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2.12 - Real - To - Reel
Sex is everywhere
Bons Baisers de Philadelephie
dimanche 17 avril 2005, par
Helen et Beth sont de sortie, Jack aussi, Meg aussi. Patty reste à la maison et Roxanne a un nouveau petit ami...
On se retrouve à nouveau pour une review de Belgium Bandstand. Au sommaire, un épisode très très chaud car on n’a jamais parlé autant de sexe dans la série que dans ce 12e épisode de la saison 2.
Ma mère cette traînée
Jack et Helen sont mignons, ils arrivent toujours à désamorcer les petites crises au sein de leur couple, ils leur arrivent parfois encore de s’embrasser comme deux collégiens une fois les enfants au lit. C’est le couple parfait, le couple modèle de l’Amérique des sixties. Mais on est dans cette série drama et dans un drama, le bonheur des héros n’intéresse que très peu les téléspectateurs. D’où l’idée d’introduire un little dirty secret dans le couple Pryor. La divulgation de ce secret bien gardé depuis 18 ans viendra de Miss « Je sais tout » Patty Pryor qui découvre lors d’une expédition à la cave (ou au grenier) le certificat de mariage de ses parents. Waouh quel scoop, hein ? Sauf que la date du dit certificat de mariage ne correspond pas à ce que Jack et Helen ont toujours dit à leurs enfants. Horreur et damnation, Helen était déjà enceinte alors qu’elle a dit « Oui » à Jack devant monsieur le curé.
Ma fille cette traînée
Et oui telle mère, telle fille. Meg se demande si le temps n’est pas venu pour qu’elle aille jusqu’au bout avec Drew. Roxanne toujours de bons conseils lui dit que plutôt que d’aller jusqu’au bout, elle peut laisser croire à Drew que le moment est arrivé. Sauf que Meg n’est pas prête et préfère aller danser à une piscine Party jusqu’à pas d’heure en compagnie de son universitaire de petit copain ennuyeux. Mais n’oublions pas nous sommes toujours dans une série télé et qui dit piscine et série télé dit que l’héroïne finira par tomber dans la piscine. Bingo, Meg a la brillante idée d’aller danser sur le plongeoir de la piscine et forcément fini par faire plouf plouf dans la piscine. Le temps que Drew lui prête des vêtements, Meg rentre chez elle. Mais il est déjà tard, trop tard. Quelle heure exactement on ne sait pas, mais c’est surtout l’heure d’un méga engueulade pour Meg et sa mère. Meg plus bitchy que jamais y va de l’argument qui tue « t’inquiète pas Maman, je ne suis pas aussi bête que toi pour tomber enceinte avant le mariage ». Et là, là, ça fait très très mal. Une fois Jack rentré de son voyage (voir un peu plus loin dans la review), la sanction tombe. Non Meg ne sera pas consignée dans sa chambre, non Meg ne sera pas privée de Bandstand mais oui Meg ne verra plus Drew. Daddy Pryor a enfin réalisé mon vieux rêve secret, celui de voir Drew dégager de la série. Du moins ce n’est pas encore gagné, on peut facilement imaginer Meg enfreindre une nouvelle fois le règlement parental pour voir le docteur Drew mais la sanction étant là on peut espérer que ça signe au moins le début de la fin pour la lycéenne et l’universitaire.
Ping, Pong, bing, boum
Au Viet-Nam, les choses vont mal, morts, bombe, désinformation et sans doute pire encore. Sauf pour la compagnie des Intouchables qui se la joue toujours cool. Ils ont même du temps libre pour goûter à la nourriture locale très très épicée et faire des paris à la con pour savoir si oui ou non l’un des bidasses arrivera à rapporter au campement une table de ping-pong. Mais la réalité les rattrape lorsque leur camp est attaqué par les Viet. Les bombes volent de partout, ça explose dans de jolis mais meurtriers feux d’artifices et Jerry est une fois de plus confronté aux horreurs de la guerre quand il découvre un village ravagé par l’ennemi. Jerry aimerait aider cette population qui soufre mais l’un des gars de son bataillon lui rappelle qu’ils ne sont pas là pour aider le pays mais pour le sauver. Une guerre n’est jamais propre et cette intrigue nous le rappelle. L’intrigue est d’autant plus frappante qu’elle est un éternel recommencement quand on voit ce qui se passe en Irak aujourd’hui. Au moins dans tout ses moments noirs, Jerry se raccroche à sa famille qui lui a envoyé une bande audio où apparemment seule Patty a accepté de parler dessus.
Donne moi ta main et prend la mienne
Qui aurait pu imaginer la saison dernière à pareille époque que Clark Kent allait embrasser Lois Lane. Zut, je me suis trompé. Qui aurait cru que Luke la binocle sans binocle allait embrasser Roxanne aux yeux de chat ? Personne et non personne. Digne d’un retournement d’Alias ce nouveau couple, on ne l’avait pas vu venir. Enfin, oui on l’avait vu venir mais on ne pensait pas que ça se ferait aussi vite. Il y avait bien eu « un moment » dans l’un des derniers épisodes mais puis rien du tout. N’est ce pas aussi Roxanne qui se moquait gentiment de Meg l’an dernier en se défendant qu’elle ne tomberait jamais amoureuse d’un type comme Luke ? Je me fais peut être des idées mais bref, Roxy n’avait pas l’air d’être le type de Luke et inversement. Luke voulait une fille plus sérieuse comparé à Meg et voilà qu’il embrasse Roxanne dans une scène ultra romantique mais pas le moins du monde nunuche au Croco vinyl. Qui vivra, verra. Mais en tout cas voilà un couple qui dès le départ suscite mon intérêt tant il est imprévisible.
Black is noir
Dans le quartier nord, Nathan et ses frères musulmans continuent de laver plus noir que noir. Mais dans cette grande lessive locale, il y a un mouton blanc : Henry Walker. Celui ci est toujours au service de monsieur Pryor et ça fait tâche tout de même. Nathan et ses frères musulmans profitent donc de l’absence du boss pour rendre une petite visite à Henry au magasin et lui font la proposition de l’aider financièrement à monter son propre magasin d’électroménager, télévision dans le quartier nord. Comme dit Nathan, un magasin noir pour les noirs. Sam a beau mettre son père e garde contre Nathan, qui avant de laver plus noir que noir, lavait plus blanc que blanc en vendant de la drogue, rien n’y fait Nathan a su toucher la corde sensible chez le père Walker dont le rêve (souvenez vous de la saison 1) a toujours été d’avoir son propre magasin, d’être son propre patron, d’être monsieur Pryor à la place de monsieur Pryor. Après voir pris des renseignements chez son ami le coiffeur (sponsorisé par les frères musulmans), Henry se jette à l’eau et s’allie avec Nathan et sa bande en attendant des jours meilleurs. Le regrettera t’il ? On verra bien, mais comme pour Roxy et Luke, voilà un nouveau développement des plus intéressant.
Coucher c’est tromper
Je vous l’avais dit depuis le début, Jack est absent de Philadelphie dans cet épisode. Il est néanmoins présent dans l’épisode car on le retrouve aux journées commerciales où il rencontre ses confrères œuvrant dans les technologies de demain. Il est rejoint pour cela par son frère dirty Peter qui passe son temps à boire, à flirter et même à coucher avec une autre femme que sa si charmante fiancée de l’agence de voyage. Le message de Jack est simple, le sexe c’est mal. Mais ça ne l’empêchera pas de se taire devant sa future belle sœur. Oula, l’hypocrite.
Au dessus ou en dessous
En l’absence de leur mari et ou fiancé, Helen et Beth décident de s’encanailler en allant à New-York mais la belle mère et la belle fille sont prises à leur propre jeu quand elles se retrouvent dans un bar où un comique sur la scène les prend pour cible de ses blagues à caractère sexuel. Helen est choquée, Beth gênée. Bien fait pour elles, les femmes, ça reste à la maison un point c’est tout. De toute façon on sait tous que les housewives ont une vie bien plus palpitante que celles qui courent le monde à la recherche des secrets de Rambaldi.
Comme toujours un bon épisode dans la lignée de ce que nous a offert la série depuis le début de la saison 2. Les choses bougent néanmoins pas mal que ce soit pour Meg, Roxanne ou Jerry. On remarquera le retour de Beth qui cette saison n’est pas pour me déplaire.
LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires