette) Pourquoi, bon dieu, pourquoi FX ne reconduit pas la série. Je n’en peux plus d’attendre
Moi : Ahem... c’est bon, calme-toi Julian, ils vont sûrement la reconduire
Julian McMahon : Oui, j’espère. En tout cas, t’es un vrai ami Tony, toujours là quand il le faut. Tu mérites amplement ton statut de TeX
Moi : Merci. Bon, écoute, je vais devoir te laisser. Ma review ne va pas s’écrire toute seul.
Julian McMahon : Ok. Tu es sur que tu ne veux pas le numéro de John ?
Moi : Non, ça ira, mais merci quand même. A la prochaine Julian. Et tiens le coup, ça va sûrement s’arranger.
Julian McMahon : Merci. Bye.
Quelle gamine ce McMahon. Mais ça doit quand même être un putain d’acteur. Comment il arrive à nous faire croire qu’il est une bête de sexe qui n’a peur de rien dans la série. C’est vrai que ce serait du gâchis de l’envoyer sur la WB. Bon, je m’éloigne de plus en plus de ma review moi. Je peux pas simplement leur dire que Julia est retournée à la fac et qu’elle y a rencontré un mec qui s’appelle Jude. C’est trop simple. Si ce crétin de Didier n’avait pas merdé, il aurait au moins pu parler des transsexuels. De Sofia et sa copine, le sexe en sang à l’hôpital. C’était bien dégeu ça d’ailleurs. Et glauque surtout. L’ancien prof de Sean fait vraiment froid dans le dos.
Oh mon Dieu, je me met à parler tout seul. Et y’a certainement des gens qui me lisent. Vite, fait semblant de rien
...Ce qui fait de cet épisode un des plus marquant de la saison. De par les thèmes abordés, comme évidemment, les transsexuels et par les futures possibilités qu’il offre aux scénaristes. Je pense entre autre à la relation entre Julia et Jude, qui pourrait rapidement déraper.
Ouf, tu t’en es bien tiré. T’as pas parlé de la contamination de Matt par la fluffeuse et de Christian qui envisageait de rejoindre Bobolit, mais je pense que c’est bon. Allez, le bilan et basta. Qu’on en finisse avec cette review.
"- Excusez-Moi"
"- Oui ?"
"- Je cherche la sortie s’il vous plait"
"- C’est la troisième à gauche"
"- Merci"
"- De Rien"
...
Désolé
...
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires