Welcome to Chrismukkah, Bitch

Tout les moyens sont bons pour faire la fête dans The OC. Mais s’il y a un moment où il faut faire la fête plus que d’habitude, c’est à Chrismukkah.

Chrismukka ? C’est quoi ça ? Et bien c’est très très simple, voici la recette. Prenez le meilleur de Noël, prenez le meilleur de Hanoukka. Secouez mais alors là très fort et vous obtenez Chrismukkah, une fête n’existant nulle part ailleurs qu’à Newport Beach, california. En français on dit Noëloukka mais franchement Chrismukkah ça sonne mieux et on est directement dans l’ambiance. Donc Chrismukkah pour tout le monde.

Comme toute fête qui se respecte, il y a des figures imposées et des personnages mythiques. Voici ceux que l’on trouve dans ce premier Chrismukkah passé en compagnie des Cohen.

Le Père Caleb : Il est un peu ce que le père Noël est à la fête de Noël mais dans ce qu’il y a de plus négatif. Pour faire vite le père Caleb c’est le jumeau maléfique du père Noël, ce n’est pas Santa Claus mais Anthrax Claus. Prêt à tout pour ruiner le Chrismukkah de son petit fils Seth Cohen en noyant son paternel sous la paperasse du procès des terres de Balboa. Heureusement le gentil Sandy Claus est là pour faire la morale au Père Caleb et lui clouer le bec avec l’aide de sa jolie épouse Kirstmas

Wonder Summer et le fée Anna-ette : Wonder Summer et le fée Anna-ette, ce sont les sœurs siamoises de Chrismukkah, jamais l’une sans l’autre en particulier quand Lord Seth est dans les alentours. Chacune rivalise d’ingéniosité pour faire pencher le cœur du jeune garçon. La fée Anna-ette y va tout en simplicité en lui offrant une jolie BD personnalisée narrant les aventures de Captain Oats et Seth Cohen. C’est charmant, mignon tout plein, mais rien comparé au Summer bulldozer qui sort le grand jeu en se transformant en wonder woman sous les yeux ébahis de Seth. On tient là l’un des tout grands moments de la saison 1, plus c’est gros, plus c’est délirant et plus c’est Orange County. Rien ne semble désormais arrêter la série qui verse dans l’humour à chaque scène ou presque.

Punch boy et Vodka girl : Je vous l’accorde, ces deux là sont moins amusants que le reste de la bande. J’ai bien essayé de les enfermer dans les boites à chaussures de l’ami Arthur mais il n’en a pas voulu, « Trop intelligent pour être sur TF1 m’a t’il dit ». Ah bon ? Marissa est trop intelligente pour passer sur TF1 ? Le niveau de la chaîne a encore dû descendre depuis la dernière fois où j’y ai jeté un œil (pour info c’est lors du dernier épisode d’American dreams diffusé que j’ai regardé pour la dernière fois TF1 de façon volontaire. Fin de la parenthèse. Regardez, je vous jure ...). Au moins Ryan et Marissa nous ont offert une jolie scène au grand magasin sous fond de « maybe this Chrismas », c’est déjà pas si mal. Et ça a aussi été l’occasion de voir Bitchmukka en action, autre personnage dont je vous parle tout de suite.

Bitchmukka : Qui se cache sous les traits de ce personnage au nom si étrange ? Voici quelques indices : cheveux roux, sourire hypocrite, mère de deux boulettes dont l’une d’elles à l’avantage d’être portée disparue. Et oui, dans le mile, c’est Julie Cooper. Pour faire bref, elle est l’alter ego féminin du Père Caleb. Mais je suis forcé de constater que Bitchmukka n’est pas très maléfique cette année. Elle est même plutôt aimable et pour preuve elle adresse au moins 3 mots à Ryan en étant gentille. Mais cette amabilité était sans doute dû à l’effet du verre de champagne qu’elle tenait à la main.

Le farfadet : Voici le dernier personnage épique de ce Chrismukkah. Il apparaît tout à la fin et n’a droit qu’à une seule scène mais déjà Marissa se sent hypnotisé par sa touffe de cheveu ouateuse mal coiffée et son sourire encore plus artificiel que celui de Bitchmukka. Et oui, ce que tout les téléspectateurs extraordinaires redoutaient est arrivé : Oliver a fait sa joyeuse entrée.

le Chrismukkeur extraordinaire : Là c’est moi ! Et oui. Je n’irai pas par quatre chemins, l’épisode est un peu moins bien que celui que j’avais reviewé précédemment ( 1.11 the homecoming) même si on y retrouve les mêmes ingrédients : humour sur le trio Seth, Anna, Summer, drama avec Ryan et Marissa. Les adultes eux sont entre les deux, parfois du côté de l’humour (la tête de Kirsten et Sandy quand ils voient le fils si bien entouré), parfois du côté drama (avec l’affaire des hauteurs de Balboa). Mais ne faisons pas la fine bouche, on a affaire à un très bon épisode qui même s’il est un spécial Noël n’est pas dégoulinant de bons sentiments et de morale à deux balles. Noël est plutôt utilisé comme cadre des intrigues et non comme une intrigue à part entière, c’est là une différence subtile mais essentielle. La série poursuit sa route qui est désormais bien lancée, malgré les débuts du farfadet qui ne plait à personne sauf à moi apparemment.