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3.17 - The Frame

Frammme, I Wanna leave Forever !!

Le Passager

dimanche 28 novembre 2004, par Mad_Dog

Membres du FLM : Attention la lecture de cette review peut vous occasionner nausées, vertiges et vomissements.


Après un umbroglio la semaine dernière, je me suis retrouvé avec un cd que quelqu’un avait oublié dans mon lecteur de CD-Rom.
Bon, moi, comme j’avais que ça à foutre, je l’ai écouté : C’était une compil des chansons de boites de nuits des années 80 ! J’étais tétanisé. J’éprouve une fascination (sans doute malsaine) pour cette musique ringarde des années 80 ! Impression qui mêle à la fois un dégoût frissonnant, une envie de zapper (sans doute mon esprit critique ou un embryon de bon goût musical) se mêlant à une envie de rester, l’impression qu’il y a quelque chose de nostalgique de caché derrière ça. Tout ça, c’est inconscient, je le sais, mais faut que je passe au dessus.

Toujours est-il que je suis tétanisé et incapable de bouger ou de réfléchir correctement sur de la musique des années 80. (Attention, pas TOUT les trucs des années 80, il y a des trucs inaudibles qui me donne simplement envie de me boucher les oreilles. VLAN, j’en zappe 2 !)

Alors pour contrecarrer la malédiction, j’ai décidé d’un nouveau challenge : écouter de la musique des années 80, tout en tapant cette review, et sans zapper la musique. (Là, je suis en train de taper ces mots sur du Desirless, putain, c’est monstrueusement dur... Arriverais-je jusqu’au bout du challenge ?? Arggh, c’est dur, j’ai déjà mal au crâne après 5 chansons !)

Forcèment ça s’en ressent dans ma review !

PS : Faut que j’arrête de regarder Excel Saga moi.



Résumé de l’épisode :

Introduction de début d’épisode :

Elle dure bien 10minute cette intro, à propos...

Bon, on va passer assez vite sur Vaughn et Weiss qui font du footing dans le park. Vaughn explique qu’il va rompre avec sa quiche de femme et qu’il cherche un endroit canapé pour pieuter. Ce à quoi, Weiss lui répond :

« Moi, je n’ai pas changé d’adresse. Je serais, je pense, un peu en avance au rendez-vous de nos promesses ! Mais mon canapé est plein de miette.

- Pas grave, on partagera le lit. » Répond Vaughn distraitement pendant qu’un informateur vient lui téléphoner.

Apparemment, on pourrait retrouver la clef qui permet d’ouvrir la grosse boite de Rambaldi que le projet trou noir n’avait pas réussi à percer. (L’objet n°45 de l’épisode précédent, mais suivez, quoi !) Un informateur à Mexico aurait des informations pour Vaughn. Sidney décide de le suivre, mais Lorraine s’y oppose.



« Chacun fait, fait, fait, s’qui lui plait, plait, plait ! » Bégaye Sidney en réponse à l’autre blondasse. « En plus, il y a écrit « IRINA » sur le coffret, j’aimerais savoir pourquoi. »

ME(X)ICO

Sidney et Vaughn rencontre leur informateur, un type avec une grosse cicatrice tellement mal foutue qu’ils ont été obligés de mettre l’acteur dans la pénombre, histoire de faire « mystérieux. » La boite contiendrait une sorte de Peste Noire, auquel Staline s’y serait intéressé. Mais, pour l’ouvrir, il faut la clef. Il avait envoyé des types dans le désert qui ont trouvés la carte permettant d’aller jusqu’à la clef et ces cons se sont entretués.
L’agent a des photos de Bomani, (un agent du Covenant, vu il y a quelques épisodes) en train de retrouver la carte dans le désert. Et comme par hasard, cet objet est appelé « Le Passager » (c’est le dernier mot que Lazarey à prononcé avant de mourir !) Cerise sur le gâteau, Bomani conduit des voitures de l’organisation « Omnifam » (C’est-à-dire estampillées : Propriété de Tonton Arvin !)

LOS ANGELES

Sidney vient voir Sloane dans sa cellule :
« Alors, Sloane, ça va ?

- Je suis de bonne, bonne, bonne humeur ce matin ! Y a des matins comme ça ! » Répond Sloane, qui bégaye légèrement, lui aussi.
Il lui répond aussi que si Bomani utilise ses véhicules, fallait pas lui demander de jouer les agents doubles (là, c’était carrément quadruple) dans les derniers épisodes. Par contre, en échange d’un exemplaire Grec de L’Iliade et d’un sourire de Sidney (promis pour le jour de son éxécution... quelle déconneuse cette Sidney) il révèle que les véhicules de Bomani ont tous un traceur GPS.

« Bon, il est pas si mal cet épisode pourtant ? » C’est ce que vous vous dites. Mais, il reste encore 4 minutes qui seront utilisées à plein temps pour pourrir complètement l’épilogue. Et ça commence par une scène entre M. et Mme Vaughn au restaurant. (Et encore, cette scène reste encore supportable vu qu’ils lui ont trouvés une coiffure qui fasse moins ressortir la grosseur de sa tête !) Lorraine décide de réparer la montre du père de Vaughn, mais celui-ci lui répond qu’il la quitte :
« C’est sans espoir, je ne suis pas heureux !

- Ha bon ?

- Oui, à un certain moment j’ai cru être heureux, mais c’est sans espoir.

- C’est vrai ?

- Il n’y a pas d’espoir. Je ne me sens pas heureux

- Mais pourquoi

- Parce que je ne suis pas vraiment heureux. D’espoir il n’y en a plus !

- Mais, j’ai ressuscité ton père.

- Désolé, c’était sans espoir. Tu sais, je ne suis pas vraiment heureux !

- C’est à cause de cette pétasse de Sidney, c’est ça ?

- L’espoir n’est plus permis. Je crois qu’heureux, je ne le suis plus.

- Ne te lève pas, je crois qu’il faut qu’on fasse... juste une mise au point, sur les plus belles images de ma vie, sur les clichés trop pâle d’une love story, sur l’état d’âme d’une femme sans alibi qui rêve... de te séduire !

- Non, des espoirs, il ne faut pas en avoir. Je ne pense pas être heureux. »

Lorraine, se dit que tant pis : « Life is life » et elle décide d’aller retrouver son petit copain de secours, Julian Sark. (Qui en profite pour faire des remarques cyniques au passage.) Sark explique qu’il faut qu’elle reste proche de Vaughn (sinon, ça sert à rien qu’elle reste agent double.) Il explique son plan :
« Il n’y a que 2 solutions pour que Vaughn revienne vers toi :
1- Tu le sauves d’une chute de flotte qui s’écoule d’un gros ballon rouge.
2- Tu reste avec lui dans un camp chinois et vous êtes sur le point d’être exécutés.
3- Ton père meurt et il te console.

- Ha non ! Merde ! Je veux pas tuer mon père !

- C’est pas toi qu’as buté le mien ?

- Mais je savais pas que c’était ton père, fallait me le dire avant. Et puis, t’est chiant, des fois tu veux retrouver ton père, d’autres fois tu veux le tuer, après tu veux te venger. Tu veux quoi au juste ?

- Mais moi je vis ma vie à pile ou face, tout mes sentiments à pile ou face, indifféremment à pile ou face, et de temps en temps un coup je passe, un coup je casse. »

Le lendemain, au bureau, on voit Jack Bristow mener sa petite enquête sur les activités de Lorraine. (Vivement qu’elle se fasse virer celle-là !)


En fait, il est sur un site de rencontre. On peut d’ailleurs voir son annonce :
« Partenaire particulier, cherche partenaire particulière, débloquée pas trop timide et une bonne dose de savoir faire... savoir faire ! »




ALIAS (GENERIQUE)

Intrigue de Sidney :

Les traceurs ont permis d’établir que le Covenant avait laissé la partie de la carte de cristal qu’ils avaient trouvés dans un consulat de Russie à Gaborone.
« Il parait qu’ils ont gardés aussi le linceul de Ra-ra-Raspoutine !

- Vous aussi vous avez un problème de bégaiement Dixon ? »

MISSION 1 : GA(B)ORONE :

- Localisation : Une réception dans un consulat. (Que c’est original)

- Mission : Parvenir à trouver le cristal, pendant que Bomani et Sark cherchent à l’analyser ?

- Gadgets utilisés : Un pendentif dans le cou de Sidney permettant d’enregistrer la voix du consul(Dont la voix permet d’enclencher l’ascenseur menant au cristal.) Bouteilles de champagne avec des armes à l’intérieur.

- Alliés : Vaughn - Weiss.

- Ennemis : Sark et Bomani

- Niveau de difficulté : 3 (Routine. On en a vu pas mal.)

- Problème : La voix du Consul est enrouée et le code a du mal a passer. Ils se font repérer par l’alarme aussi

- Looks : Vaughn-serveur : Costard Cravate noir sur chemise blanche. Sidney-styliste : Cheveux rouges/oranges frisés, robe vert pomme.

- Niveau d’intérêt : 3 (Routine aussi et c’est pas la sortie sur des rideaux qui va rendre ça excitant.)

- Musique : Techno + violons.

- Résultat : Carte récupéré, tout le monde s’enfuit aussi. On a le droit à une scène sans intérêt aussi, où Bomani bute le technicien qui avait analysé la carte et où Sark demande « Etait-ce bien nécessaire ? » (Incohérence, lui qui n’hésite pas à buter à tout va !)

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Tout en discutant de la carte, Vaughn avoue qu’il se sépare de Lorraine.

« Lorraine et moi on se sépare. Comme j’veux pas rentrer, j’veux pas rentrer chez moi, j’veux pas rentrer chez moi seulll ! J’irais dormir chez Weiss

- C’est sûr que c’est ce que tu veux ? Allez, viens juste boire un petit coup à la maison. Y a du rouge, du blanc et du saucisson.

- Non, je vais chez Weiss. C’est ce que je veux. »

La CIA réutilise une vieille machine de Rambaldi pour lire la carte de cristal (à travers un tube kaléïdoscopique.) Marshall (qui a dû cartographier tout le globe terrestre, mètres par mètres, en quelques heures, c’est dire s’il est fort) ne trouve absolument pas ce que la carte pourrait indiquer.
On fait appel à Sloane, qui, contre l’exemplaire de L’Iliade (Echange équivalent) explique que le lieu en question est peut-être sous l’océan. Les clés sont sous formes de 4 disques qui ouvrent la boîte,
« Par pitié, j’espère juste que ça n’est pas 4 disques de Jean-luc Lahaye, parce que j’en peut plus !

- Non, ça n’est pas des disques en vinyles, mais en verre.

- J’ai vu qu’il aimait bien le verre Rambaldi.

- Vous savez, de toute les matières, c’est la ouate qu’il préfère. »

Marshall approuve le génie de Sloane et trouve ce lieu, à l’est de Kinoa.
Dixon : « Allez, Vaughn et Sidney, vous allez partir en Voyage Voyage plus loiiiiin que la nuit et le jour ! »

MER DU (J)APON :

Sidney et Vaughn sautent d’un hélicoptère, en tenu de plongé, avec des propulseurs, le cœur joyeux et chantant : « Vamos a la playa, ho ho ho !! » D’ailleurs, la production a coupée une scène sous-marine shipper où Sous l’eau, Vaughn s’inquiète de Sidney, qui fait un peu la gueule :
« Tout va bien avec ton propulseur, ça va ?

- Je t’assure que je n’ai pas peur. Je n’ai pas non plus mal au cœur. Je ne suis même pas de méchante humeur.

- Bah alors ?

- Je préfère les vélomoteurs qui font bam bam bam bam bam !! »

Sous la mer ils découvrent une cachette pour artéfacts de Rambaldi sur laquelle est collée les fameux disques.


(En plus, c’est super repérable : Ca brille dans le noir !)

Mais, alors qu’ils sont près d’y arriver, un hélicoptère avec 4 plongeurs arrive.

MISSION 2:MER DU (J)APON :

- Localisation : Dans une cachette de Rambaldi sous la mer.

- Mission : Echapper aux agents du Covenant venu chercher la clé.

- Gadgets utilisés :

- Alliés : Vaughn + Dixon et Marshall (par radio, ha flûte ça marche pas...)

- Ennemis : Bomani et ses hommes

- Niveau de difficulté : 4 (Fusillade + Petit Mac Gyverage qui les sort d’une situation impossible)

- Problème : Ils se font chopper comme des bleus, et ça se termine en fusillade.

- Looks : Vaughn et Sidney Plongeurs

- Niveau d’intérêt : 2 (Tout cela va bien trop vite pour qu’on puisse s’inquiéter pour eux.)

- Musique : Techno + violons.

- Résultat : Heureusement que Bomani est là, parce que sans lui, Vaughn aurait détruit la clef de cette boîte qui selon la légende « pourrait tuer Sidney Bristow » (Légende remontant au... dernier épisode.)
Bomani s’enfuit avec les clefs, (non sans avoir remarqué que le Passager était le « bébé » d’Irina) et Sidney et Vaughn sont obligés de remonter à la surface en utilisant une bouteille d’air comprimée.
Ils sortent de là. Vaughn souffle un bon coup :
« Heureusement qu’on est sortie de là sans moteur !

- Tu sais ce qu’on dit chez les indiens Comancheros :« Tropique au compteur, change pas l’moteur. Tropique dans ton cœur, change pas l’moteur. »

- Ha bon. Ca change tout alors ! »

Dans l’avion, on a droit à une scène shipper où Sidney avoue que bien qu’elle soit peinée par sa rupture, qu’elle l’aime encore.
« Mais voit-tu : Destinés ! On était tout les deux destinés, à voir nos chemins se rencontrer, et à s’aimer sans se demander pourquoiii, toi et moi !

- Mais Disparuuue, tu avais disparuuue ! Au coin de ta rue. Je t’ai jamais revue ! »


Intrigue de Jack Bristow :

Jack Bristow se rend dans la chambre d’hôtel où logent M. et Mme Rides. (Le Sénateur et sa femme.)
Evidemment, il s’énerve lorsqu’il apprend que sa fille est la principale suspecte dans la liste des taupes possibles à la CIA. (En même temps, quand 60% de ses vols vers le Covenant sont répertoriés par la CIA, je me demande qui est une tanche : Elle qui laisse ça à la vue de tout le monde, ou les gens qui ne s’en sont pas rendus compte plus tôt !)

Lorraine va se rendre compte d’ailleurs que Jack Bristow s’est connecté à ses fichiers. Elle appelle Sark qui veut faire d’une pierre deux coups et tuer le Sénateur Ride en utilisant Jack Bristow comme alibi.
« Mais pourquoi tu tiens à cette idée là ?

- Je n’ai qu’une seule enviiiie, me laisser tenter : La victime est si belle et le crime est si gai ! »
(Quand il a une idée dans la tête celui-là.)
Lorraine raccroche en se disant que tout de même : "Je vis comme une boule de flipper qui roule, voit-tu ici, si t’a pas de skipper, tu coules !"

Jack reçoit un coup de téléphone du sénateur Ride qui veut le voir, et Dixon explique qu’après cet entretien, il appellera le FBI et mettra Lorraine en détention. (Ce qui s’appelle mettre la Quiche au four !) Manque de pot, c’est à ce moment-là que le sénateur reçoit la visite de Lorraine, (elle est habillée en vinyle noir et a les mains dans le dos... c’est mauvais signe !)
Le père Ride explique à sa fille qu’il est au courant de tout, mais qu’en tant que sénateur, il peut tout arranger en la faisant passer pour une taupe du gouvernement au sein du Covenant. Elle sort son pistolet
« Qu’est ce qui m’oblige à ne pas te tuer ?

- C’est l’amour !

- Mais... dans ce cas, qu’est qui bouge le cul des Andalouses ?

- C’est l’amour !

- Qu’est ce qui joue ce soir contre Toulouse ?

- C’est l’aaaaamour, c’est l’aamour, mour, mour, mour ! »
Finalement, Lorraine à des scrupules à tuer son père. (Elle joue vachement mal la fille qui a des scrupules !) Comme elle hésite sa mère sort de la chambre d’à côté, prend le flingue des mains de Lorraine et le bute d’une balle dans la tête. (Oui, c’est complètement con comme story-line !!)
« Désolé , ce sont les ordres de Sark ! Et puis, ça t’apprendras à avoir passé du Julie Pietri en boucle pendant notre nuit de noce , connard. »


Jack Bristow enquête sur les lieux du meurtre et discute avec la veuve Ride qui maquille l’assassinat en suicide, expliquant qu’en réalité, le commanditaire de Lorraine était son père. Lorraine arrive et joue mal la fille éplorée. (Ah non, c’est juste que Melissa George joue mal tout court !)
« Voyons, maman. Chante, chante, danse et mes tes baskets, chouette, c’est sympa tu verras ! » Dit-elle pour la réconforter.

(Par soucis de respect de mon lectorat, je tiens à apporter cette Méta-indication. Au moment où je vois cette scène, on est déjà Dimanche, et je suis en train de faire mes bagages pour partir quelques jours chez mes parents, ce qui pour une review commencé dans la journée du Jeudi est quand même énorme. Là bas, pour cause d’ordinateur tout pourri, je ne pourrait pas regarder la suite de l’épisode, mais je discute un peu de cet épisode avec mon très estimé collègue, Ju :
« Là, je tape la review du 3.17

- Le 3.17, c’est n’importe quoi comme épisode. Je me souviens avoir fait une sale critique.

- Pour être plus précis, tu a juste raconté n’importe quoi.

- Faut dire que cet épisode c’est n’importe quoi.

- Hé oui, le coup du meurtre par la mère...

- Et le coup de téléphone à la fin.

- Chuuuutt, j’ai pas vu les 10 dernières minutes de la fin.

- Bah, à la fin, ça devient encore plus n’importe quoi. Et il y en a pour défendre cet épisode, comme Amrith, par exemple

- QUOI ? Amrith ? Il devait avoir de la merde dans l’œil ou quoi ? Bon, ça m’incite a finir cet épisode. »
Voilà, on est Jeudi, il est 02 :48 du matin, et j’entame enfin la 30ème minute de cet épisode. (Oui, quasiment une semaine pour voir cet épisode. Ca n’est pas pour rien que cette review est maudite !!)


Dixon présente à Lorraine ses sincères condoléances. Elle remet sa lettre de démission. (OUAIIIS)
« J’ai tout brulé le beau tapis, j’ai tout scié les pieds du lit, j’ai tout donné au Covenant, et je passe pour une perdante. Fallait pas que Vaughn me quitte tu vois, il est beau le résultat : Je fait rien que des bêtises quand il est pas là. »

Dixon n’en veut pas :
« C’est pas grave ma chérie, t’a bûtée plein de monde, t’a fait des fraudes à ton va, mais du moment que tu l’a fait pour ton père, on t’excuse TOUT ! Tu es en partie la cause de l’enlèvement de mes gosses, mais c’est pas grave, on va pas faire de contre-enquête.

- Ok. C’est gentil de faire ça. J’osais pas vous dire : « Tirez pas sur l’ambulance : je suis-déjà dans le trou. Tirez pas sur l’ambulance je suis presque à genou ! »

Jack Bristow rentre à ce moment là dans la pièce et explique qu’il n’a pas vraiment de raison de penser que le sénateur Reed (tiens, orthographons bien son nom) soit mort d’autre chose que d’un suicide, et qu’ils n’ont plus vraiment de raison de détenir Sloane.

Toutefois, Dixon découvre que les objets de Rambaldi, au lieu d’avoir été directement remis au DSR, ont été remis au sénateur en personne, ce qui viole plusieurs points de son contrat de confiance et commue donc la sentence de Sloane en exécution capitale.
« Mais pourquoi vous attachez-vous à ce point là à Rambaldi, bon sang !

- Vous savez, Rambaldi, It’s Only Mistery & I like It ! »

Ha oui, j’oubliais, en prime, comme il apprend la mort du père de son ex-femme, ce couillon de Vaughn se sent obligé de revenir vers elle.
A ce sujet, Weiss lui suggère : « Ecoute vieux, ne la laisse pas tomber, elle est si fragile. Etre une femme libérée, tu sait c’est pas si facile.

- Ha bon, elle est libérée cette vieille coincée du cul ?

- Bah oui, les charges contre elle viennent d’être abandonnées. »




« Et tu danse avec lui, la tête sur son épaule. Et tu danse avec lui, c’est ton plus mauvais rôoole ! »

Pourtant, la nuit, Vaughn, pris de remord, va appeler Sidney pour lui expliquer que bah, là, il est avec sa femme.
« Mais, tu l’aime encore ?

- Tu sais. Lorraine is not my girlfriend. She’s just the girl who think I am the One !

- Mais tu sait bien que je t’aime et tu vois très bien que même en y mettant qu’un seul M, je suis près de toi quand même !!

- Confidence pour confidence, c’est Moi que j’aime à travers elle.

- Mais, Vaughn, I need your loving, like the Sunshine...

- Everybody’s got to learn sometime... Tim dam dam... Everybody’s got to learn sometimes.” Dit-il en raccrochant. (Hé oui, dans les années 80, il n’y a pas que des chansons pourries non plus !)

Dans le dernier plan, il se recouche et l’on voit que Lorraine, elle, ouvre les yeux et sourit. (Oui, c’est nul !)


Bilan

La scène débile de l’épisode :
Aujourd’hui, c’est la rencontre entre Papa-Bristow et Papa-Ride


- Sénateur Ride : Ho, M. Bristow, quel plaisir de vous rencontrer ! Je vous présente ma femme.

- Mme Ride : Ne faites pas de bêtises en mon absence, je dois aller présider ma séance.

- Sénateur Ride : Voyez, ma femme fait beaucoup contre l’illettrisme.

- Mme Ride : Oui, si j’avais sut lire ce qu’il y avait d’écrit sur la boîte de préservatif, notre vie aurait peut-être eu la chance d’être normale.
Elle sort.

- Ride : Alors Jack, avez-vous trouvé cette taupe ?

- Bristow : Nous avons isolé un suspect, ce ne fut pas une tache facile.

- Ride : C’est ça de bosser avec des gens qui vous sont trop proches. Alors, c’est qui le fautif ? Votre ancien camarade de barbecue, Dixon ? Votre fille ? L’ex-amant de votre femme ? Votre ex-beau-fils ?

- Bristow : Non, votre fille !

- Ride : NON, C’EST IMPOSSIBLE ! Vous êtes sûr que ça n’est pas Max ?

- Bristow : Mais, il est libre, Max.

- Ride : Y en a qui dise qu’on l’aurait vu voler.

- Bristow : Si, si, c’est Lorraine ! 60% de ses billets d’avions sont destinés à des bases du Convenant.

- Ride : Vous savez, ça lui arrive de se paumer dans les aéroports.

- Bristow : En fait, ce sont tous les endroits où se trouve Julian Sark. Elle a loué aussi des voitures sur place, et des tanks aussi. Et regardez cette liste de course :
* 15000 armes de poings
* 41000 semis-automatiques
* 25356 Kalachnikov
* 15003 Mines à retardements
* 4789 fournitures, couteaux et autres poisons divers.

- Ride : Et alors, rien ne dit que c’est pas pour ses affaires personnelles ?

- Bristow : C’est quand même payé au frais de la CIA. Enfin, bon, elle est pas trop fine d’avoir laissé tomber des tickets de caisses un peu partout.

- Ride : Je ne veux pas vous croire ! Ma fille ne peut pas être le monstre que vous décrivez. Elle est jeune, belle et vierge (et ce même après 2 ans de mariage avec Vaughn, j’y ai veillé moi-même !) C’est un ange blond et patriotique, qui aime les petits lapins, les fleurs et les chevaux. Elle est belle, blonde et sent bon le sable chaud...

- Bristow : Sénateur Ride, rendez-vous à l’évidence. Votre fille...

- Ride : ...oui ?

- Bristow : Elle est quand même très moche. »


Alors résultat de l’expérience ?

Eprouvante. Comme j’ai écouté le Juke-Box alors que je ne reviewais pas forcèment, cela fait 1 semaine que je baigne dans la musique des 80’s et c’est proprement insupportable. J’ai eu à la fois une impression :

- De zapper sur une radio locale, pendant les voyages à travers la France.

- D’avoir le crâne qui va exploser.

- De vivre un peu dans les années 80, (faut dire que le décors où je vis est un gros structuralisme en béton) et de me dire que finalement, les années 80, ça fait très peur (Regardez « Américan Psycho ».)

Finalement, j’ai dû laisser quelques références à des 45ToursNazes des années 80 dans cette review. Les as-tu remarqué ?

- Si n’a rien remarqué : Bravo, tu est né dans les années 90 !
- Si tu as remarqué entre 1 et 5 phrases qui te rappellent des trucs : Bravo, tu peut sortir de toi la tête haute !
- Si tu as remarqué entre 5 et 10 phrases qui te rappellent des refrains : Bravo, tu as déjà été dans un bowling ou dans une patinoire !
- Si tu as remarqué entre 10 et 20 phrases et que tu les as fredonnées : Bravo, tu pourrais être programmateur sur Sun FM
- Si tu as remarqué entre 21 et 30 phrases et que tu les as braillée en dansant devant ton ordinateur : Bravo, tu es l’unique fan de Jean Pierre Mader.
- Si tu as relevé toutes les références, d’ailleurs tu sais qui les a chanté : Bravo, tu es soit Kad, soit Olivier et tu as beaucoup d’argent ! (Alors, ils sont sympas les choristes ?)


Pour ceux qui avaient un doute, voici les réponses chronologiques au test :

- David et Jonathan : « Est-ce que tu viens pour les vacances ? »

- J’ai pas retrouvé : « Chacun fait squi lui plait ! »

- Tristant : « Bonne humeur ce matin. »

- Jackie Quartz : « Mise au point. »

- Stargo (ou Opus) : “Life is Life.”

