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1.21 - The Quality of Mercy
Quand Lennier rencontre Londo
Une faute habilement rachetée
, par
Quand on est une histoire aussi médiocre coincé entre deux épisodes géniaux, il ne faut pas s’étonner d’avoir une courte chronique histoire d’arriver au meilleur.
Le docteur est un sacré cachottier quand même. Mine de rien il détourne une partie du matériel et des fournitures du Med-Lab afin de gérer une clinique privée dans les bas-fonds. C’est vraiment un grand idéaliste ce toubib. Il à ouvert cette clinique afin de soigner ceux qui ne peuvent payer les soins du Med-Lab. C’est très noble mais il n’est pas super discret et il se fait choper par Ivanova qui lui sort son petit laïus. Et va-y que t’a pas le droit de prendre les affaires de la Terre pour les donner aux pauvres et vas-y que ton boulot c’est de gérer le service médical et pas de soigner les sdf et vas-y comment je suis deg’ que tu me l’ai pas dit. Bref pas trop contente la Susan. Mais bon elle est sympa, elle a engueuler le docteur et maintenant elle l’autorise à continuer. En gros tu fais des trucs pas légal tant que je suis au courant. Cela à l’air débile à entendre (et à écrire et à lire aussi, je sais) mais finalement c’est louable. Ivanova à beau être très à cheval sur le règlement elle n’en reste pas moins une personne pragmatique qui sait faire la part des choses. Bref tout est bien qui finit bien
Enfin qui commence plutôt parce que là c’était que le début de l’épisode. Bon après la visite du lieutenant-commandant, Franklin remarque qu’il a de moins en moins de patient. Sa cote de popularité diminue on dirait. Apparemment selon les rumeurs des bas-fonds il existerait une espèce de guérisseuse assez douée. Ne supportant pas la concurrence, il décide d’aller lui rendre visite pour constater la véracité de ses talents. Sur le trajet, il rencontre une charmante demoiselle (elle me rappelle la charmante dame à qui j’avais tenu la porte une fois et dont j’admirais le jolie fessier en marchant derrière elle avant de me prendre un piler de béton mais pourquoi je vous raconte ma vie moi ? Ha oui parce que l’épisode est si peu intéressant que même ma vie de merde est plus palpitante à lire c’est vous dire) qui lui indique le chemin. Arrivé chez marabout Laura Rosen, il constate que celle-ci utilise une sorte d’engin qui semble guérir la personne qui y est accrochée. Après le départ de la patiente, Franklin discute avec Laura Rosen qui lui explique que sa machine est d’origine extra-terrestre et qu’elle n’a pas encore déchiffré les symboles dessus. Elle ne sait pas comment on s’en sert exactement ni même comment on s’en sert vraiment mais tous ce qu’elle sait c’est qu’elle guérie les maladies les plus graves. Bref rien de plus honnête surtout que les tarifs de consultation sont ne sont pas trop élevés. Franklin considère Rosen comme un charlatan mais il n’a pas le temps de commencer son speech que la belle demoiselle de tous à l’heure l’interromps. Il s’agit de la fille de Laura Rosen et elle est prête à sortir ses griffes si on attaque sa moman.
Vaincu pour le moment, Franklin remonte au Med-Lab. Il doit procéder à l’examen médical de Karl Mueller. Ce sympathique psychopathe a eu la mauvaise idée de commettre trois meurtres et de se faire prendre. Sa personnalité sera donc effacée et une nouvelle lui sera implanté. Il servira ensuite la communauté pour le reste de sa vie. C’est Talia Winters qui se chargera du scanner mental afin de déterminé si le changement de personnalité à bien eu lieu. Elle sonde Mueller avant la lobotomie et ce qu’elle découvre la bouleverse. Ce mec est juste le descendant d’Hannibal Lecter et il à tué assez de personne pour monter une chorale (bizarre cette idée mais allez comprendre un psychopathei).
Comme ça ne serait pas drôle si on le lobotomiser directement, Mueller arrive à échapper aux deux gardiens les plus cons de la galaxie mais comme il s’est blessé durant sa fuite il file droit chez Laura Rosen (Adresse : Marron 32, troisième porte à gauche sous l’escalier de la deuxième cour, attention Zorg méchant).
Franklin se doute très vite que Mueller va se rendre chez Laura Rosen. La rumeur s’est amplifié, Rosen fait des miracles et, comme il l’a découvert tout ceci, est amplement justifié. Il a découvert à sa deuxième visite que la machine transfère l’énergie vitale d’une personne à une autre. On se servait de cette machine pour les peines capitales. L’énergie du condamné était transférée pour guérir des malades. Atteint d’un cancer, Rosen veut mettre à contribution le temps qu’il lui reste à vivre pour ajuster parfaitement la machine afin qu’on puisse s’en servir pour guérir les gens sans toutefois porter atteinte à la vie du donneur.
Donc Franklin cour rejoindre Laura Rosen et, comme il le pensais, Mueller est bien là. En prenant en otage la fille de Laura, il l’oblige à transmettre son énergie afin de guérir sa blessure. Homme pas menacé fille à maman car sinon maman très en colère et homme avoir très mal (Babyboule très fatigué quand lui écrire lignes). Bref, Laura décide d’inverser le processus de la machine et transmet, en version puissance 1000, son cancer à Mueller qui succombe quelque seconde après.
Le juge reconnaît l’état de légitime défense et innocente Laura à la condition qu’elle laisse la machine à Franklin. Il est bien gagnant dans l’histoire le toubib. On lui offre une belle machine et en plus il à un rendez-vous avec la belle demoiselle, qu’elle veinard je vous jure. Franchement qu’est ce qu’il a de plus que moins hein ? A part le talent, le physique, le pognon et l’intelligence je ne sais pas ce qu’il a de plus que moi pour que cette beauté aille se jeter dans ses bras. Va comprendre Charles.
Pendant tout ce temps il y en a deux qui en ont bien profité. Londo avait pour mission de nouer des liens plus étroits avec les autres races alors devinez ce qu’il a fait ? Il a décidé de faire découvrir au candide Lennier le vrai visage de Babylon 5 c’est-à-dire les boites de strip-tease. Le Minbari a l’air fasciné (tu m’étonnes) mais quand il apprend à Londo qu’il est un maître adepte dans les mathématique et plus particulièrement les probabilités, ce dernier décide d’utiliser ses connaissances à une meilleure cause : le poker.
A la table de jeu Lennier dépouille tout le monde et Londo suit bien le mouvement grâce à ses dons de tricheur. Aussi incroyable que cela puisse paraître, une sorte d’appendice sort de son corps et va prendre discrètement des cartes. Enfin quand je dis discrètement je veut dire jusqu’au moment où Londo se fait choper et provoque une énorme bagarre dans le bar où Lennier fait la démonstration de ses capacités martiales.
Après que tous ce petit monde se soient fait embarquer par les hommes de Garibaldi, Sinclair s’explique avec Lennier et Londo. A la grande surprise de ce dernier, Lennier ment à Sinclair en lui racontant que cette bagarre a était causé par sa maladresse et la méconnaissance des us et coutumes de l’établissement où ils jouaient au poker. Sinclair n’est pas dupe de l’explication mais fait comme si de rien n’était d’autant plus que Londo accepte de payer les réparations. Plus tard Lennier explique à un Londo surpris devant ce geste que pour son peuple il n’a rien de plus honorable à aider un ami qui est dans la merde (bon c’est pas vraiment comme ça qu’il le dit mais je vous donne la version abrégé). Cependant une chose intrigue Lennier. Qu’elle est cette appendice que Londo à sorti de son ventre ? S’ensuit une discrète explication sur l’anatomie des Centauris et leurs pratique sexuelles. On en apprend tous les jours dans l’espace lointain.
===> Critique
Bon malgré ce que j’ai écrit en haut, cet épisode n’est pas si médiocre que ça. Il propose trois histoires bien foutues. « L’apprentissage » de Lennier par Londo est hilarant de par son choc des cultures et des personnalités. Cette histoire qui ne paye pas de mine sera pourtant celle qui aura le plus de répercussions par la suite. Un étrange lien s’est crée entre le jeune Minbari et l’affable Centauris qui apportera beaucoup à ces deux personnages par la suite. Londo est égal à lui-même c’est-à-dire bon vivant, gouailleur, rabelaisien, amateur des plaisir de la vie, très profiteur mais aussi très reconnaissant.
En plus je suis en train d’y pensé mais cet épisode est très osé et repousse très loin les limites de la télévision. Rendez-vous compte, pour la première fois nous voyons un sexe masculin à la télévision ! Bon ok c’est un sexe de Centauris et ça ne ressemble pas vraiment à ce que la nature nous a donné pour écrire dans la neige mais quand même, il faut souligner l’audace de la série. Comment ça j’en fait trop ? Bon passons à autre chose alors.
Le problème avec l’histoire de Laura Rosen c’est qu’on sent vraiment qu’il s’agit d’une histoire prétexte à introduire la machine aliens afin qu’elle serve plus tard. On se doute à peine qu’elle va être sortie du chapeau quand un des personnages principaux frôlera la mort. Résultat l’histoire est trop superficielle pour que l’on s’y intéresse vraiment. Toutefois elle comporte un aspect prophétique quant à l’évolution d’un personnage qui est intéressant mais cela ne transparaît que lors d’une seconde vision. Pour l’heure cette histoire est trop cliché.
Le personnage de Carl Mueller par contre est une très bonne idée qui permet de revoir Mark Rolston qui fait partie de cette magnifique caste que sont les belles sales gueules du ciné et de la télé. Ces seconds couteaux immédiatement reconnaissable souvent sous-employé mais au combien charismatique. Rolston, qu’on à pu admirer en train de flinguer de l’alien avec ses potes troufions dans le chef d’œuvres de Cameron, compose ici un charmant psychopathe et donne ainsi l’occasion à la série d’aborder le problème de la peine de mort
On peut y voir là une manifestation de l’humanisme de Straczynski qui au détour d’un dialogue rend hommage à l’une des plus célèbres paroles de Gandalf : « Nombreux sont ceux qui vivent et méritent la mort. Et certains qui meurent méritent la vie. Pouvez-vous la leur donner ? Alors, ne soyez pas trop prompt à dispenser la mort en jugement »
L’effacement de la personnalité d’un criminel est une idée qui revient assez souvent dans la science-fiction. On effleure ici les cotés positifs de ce procédé mais la série n’hésiteras pas à le remettre en cause dans un futur épisode.
Malgré de bonnes idées The Quality of Mercy sent trop l’artifice pour être réellement passionnant. En attendant vous remarquerez que je n’ai fait aucune allusion au grand Stratéguerre et j’évite donc l’analyse de la mythologie d’Andromeda et le commentaire croisé avec celle de Stargate. J’ai de la chance car ainsi je vais pouvoir me consacrer pleinement au meilleur épisode de la saison.
bonsoir
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires