Speed III, ou ’L’avion qui peut pas atterir’

5 mois après ma dernière review. Plusieurs mois en flux-tendu. Plusieurs mois à bosser, à répéter, à sortir. A peine le temps de balancer une chronique tout les mois, juste quelques moments pour voir quelques épisodes de séries et un film par semaine à la télé. Ces dernières semaines étaient éprouvantes, dans le bon, comme le mauvais sens du terme. (Et pas envie d’une vie à la Sidney Bristow qui vous rappellerait la vie que vous avez.)
Et puis, d’un seul coup, pfffiout, ça se termine et c’est déprimant parce qu’on a plus aucun projets sur lesquels se stresser et l’impression que les journées vont être longues ! On va chez un copain pour rempiler un autre projet et on constate qu’il a la saison 3 d’Alias.
« Ha, j’ai arrêté à l’épisode 15. J’ai empilé les derniers épisodes sur tout un tas de cassettes.

 Et t’attends quoi pour les regarder ?

 D’avoir un peu de temps... Et puis j’ai dû paumer la cassette.

 Hein ? Toi, un fan d’Alias, t’a pas vu la fin de la saison 3 ? Allez, prends ça ! »
Et là, il me fourre les bras d’un enregistrement numérique de la saison 3 dont je ne sais que faire.
Ce Vendredi soir, je me suis dit « c’est bon, j’attaque ! » Et puis, Nip/Tuck a commencé, puis Sex & The City. A la pause pub je sors l’enregistrement de l’épisode de la semaine dernière de 6 Feet Under, et HO MY GOD !!! Bref, j’étais pas couché avant 3h du matin.
Alors, MAINTENANT on est Samedi matin, il est 11 :13, il est PRIMORDIAL que je m’attaque aux épisodes, LA !
Quoique, c’est quoi le titre français de cet épisode ? Flûte... Et le titre américain... OK, FACADE, j’ai remis la main sur une vieille critique de JU.
La date de diffusion française ???
Ho ! Merde. Faudrait que j’aille voir sur internet, mais j’ai moyennement envie de me retrouver avec un tesson de bouteille de bière dans le bras. HA ! (Je refouille une pile de Télé 2 Semaine qui est maintenant supérieure à la hauteur du magnétoscope...)
OK, cet épisode s’appelle en français « Sueurs Froides » (Merci Hitchcock) et à été diffusé le 26/11/04 par M6 !

YOUPI ! Je me sers une tasse de thé et je commence. Quoi que ? Il s’était passé quoi dans le dernier épisode déjà ? (Je relis mon ancienne critique : Ha oui : Sark était nunuche, Mlle Quiche aussi, et on apprenait que Sloane pourrait être le... père de Sidney ! (Tiens, c’est marrant, il y a 5 mois je trouvais déjà cette révélation nulle. Ce qui est amusant, c’est que le même genre de révélation aussi prévisible dans Nip/Tuck, je trouve ça génial. Comme quoi, il y a deux poids deux mesures au niveau de l’écriture d’un scénario !)


Résumé de l’épisode :

Introduction de début d’épisode :
BELFAST
On évacue la banque Wiklow. Les employés sont paniqués, et les unités d’interventions grimpent les escaliers. L’engin est gros, ça fait paniquer les démineurs. Ils découpent les petit fils. L’un d’entre eux dans un élan d’ingénuosité, devant une situation catastrophique sort la phrase « Mon gosse choisirait le rouge ! » RESULTAT : le bâtiment explose. (Mais, ça, on ne le voit pas, ça va permettre de réduire un peu le budget « explosif » de la série.) Bien fait pour leur gueule, ça leur apprendra à avoir une femme et un gosse !

Encore un coup de l’IRA ? Non, de Daniel Ryan, un petit rigolo du déminage qui s’était fait viré et qui se sert de ce coup comme d’une carte de visite pour se faire engager par la Covenant ! (Les gens n’ont que ça à foutre dans la vie ? ) Ryan voulait que les équipes de déminages viennent pour là se planter. Selon Marshall cette bombe serait une version améliorée de la bombinette de la semaine dernière (il y a 5 mois plutôt.) Ryan veut vendre sa bombe au Covenant et aux autres groupes terroristes qui veulent péter la gueule à tous ces salopards de puritains ! Si le Convenant venait à faire une offre, la consigne est de le contacter au Blackslag, un pub de Belfast. (Mais comment ils savent tout ça, eux ?) Donc, soit ils le forcent à coopérer avec la CIA, soit ils se font passer pour le Covenant pour l’extrader. Sidney propose qu’on fasse appel à Lizenker, l’ex boss du Convenant qu’ils avaient mis en détention.

Lizenker est particulièrement content dans sa prison dorée. Il lui explique comment contacter Ryan. Si rapidement que ça ? Mais, oui, car malgré le fait qu’il semble en bonne santé, il a subit une véritable lobotomie puritaine. Il semble dire que ses clopes sont dégueulasses et que Miami Vice c’est vachement bien. Nulle doute que l’on truque ses cigarettes pour qu’il arrête de fumer et qu’on met des messages subliminaux dans sa télé pour qu’il se mette à avaler n’importe quel série pourrave des années 80 ! Dans le prochain épisode, Lizanker sera devenu protestant, il fera une partie de foot américain contre un chien dans son jardin avec dans sa maison, la télé branchée sur un discours de Georges W. Bush. (Un type pas très intelligent, mais tellement humain et dont la conduite est directement inspirée par sa foi !)

A la CIA, Weiss et Vaughn glandent au lieu de rechercher le moyen de l’extrader par la CIA (laissons faire à Sidney tout le boulot, elle est là pour ça !)

Ils ont l’air de bosser comme ça, mais Weiss est en train de jouer à Half Life,

quant à Vaughn, il lit des bds.


Sidney arrive avec leurs gobelets de café (et une touillette pour chacun) et leur explique que tout est arrangé avec Lizenker.

(B)ELFAST

Weiss contacte Ryan en tant qu’agent de la CIA et vient l’arrêter au nom du gouvernement fédéral américain. Dans l’arrière cour, ils se font attaquer, une personne tire sur Weiss et le bute. On se doute bien qu’il s’agit de Sidney, qui sous le surnom d’Emma Ward, se fait passer pour agent du Convenant. Elle endort Ryan.

Ah Oui ! J’oubliais de vous dire, dans ce prologue, les personnages passent leurs temps à sous-entendre que Sidney et Vaughn sont de nouveaux ensemble, que Lorraine est partie à Washington pour bosser un peu (réflexion de Ju, devant cet épisode, exactement il y a un ans, un mois et un jour : « C’est boulet-free, l’autre moche est partie prendre des vacances. ») Et que la vie sentimentale de Vaughn bat de l’aile. (Erreur, ça n’est pas sa vie sentimentale qui bat de l’aile, mais sa vie sexuelle, tout simplement !)

ALIAS (GENERIQUE)

Intrigue de Sidney :

On recrée une chambre d’Hôtel pour faire croire à Ryan qu’il est bien dans à l’hôtel Commodore à Moscou, Chambre 305(Ca passe pour la trame des draps, jusqu’à la télé qui capte des vrais programmes Russes, (merci Marshall) en passant par le logo de l’hôtel sur les draps.) Par contre, s’il accède à l’ascenseur, il va se rendre compte qu’il n’est pas en Russie. Le but est de faire croire qu’il est accepté par le Covenant et qu’il ne doit pas faire sauter une « seconde bombe de démonstration. »

MISSION 1 : LOS ANGELES (MOSCOU) :

 Localisation : Dans le faux hôtel recréé par la CIA.

 Mission : Faire croire à Ryan que Sidney/Emma est son nouveau contact.

 Gadget utilisé : Chambre truquée, Faux-journal télévisé retraçant la fusillade à la sortie du bar,

 Alliés : La CIA et Lizenker (Conseillé Technique.)

 Ennemis :-

 Niveau de difficulté : 4 (Chaud)

 Problème : Ryan n’a pas confiance en Sidney, sent le bluff et veut dégager de l’hôtel

 Looks : Cheveux rouges et piercing dans le nez

 Niveau d’intérêt : 3 ou 4, (si l’enjeu n’est pas important, c’est marrant à regarder, ça rappelle Mission Impossible !)

 Musique : Violon pour le stress

 Résultat : Lizenker arrive à la rescousse en expliquant que Sidney est son agent. Ryan accepte à condition de ne traiter qu’avec... M. Sark ! (Hé hé hé !) Lizenker approuve.

A la CIA, c’est la panique à cette idée. Néanmoins, comme Ryan n’a jamais vu Sark, c’est Vaughn qui devra jouer son rôle. (Mwahahaha !)

Ryan explique à Vaughn qu’il va devoir rencontrer son associé. Le rendez-vous doit avoir lieu dans un avion, sur des places côtes à côtes. Le seul problème, c’est qu’il faut que le vrai Sark soit lui aussi dans l’avion. Ils envoient un communiqués pour l’appâter et décident de le filer.

Intrigue de Vaughn :

Hé oui, dans cet épisode, c’est Vaughn le principal agent de la mission.

MISSION 2 : R(O)ME :

 Localisation : Dans un avion qui va de Rome à Paris

 Mission : Sark est dans l’avion (il a buté un M. Brissou qui devait prendre l’avion avec sa femme. Notez le rapport entre « Brissou » et « Bristow »... A mon avis, il ne l’a pas tué par hasard, celui là.) Mais la CIA apprend que Ryan a bluffé. Le but est donc devenu pour Vaughn d’arrêter Sark.

 Gadget utilisé :

 Alliés : La CIA (contact radio) le personnel de bord, Sloane (contact téléphonique.)

 Ennemis : Sark ?

 Niveau de difficulté : 2 (facile) puis 5 (Coton)

 Problème : Sidney se rend compte que l’homme que le Convenant lui a demandé de tuer il y a deux ans (voir épisode 11) est le frère de Ryan. Ryan ne cherchait pas un contact, mais à faire prendre à Sark un avion qu’il va faire exploser.

 Looks : Vaughn « prof » : Cheveux noirs, veste en tweed, petite lunettes.

 Niveau d’intérêt : 3 (C’est Vaughn...)

 Musique : Violon, musique à la Hitchcock.

 Résultat : Après la pub.


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MISSION 2,5 : AU DESSUS DE la France :

 Localisation : Dans un avion qui va de Rome à Paris.

 Mission : Désamorcer la bombe. Or, c’est une bombe à la SPEED, si jamais on descend à l’appareil en dessous de 1800 mètres, BOOM ! Pendant ce temps, Sidney et les autres doit convaincre Ryan de l’exact contraire de ce qu’elle lui a racontée pendant la moitié de l’épisode et le forcer à lui donner les codes de désamorçage

 Gadget utilisé : Une bombe-modèle qui doit servir à Marshall pour désamorcer la bombe de l’avion.

 Alliés : Pour Vaughn, on a Marshall (contact radio) la gouvernement français (qui envoi deux chasseurs en escortes et... Sark (le seul à connaître une bombe dans cet avion !) A la CIA : Jack et Dixon.

 Ennemis : Ryan.

 Niveau de difficulté : 6 (Super Coton)

 Problème : Ryan donne de mauvais codes. Un compte à rebours s’allume dans la bombe de l’avion... et la bombe modèle de la CIA. Ryan veut aussi tuer Sidney.

 Looks : Vaughn « prof » : Cheveux noirs, veste en tweed, petite lunettes. Sidney « Sidney » avec un pull noir et les cheveux brun bien coiffés.

 Niveau d’intérêt : 5 (Ca n’arrête pas de rebondir.)

 Musique : Violon, musique à la Hitchcock.

 Résultat : Pendant que Sark et Vaughn réussissent à mettre la bombe ailleurs, Jack réussit à assassiner temporairement Ryan pour qu’il donne les codes. Dans l’avion, Vaughn réussit à neutraliser Sark.

Comme l’épisode ne pouvait pas terminer d’une manière aussi cool, il fallait absolument la rendre un peu pourrie. Et quoi de mieux qu’un FSSFDMP (Final Sentimental Sous Fond De Musique Pop) pour recracher la pillule qu’on avait bien gentiment avalé.
A vomir.


Bilan

Je commence à avoir des doutes :

Oui, on est maintenant au mois d’Avril et les épisodes de la Saison 4 ont commencés. Je sais que ce qui caractérise cette saison 4 c’est le potentiel quasiment stand-alonique des épisodes. Or, cet épisode est quasiment un stand alone. (Pas de nouvelles révélations, pas d’histoire shipper , aucune évolution au niveau du Convenant, sauf à la fin de l’histoire (l’arrestation de Sark.))
Et je l’ai adoré cet épisode, moi ! Je l’ai kiffé sa race. Ca bouge, c’est rapide, et la mission est prenante. Merde, si ça se trouve, je vais peut-être apprécier la saison 4, qui sait ?

La scène débile de l’épisode :
Aujourd’hui, c’est Sidney qui est toujours aussi naïve


 Vaughn : On va faire descendre l’avion sur Marseille. Mais, il y a ce petit bidule dans le coin

 Marshall : Mon dieu, c’est un nez électronique.

 Vaughn : Ca veut dire quoi ??

 Marshall : La bombe capte les odeurs de poissons et de Pastaga, si jamais vous atterissez à Marseille, la bombe explose.


 Sid : Vous voulez un café ? Houpps. Désolé, j’avais oublié que vous aviez les bras attachés. Vous avez de bonnes raisons de détester le Covenant. Le Covenant à oté la vie de votre frère.

 Ryan : Ils l’ont buté vous voulez dire. Assassiné, c’est plus juste.

 Sid : Le Convenant m’a tenu prisonnière pendant deux ans. Ils m’ont fait des choses dont je ne me remettrais jamais. J’ai été affamé, ils m’ont infligés des électrochocs, privés de repères sensoriels, fait écouter du Mireille Matthieu et du Garou. Ils m’ont même cassé un ongle ! Ca ne change peut-être rien pour vous ce que je raconte.
Mais, j’aimerais que vous sachiez que je sais ce qui arrive lorsque le Convenant sème la pagaille dans votre vie. Ils n’ont aucun cœur, ils sont cruels et pire encore : ils ont tous une haleine de camembert qui a coulé, et ils vous parle toujours à moins de 5cm de votre nez.
Moi au fond, j’ai plus de chance que vous. L’homme que j’aime, le Convenant ne l’a pas tué, mais il est dans l’avion.
Si vous acceptez de désamorcer la bombe, je me battrais pour les mettre en prison un par un et leur à quel point, c’est maaaaal d’être méchant.

 Ryan : (Eclate en sanglot) Ho, vous m’avez tant émue mademoiselle ! Il faut sauver votre petit ami, vite ! La bombe à une ligne sécurisée, il faut que je tape le code. Vite un téléphone. Taper le 594477459et pour finir1124 la date d’anniversaire de mon frère.

 Merde, ça donne rien. Sid, on s’est fait avoir !

 Bah, oui, pauvre conne. Même si le code pouvait désamorcer la bombe, tu crois vraiment qu’en les envoyant par satellite jusqu’à une petite boite dans une glacière dans un avion ça arriverait. Ils sont déjà incapables de faire parvenir un texto en moins de 10 minutes. »

(Oui, je suis remonté. Ces derniers temps et depuis deux mois, les ondes font gresiler mon ordi d’une manière atroce à chaque appel, pourtant il est incapable de me les faire parvenir correctement si bien que les gens tombent sur mon répondeur. Ca fait chier !)

Le petit détail qui tue que j’avais pas vu :

Lorsque Sidney téléphone à Sloane pour savoir qui est le frère de Ryan, j’étais bêtement en train de taper sur mon ordinateur. J’ai donc vu 95% de la scène. Heureusement, je DETESTE le silence. Au lieu d’écouter de la musique, je me repasse des morceaux d’épisodes au hasard.
Et là, je revois le passage où Sloane est au téléphone... et il est au lit avec l’agent Barnett (Alias « La-psy-au-cheveux-plus-long... Où « Chimère » si vous êtes un fan de Boomtown !)
Cool !

Le cliché pourri de l’épisode :
Cette semaine, on s’attaque à l’Irlande, et à ses pubs Irlandais. Qu’on attaque par une musique de Pub Irlandaise, avec des violons et de la flûte à la The Corrs, jusque là, c’est plausible. Qu’on continue avec des vieux qui boivent des grands verres de bière à la pression, et des types qui se marrent, pourquoi pas, c’est ça un pub. Qu’on passe sur un plan de types jouant au fléchette, ça fait un peu cliché, mais que voulez-vous, même en France, on trouve des jeux de fléchettes dans les pubs, pareil pour les grosses bougies.

(Par contre, c’est vraiment un jeu de fléchette-Cliché. Maintenant on utilise des grosses machines au lieu de ces trucs pointus totalement dangereux et pas du tout au norme surtout lorsque ce sont des types bourrés qui les lancent.)

Par contre, qu’on trouve des types qui portent ce genre de casquettes, là, je peux pas le croire. On est au XXIème siècle, bordel. (Ah moins que... ce soit Kendall, habilement déguisé pour ne pas être reconnu. Sacré Kendall, va, faudrait trouver des habits un peu plus à la mode !)

Par contre, pas mal la reproduction d’un faux graffiti de l’IRA dans l’arrière cours du Pub !

Bon par contre, le niveau de la France va mieux dans Alias, on a quand même des chasseurs de l’armée de l’air, et ouf, ils ne ressemblent pas à des vieux zeppelins (au point où ils sont documentés chez Alias, on aurait put s’y attendre n’empêche !)

Constat pratique de l’épisode :

Jack Bristow se fait de plus en plus chier dans cette série.


Le 15 Mars 2004 Ju semblait avoir bien aimé cet épisode :
http://www.leflt.com/usa/article.php3?id_article=646