- Corynne Charby : « Pile ou Face » (Chantée par Emmanuel Béart dans “8Femmes”)

- Partenaire Particulier : « Partenaire Particulier »

- Boney M : “Rasputine”

- Regrets :
« Je veux pas rentrer chez moi seule »






- Licence 4 : « Allez viens boire un petit coup à la maison ! »

- Caroline Loeb : « C’est la Ouate »

- Desirless : « Voyage Voyage »

- Righeira : « Vamos à la Playa »

- Les Calamités : « Vélomoteurs »



- Moon Ray : « Comanchero »


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- Mireille Dacq : « Tropique »


- Guy Marchand : « Destinée »

- Jean Pierre Mader : « Disparue »

- Philippe Lafontaine : « Cœur de Loup »


- Corynne Charby :


« Boule de Flipper »

- Léopold Nord et Vous : « C’est l’amour »

- Les Forbans : « Chante »

- Sabine Paturel : « Les bêtises »

- Françoise Hardy : « Tirez pas sur l’ambulance »

- Arthur Sims : « It’s Only Mistery »

- Cookie Dingler :


“Femme Libérée”

- C. Jérôme : « Et tu danse avec lui »

- Michaël Jackson : « Billie Jean »

- Dennis Twist : « Tu Dis que tu l’M »

- Jean Schultheis : « Confidences pour confidences »

- The Korgis : « Everybody’s got to learn Sometimes »

- Hervé Christianni : “Il est libre Max”

- Gainsbourg : « Mon Légionnaire » (Pas sur que ça soit dans les années 80 : Pas grave, c’est une phrase bonus !)

Remerciement à Miss Pingus, qui a supportée ces chansons toute pourrites pendant un jour environ.

Remerciement à http://45toursnazes.free.fr dont je dois dire que j’ai pillé pas mal de lien et de visuels.

A noter que cette review était placée sous le signe de la damnation, puisque depuis que j’ai commencé la review de cet épisode : la chambre d’un voisin à entièrement brûlé dans la nuit, j’ai mangé un Kébab hors de prix, j’ai raté un entretiens d’embauche et perdu deux fois au Risk. (Tout cela es véridique !) Mais en fait la pire malédiction c’était quand même de traverser ce genre d’épreuves avec un air des Forbans ou de Corynne Charby dans la tête !


Mais bien sûr :

La Pilule Rambaldi est de retour : On nous fait avaler les plus gros mensonges avec n’importe quelle prétexte. C’est bizarre que la boite de Rambaldi, qui faisait partie des 47 objets Pokémons n’a pas attiré plus que ça l’attention des plus grands collectionneurs des objets Rambaldi en chefs, la CIA, la première, alors que Staline, lui en aurait déjà entendu parler. (Et comme par hasard, Lazarey, lui, en parlait avant de mourir.)

Surtout que je me pose une question sur la redondance de la série : Puisque tout le monde cherche à chaque fois les objets de Rambaldi qui déclenchent une nouvelle arme : (Une fièvre bizarre et inguérissable, un appareil à combustion spontanée, une fleur qui rend invincible, etc...) Pourquoi ils ne cherchent pas à réutiliser ces découvertes, au lieu de se péter la tête à en chercher d’autres ?

Ils seraient pas en train de nous prendre pour des billes, peut-être ?

(D’ailleurs, j’ai vu le début de l’épisode d’après, et c’est complètement décousu avec leurs révélations !)

Mais qu’est ce qui jouent mal :

Ils jouent tellement mal que les autres acteurs du casting semblent se demander comment ils font :




« Promis chef, j’essayerais de jouer mieux, mais arrêtez de me regarder comme ça !! »




« Mon dieu, mais comment fait-elle pour jouer aussi MAL ? »

Le 29/03/2004 Ju avait lui aussi raconté n’importe quoi dans sa review, mais au moins, c’était plus court : http://www.leflt.com/usa/article.php3?id_article=659


Cet épisode est complètement con. Même si l’on en apprend plus sur Rambaldi, cela aligne les incohérences avec tout ce qui nous avait été dit précédemment. Lorraine et sa famille ne sont pas crédibles 5 secondes, et le seul jeu des acteurs consiste à se lancer des œillades tristes pour augmenter le côté langoureux de leurs histoires de coeurs. En plus le côté « action » des missions semble atteindre le minimum syndical.