LTE || La Ligue des Téléspectateurs Extraordinaires

Accueil > Critiques > Critiques en Pause-pipi > Mes Plus Belles Années > Serial killer pour sa famille de père en fils.

2.14 - Old Enough To Fight

Serial killer pour sa famille de père en fils.

Un Soupçon de Liberté

dimanche 1er mai 2005, par Speedu

Jerry tue tout ce qui est bridé et bouge pendant que Jack se retient de hurler un

Bon voici la critique de l’épisode 2.14 en temps et en heure. Il n’y a que Tao et moi comme critiqueurs sérieux à la LTE, les autres profitant du soleil printannier mais chaud pour draguer tout ce qui bouge en nous mentant honteusement avec "on a des exams à réviser". Ouais, c’est ça. Pas un seul étudiant digne de ce nom ne révise plus de deux jours avant l’examen en question. Je le sais et ça m’a réussi honteusement. Bref, me voilà obligé de résumer l’épisode précédent. Quoique à la réflexion, le temps que TF1 se décide à la passer et que le plus grand nombre lise nos merveilleuses critiques, les trous des retardaires seront boucher. Enfin j’espère.

Donc bref, passons à l’épisode. Par qui commencer ? Allez, à toi l’honneur Henry.

Henry ou le gros fuck sous entendu à la clique de Nathan

Ca y est, Henry a déposé son préavis pour démissionner, trouver un remplaçant pour la boutique de Jack. Il est donc prêt à ouvrir son magasin de réparation avec un éléectronique dans l’enseigne parce que ça le fait. Problème : l’administration casse les couilles avec des autorisations que le bon Jamal ne peut obtenir. Et voilà t’il pas notre bon Henry incitant Nathan à soudoyer l’administration (sur les bons conseils préalables de Pete le véreux). Ce passage m’a choqué tellement il est hors du personnage d’Henry toujours droit, toujours parfait. On sait qu’ouvrir son propre magasin est hyper important pour lui mais quand même. En poussant aux pots de vin si soudainement, Henry n’est plus Henry. Un phénomène encore plus contrasté quand on voit la joie qu’il a à la fin quand il annonce qu’il est devenu l’associé de Jack. Avoir son propre magasin n’apparait plus comme si important à la vue de cette scène et la volonté de payer des pots de vins apparait encore plus en décalage avec le vrai Henry.
Le meilleur du passage d’Henry reste quand même la scène au magasin où toute l’amitié qui le lie à Jack saute aux yeux. Ils sont amis avant tout et jack ouvre enfin les yeux et offre l’association à Henry. Enfin, on peut relativiser cette amitié puisque Jack le fait après avoir vu son seul concurrent sur Philadelphie fermer et la roi de l’électronique s’implanter sur le territoire de Jack. L’amitié n’est pas le seul moteur de cette association mais quand même. On retrouve notre tandem de choc de l’électronique uni et c’est bon !
Surtout quand on le cumule à la tronche de Nathan quand Henry envoie chier l’aide des musulmans en acceptant cette association. J’ai jamais accroché à cette idée de coloboration avec la bande de Nathan tellement cela semble pas du tout Henry. Les choses sont réglés et c’est tant mieux. Surtout que cela risque d’avoir des conséquences parce que Jamal a beau précher la paix et le black power, je ne pense pas qu’il aime se faire niquer comme ça.

On s’ennuye du coté de Roxy, Patty et Will

Meg n’est plus à la maison et les deux autres en profitent. Patty essaye les vêtements de sa soeur et conclue ainsi sa storyline de l’épisode pendant que Will "emprunte" 5 dollars dans la tirelire de l’absente pour payer un jeune qui fait la tournée de journaux à la place du petit dernier des Pryor et conclue également sa storyline de l’épisode. C’est très trsè peu mais toujours mieux que Sam qui reste depuis 5 épisode au moins 30 secondes à l’écran la bouche ouverte gobant les mouches en arrière plan dans la cuisine.
De son coté, Roxy a un poil plus de chance puisque sa storyline consiste à embrasser Luke le nouveau canon et tout faire pour que Meg ne s’aperçoive de rien. un amour caché qui me plait assez bien tant il est marrant de la voir se dépatouiller pour éviter que Meg n’apprenne cette relation. Mais cela ne lui suffit pas à notre bombe sexuelle alors elle s’occuppe également en incitant Patty à commencer à fumer. Sacré Roxy. Je me demande quand même si TF1 ne va pas couper ce passage.

Meg, danseuse rebelle

Meg a fui ses parents kief cools pour rejoindre boring Drew. La conne. Heureusement Drew la jette poliment de sa chambre et la voilà chez Roxy condamnée à improviser des excuses bidons pour justifier la présence de Luke. Mais comme le dit si bien Drew, elle doit prouver à ses parents qu’elle peut s’assumer toute seule et donc aller passer son contrôle de littérature et danser à Bandstand. Ce qu’elle fait. Finalement, Helen intervient, prend sur elle n’exprimant pas sa colère et fait rentrer notre danseuse rebelle ce qui nous vaut des excellentes scènes avec son père qui ne dit rien mais lance des regards de la mort auxquels les yeux de Meg répondent des "gnia gnia gnia". Seulement pas de bol pour Meg, une visite surprise lui fait découvrir la raison pour laquelle Drew ne la voulait pas chez elle : il continue à pratiquer l’amour libre avec la première femme qui passe et dit oui. Enorme explosion de joie de ma part ! Il va enfin dégager boring Drew. Sauf si il baratine et que Meg plonge encore une fois. Des fausses joies de ce type, j’en ai connu avec Drew. Meg sous le choc, en larmes, erre dans Philadelphie pour atterir dans les bras de son père qui l’acceuille de son amour sans rien dire. Une scène très émouvante et Brittany Snow était au top dans cet épisode. Des grandes scènes, un rôle de plus en plus étoffé cette saison, une grande actrice. Que du bon pour la simple gamine qui ne veut que danser à Bandstand.

Jack Junior alias Jerry

Que du bon pour notre footballeur guerrier. Il a tué pour sauver sa peau mais il a tué et cela le hante. un tour chez le prêtre commando qui lui explique c’est normal et l’entraineur de foot de l’armée le recale. Bah oui, faut être concentré sur le terrain et ne pas hésiter. Heureusement, une combine d’un de ses potes de régiment lui permet de téléphoner à papa Pryor qui lui avoue qu’il doit faire comme lui : ne se préoccuper de rien d’autre que de rentrer auprès de sa famille et tuer si cela permet de revoir les siens. Ok, Jack incite donc au meurtre. Bien. De mieux en mieux. Remarque, c’est tuer ou être tuer. La dure réalité de la guerre. Les mots de Jack fonctionnent et revoilà Jerry sur le terrain, un Jerry qui n’hésitt pas quand l’ennemi se présente et il tire. Néanmoins, le plan final nous montre un Jerry quand même atteint et qui se demande ce qu’il fout là. Quand on pense qu’il aurait dû se la couler douce sur une base sur le sol américain mais qu’il a fini là à cause d’une chaudasse de femme de commandant. Et le crétin Palladino est resté aux USa par contre. La vie est injuste.
Une bonne intrigue psychologique pour l’ex footeux. Il se révèle très bon en soldat et c’est plaisant. Néanmoins, il reste cette impression désagréable d’une leçon de la guerre par épisode.
La réalité de la guerre là-bas nous est aussi dévoilée avec les fameux tunnels où se planquaient les Vietcongs et également avec la tradition américaine d’envoyer des vedettes chanter pour remonter le moral des troupes. Et c’est Jennifer Love Hewitt en Nancy Sinitra qui s’y colle nous refaisant "these boots are made for walking" (après le passage dans Bandstand il y a 4 épisodes) puis en réalisant des dédicaces où elle va papoter avec Jerry et où la vf montre ses limites. En vo, Jerry se nomme J.J. pour Jack Junior. La vf nous a traduit J.J. par Jerry pour ne pas perturber les buveurs de coca cola de TF1. Du coup, on se retrouve avec Jerry expliquant que Jerry signifie Jack Junior ...

Et à Bandstand ?

Oui, en plus de la performance militaire, on a droit à "oh Pretty Woman" (thème du film Pretty Woman) en plateau. C’est la version originale de Roy Orbison interprété par Chris Isaak. Pas mal mais pas génial génial non plus.

J’ai envie de me pendre

J’ai hésité à en parler mais je ne peux m’empécher de le signaler. La nouvelle est tombée le vendredi 29 avril 2005 par le biais de CNN : NBC ne renouvelle pas American Dreams / Mes plus belles années pour une quatrième saison. L’épisode 3.17 diffusé le 30 avril sur NBC est donc passé du statut de season finale à celui de serie finale au terme de 61 épisodes.
R.I.P American Dreams.


Un excellent épisode qui m’a clouéet qui vaut par les performances extraordinaires de Brittany Snow, Tom Verica et Will Estes. La storyline de Meg semble toucher à sa fin avec la disparition (je l’espère) de boring Drew. Henry redevient lui-même et rejoint Jack pour faire front face à l’invasion d’une chaine de magasins d’électronique, un combat qui s’annonce aussi meurtrier que celui que livre Jerry contre les Vietcongs et contre sa conscience et ses valeurs morales. Bref, encore et toujours que du bon dans cette série formidable. Le seul bémol vient de l’annulation de la série par NBC cette semaine. Quels bandes de co** !