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1.12 - Antonia Ramos

La peur dans les yeux

Instinct Paternel

vendredi 25 février 2005, par Anthony

Les problèmes ne cessent de s’accumuler pour les 2 docteurs, avec, cette fois-ci, le retour d’une vieille connaissance.

Une vieille connaissance qu’ils auraient préféré ne plus jamais revoir. Escobar Gallardo. Celui qui, lors du pilote, avait injecté du botox dans le sexe de Christian. Celui qui s’est fait volé 300.000 $ par Silvio Perez pour se refaire son visage de pédophile. Et celui qui compte récupérer son fric tout en faisant chanter Troy/McNamara...

Car c’est dans ce même pilote (en même temps, il n’y en a qu’un seul de pilote ^^) qu’ils avaient jeté le corps de Perez aux alligators. Gallardo se sert donc de ce petit secret afin de leur faire du chantage. En plus de vouloir récupérer son argent, il souhaite aussi les utiliser pour faire passer de la cocaïne que des « chirurgiens » colombiens cachent dans les seins de mules.

Des mules à qui on promet le rêve américain. L’argent, le succès, un travail décent pour subvenir aux besoins de la famille restée au pays. Malheureusement pour elles, le tout est évidemment faux et quand l’opération est mal faite, ça peut faire très mal.(*)

Et une fois de plus, c’est assez moche à voir. La poitrine est énorme car on n’y retrouve pas une mais 2 pochettes de cocaïnes dans chaque sein. L’opération consiste donc à enlever les pochettes et à recoudre ces femmes un peu plus normalement. Mais la série va encore plus loin dans l’horreur avec la patiente de la semaine, Antonia Ramos. Une mule elle aussi.

Sa douloureuse opération se déroule dans un motel pourri sous les yeux de Gallardo qui se régale de voir sortir sa cocaïne. L’opération finie, il la laissera aux mains des docteurs qui devront lui expliquer qu’une fois son visa expiré, il lui faudra repartir dans son pays...

Et Gallardo ne s’arrête pas là. Il compte bien utiliser les 2 docteurs aussi longtemps que possible. Il connaît aussi l’adresse du domicile de Sean, il y a rencontré toute sa petite famille et en particulier Annie. Bref, des soucis qui ne sont pas près de s’arrêter. Surtout que les emmerdes deviennent de plus en plus grosses depuis le début de la série...

En parlant d’adresse, c’est dans cet avant-dernier épisode que Christian apprend enfin celle de Gina. Ainsi que son nom de famille : Russo. Le « couple » essaye tant bien que mal de se supporter et de préparer l’arrivée du bébé. Mais si Christian essaye de faire un maximum pour la santé du bébé, Gina elle semble s’en foutre un peu. Elle fume et va même jusqu’à coucher avec le vendeur de poussettes. Christian en apprenant la nouvelle s’en prend au vendeur et demande à Gina de quitter son bateau afin de venir dormir avec lui. Car oui, Gina vit sur un bateau et c’est la raison pour laquelle Christian l’accueille sous ses draps à 1 100$.

Le couple tiendra t-il le coup ? L’arrivée du bébé va t-elle changer complètement le comportement de Christian ? Encore tout un tas de questions qui s’ajoutent à celle de l’affaire Gallardo et des épisodes précédents. Et ce n ‘est pas fini, puisqu’entre Sean et Julia, tout n’est pas encore parfait. Ils se remettent doucement de la relation avec Megan et tout peut encore basculer.

Mais si Sophia Lopez peut les aider, après tout pourquoi pas. Elle est de nouveau de retour pour participer à des cours de je ne sais plus quoi (une sorte de yoga) et se lie d’amitié avec Julia, en lui racontant tout ce que Sean pense d’elle. Mais l’arrivée dans la classe de Sophia, un transsexuel, dérange fortement une des copines bourgeoises de Julia. Une pétition circule alors pour éjecter Sophia. Pétition que Julia ne signera pas, au risque de se faire éjecter elle aussi, ce qui fini en quelque sorte par arriver. Bon, c’est un peu mou comme histoire, mais le principal est que Sophia tente de recoller les morceaux entre Sean et Julia.

A part ça, pas ou peu de Matt, un peu de Liz (toujours prête à aider ses 2 boss), pas de Grace Santiago et Julia ne pleure même pas. Et mis à part la dernière partie (Julia/Sophia) agréable mais sans plus, le reste nous promet un final de malade. Ce qu’on est en droit d’attendre après tout ce qui s’est passé en 12 épisodes.


*-Toute cette histoire de mule me fait d’ailleurs penser au magnifique film de Joshua Marston, Maria pleine de grâce, que je ne peux que vous conseiller d’aller voir


Le retour des emmerdes ne fait que rendre le tout encore plus palpitant et l’arrivée du bébé risque très fort de tout chambouler. Sinon, on a droit à du Nip/Tuck plus trash encore avec les mules et l’opération de Ramos. Que du bon !